Historique de Sainte-Marguerite-de-Beauce

Historique de la municipalité de Sainte-Marguerite-de-Beauce dans la région de la Beauce

Histoire de la municipalité de Sainte-Marguerite-de-Beauce : Le 1er juillet 1845, la municipalité de la paroisse de Sainte-Marguerite-de-Joliette était créée, mais cessait d’exister en 1847 pour devenir partie d’une municipalité de comté. Le 1er juillet 1855 marque l’érection de la municipalité de la paroisse de Sainte-Marguerite, située dans la région de la Beauce, à 15 km au nord de Sainte-Marie, et à 45 km de Québec, entre Sainte-Hénédine et Saint-Édouard-de-Frampton, dans la MRC de la Nouvelle-Beauce. Le territoire est parcouru par les rivières Chassé, Desbarats et lar le Bras.

La municipalité reprenait le nom de la paroisse érigée canoniquement en 1831 et civilement en 1837 dont le territoire avait été formé à même ceux des paroisses de Sainte-Claire-de-Joliette et de Sainte-Marie. Le bureau de poste local, ouvert en 1852, a porté également, jusqu’en 1886, le nom Sainte-Marguerite. Par la suite on a ajouté donc -de-Dorchester, nom du comté d’alors, dont il faisait partie. Les pionniers de l’endroit provenaient pour la plupart de Beaumont. Ils arrivent en ces lieux en 1820. Avant 1840, on y retrouvait également quelques familles irlandaises.

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La dénomination municipale honore la mémoire de Marguerite Marcoux, veuve de Lazara Buteau. Ce monsieur fut l’ancien major de de milice de Saint-Gervais en 1830. Sa veuve fait alors don du terrain au profit de la fabrique. La cession gratuite du terrain se fit devant le notaire Louis Ruel, de Sainte-Claire, le 17 novembre 1830. L’acte précise que l’on mettra la nouvelle paroisse pour cette raison « sous le nom et invocation de sainte Marguerite ». Or, cet espace se situait à peu de distance de la seigneurie Jolliet, propriété de Jean-Thomas Taschereau (1814-1893), juge de la Cour du banc de la reine (1873). On avait offciellement concédé cette seigneurie  en 1697 à Louis Jolliet (1635-1700), hydrographe du roi et explorateur célèbre. La graphie Joliette retenue pour la municipalité d’origine témoigne de la prononciation du patronyme de l’explorateur de la région des Grands Lacs.

Les industries laitière et porcine constituent le gagne-pain des gens de Sainte-Marguerite. De même que l’élevage de la volaille complétés par l’exploitation de l’érable.

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