Historique de la municipalité de Saint-Henri

Historique de la municipalité de Saint-Henri dans la région de Chaudière-Appalaches

Historique de Saint-Henri : Bornée par Pintendre, au nord, la municipalité de Saint-Henri se situe à 16 km au sud-est de Lévis, sur la rive sud du Saint-Laurent.

La proximité des grands axes routiers que constituent l’autoroute Jean-Lesage, la route du président Kennedy et l’autoroute Robert-Cliche assure un accès aisé et rapide à cette localité dont la vocation agricole demeure encore significative, bien que certaines industries s’y soient implantées. Par ailleurs, Saint-Henri a tiré son importance de sa situation géographique privilégiée qui, à partir de 1758, assurait la jonction du haut de l’Etchemin avec la route Justinienne en provenance de la Chaudière, à travers la plée de Saint-Henri (bois de Sartignan), de même que celles avec Québec et Lévis.

Traversé par la rivière Etchemin, le territoire colonisent vers 1735 par des gens venus de Beaumont, de Sainte-Foy, de l’île d’Orléans et de Saint-Michel. À cette époque, on dénommait l’endroit Village de Sainte-Geneviève-à-la-Côte-Saint-Henry. Ce nom honorait la tante du seigneur de Lauzon, Étienne Charest (1718-1783), prénommée Marie-Geneviève. En 1746, le seigneur fait bâtir un moulin à farine sur l’Etchemin. Cela entraîne donc la fondation de Saint-Henri.

Il donne une terre également pour la construction de l’église et du presbytère. À compter de 1749, date de l’établissement d’une mission, on dénomme les lieux dénommés Saint-Henri-de-Lauzon. C’est une appellation conservée pour la paroisse, détachée de Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy. On l’a érigée canoniquement en 1833 ainsi que la municipalité de paroisse établie en 1845, abolie en 1847 et rétablie en 1855.

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L’actuelle municipalité de Saint-Henri se forme grâce à la fusion intervenue, en 1976, entre les municipalités de Rivière-Boyer (1922) et de Saint-Henri (1975). Cette dernière issue de la fusion des municipalités de la paroisse et du village de Saint-Henri respectivement créées en 1855 et 1913.

La dénomination Rivière-Boyer évoque la rivière qui traverse la localité et rappellerait le chirurgien rouennais qui accompagnait Champlain en 1610, dans une expédition contre les Iroquois, alors que Saint-Henri rappelle un ecclésiastique, monseigneur Henri-Marie Dubreil de Pontbriand (1708-1760), sixième évêque de Québec (1741-1760). Celui à qui les Henriçois doivent leur nom s’est signalé par sa très grande tolérance.

Après la prise de Québec, en 1759, il s’est montré très accommodant avec le gouverneur anglais James Murray. Cependant, étant donné que Henry Caldwell (vers 1735-1810) s’était porté acquéreur en 1774 des propriétés de l’ancien gouverneur Murray dans la province de Québec, dont la seigneurie de Lauzon, il paraît possible que l,on ait également pu s’inspirer de son prénom.

Un moulin à farine bâti sous ses soins vers 1775 a assuré le développement de l’établissement naissant. De plus, la présence d’une gare du Québec Central, vers la fin du XIXe siècle, a contribué à l’essor du village. Le bureau de poste local, après avoir porté le nom de Saint-Henri, de 1846 à 1876, a pris son nom actuel de Saint-Henri-de-Lévis qui souligne l’inclusion de la municipalité dans la région et surtout dans l’ancien comté de Lévis. Cette désignation a connu un usage important pour la municipalité, non encore éteint d’ailleurs. L’église de Saint-Henri, d’inspiration gothique, renferme une collection de peintures d’une certaine importance.

Voir aussi :

Municipalité de Saint-Henri en Bellechasse

historique de Saint-Henri
Église historique de Saint-Henri.

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