MRC de Montmagny

Municipalité régionale de comté de Montmagny

La municipalité régionale de comté de Montmagny (code géographique 180) est située sur la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Chaudière-Appalaches. La MRC de Montmagny couvre une superficie de plus de 1713 kilomètres carrés. Elle comprend 14 municipalités. La population totale des quatorze principales municipalités du territoire est estimée à moins de 30 000 habitants.

La Ville de Montmagny constitue le principal pôle urbain de la région. Son territoire comprend aussi l’Archipel de l’Isle aux Grues.

Le territoire de la MRC de Montmagny se divise en trois ensembles géographiques principaux. Le premier ensemble est constitué de l’estuaire du Saint-Laurent et ses îles. Deuxièmement, vient la plaine qui est constituée des Basses-Terres du Saint-Laurent et couvre la partie nord de la MRC. Ce secteur se caractérise par des sols à fort potentiel agricole. Troisièmement, le piedmont, couvert d’une forêt mixte, est formé des crêtes et de terrasses rocheuses. Ce secteur se situe dans la partie sud du territoire.  Les monts Notre-Dame y dominent le paysage à des altitudes s’élevant jusqu’à 850 mètres.

Les principales constituantes du réseau hydrographique du territoire sont le Saint-Laurent, la Rivière du Sud et son affluent majeur, le Bras Saint-Nicolas. D’ailleurs, la Rivière Daaquam et la rivière Noire Nord-Ouest traversent les parages. Ces deux dernières rivières sont des affluents de la Rivière Saint-Jean.

L’agriculture est pratiquée sur plus de 330 kilomètres carrés de la MRC. Le quart des terres agricoles est consacré à la culture du maïs. Les élevages supportent un total de plus de 30 mille unités animales, dont environ 45 % de porcs, 40 % de vaches laitières, 10 % de bovins de boucherie et 5 % de volailles (source: MAPAQ).

Adresse de la MRC de Montmagny :

6, rue St-Jean-Baptiste Est, bureau 300
Montmagny (Québec)
G5V 1J7

Téléphone : 418 248-5985

Site Internet de la MRC de Montmagny : montmagny.com

Circonscription électorale de Montmagny-L’Islet

La circonscription électorale de Montmagny-L’Islet occupe un espace de 3645 km2 entre la rive du fleuve au nord et la frontière américaine du Maine au sud, et entre la circonscription de Bellechasse à l’ouest et celle de Kamouraska-Témiscouata à l’est. Elle compte 28 municipalités, y compris celle de Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues, située au large, dans le fleuve. La population, majoritairement rurale, vit surtout de l’activité agro-forestière. Le principal centre urbain, Montmagny, dispose d’une industrie diversifiée : fabrication de meubles et d’appareils électriques, production d’éléments métalliques, transformation du bois, etc. Quant à Saint-Jean-Port-Joli, la seconde municipalité d’importance, elle s’est acquise une haute renommée pour l’originalité et la qualité de son artisanat. Le nom a paru sous cette forme composée à compter de 1972. Historiquement, il y eut le comté de l’Îlet (1829), appellation dont la graphie évolua en Islet (1853), plus en L’Islet (1895), de même que celui de Montmagny, de 1853 à 1972.

Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues

Le territoire de cette municipalité de paroisse s’étire dans le Saint-Laurent devant Cap-Saint-Ignace et en face de L’Islet. Il est constitué de plusieurs îles dont les plus remarquables demeurent l’île aux Grues et l’île aux Oies. Érigée canoniquement en 1827, la paroisse de Saint-Antoine-de-l’Isle (ou de l’île, dans certains textes) – aux-Grues, qui allait donner son nom à la municipalité créée en 1845, a reçu cette appellation pour un double motif. D’abord, les Gruois d’alors entretenaient une dévotion toute particulière à l’endroit de Saint Antoine de Padoue et ils prénommaient volontiers leurs garçons Antoine. Ensuite, la position géographique de la municipalité, dont la majeure partie du territoire est constituée de l’île aux Grues, a incité à retenir cette appellation. On a toutefois conservé la graphie ancienne du mot île, isle, en latin classique populaire « isula », qui devient isle en ancien français, puis « île » en français moderne. Quant à Grue, ce mot fait allusion au fait qu’autrefois des grues s’y arrêtaient lors de leurs migrations de l’automne et du printemps, réalité contestée par certains biologistes. Elles ont été remplacées par les grandes oies blanches, les outardes, les canards, les bécassines. Il sert même à identifier le traversiers local, le Grue-des-Îles (1980).

Bras Saint-Nicolas

Ce cours d’eau prend sa source dans les profondeurs de L’Islet, sur le rebord des plis appalachiens, à une altitude d’environ 350 mètres en captant, du nord-est et du sud, le bras d’Apic, et du sud-ouest, les ruisseaux Aubert et des Castors. Il décrit ensuite vers le sud-ouest un large coude qu’alimentent plusieurs ruisseaux et coule sur une ligne parallèle au fleuve, en sens contraire de celui-ci, puis va se jeter dans la rivière du Sud à Montmagny, à environ 1 km au sud du Bassin, après avoir reçu les eaux de la rivière des Perdrix. Dans le segment parallèle au fleuve où il trace ses méandres à une quinzaine de mètres d’altitude, il traverse un fief concédé à Nicolas Gamache, en 1672, par l’intendant Jean Talon. Il est possible que ce soit en son honneur que le cours d’eau porte ce nom. Cependant un autre Nicoals a pu être honoré. Il s’agit de Nicolas Desprès, père de Geneviève Després dont le mari, Louis Couilalrd de Lespinay, avait acheté la seigneurie de la Rivière-du-Sud en 1654 et 1655. Quoi qu,il en soit de ses conjectures, le toponyme Rivière Saint-Nicolas est relevé en 1802, sur une carte de l’arpenteur Samuel Holland. Un an plus tard, il apparaît sur une carte de Vodenvelden avec le générique Bras. En 1815. Joseph Bouchette l’identifie lui aussi par le même générique, terme qui sert à désigner un affluent, ou une subdivision d’un cours d’eau.

chutes de montmagny
Chutes de Montmagny. Source de la photo : Ville de Montmagny.

Code                            Municipalité

Laisser un commentaire