Fort de la Martinière

Fort de la Martinière

Le fort fut érigé en 1910 sur la rive sud du Saint Laurent pour protéger les chantiers navals de Lauson et aménager les installations défensives à la Pointe-de-la-Martinière en cas d’une attaque surprise ennemie. Les travaux débutent en 1907 dans le plus grand secret.

L’emplacement fut occupé durant la première et la seconde guerres mondiales par des batteries côtières.

Pendant la Seconde guerre mondiale, au Fort de la Martinière, deux canons de 18 livres de la 59e batterie du 6e Régiment d’Artillerie Royal Canadien étaient pointés vers le fleuve sous le commandement du Major Charles Laflamme.

Ces canons furent y postés le 26 août 1939, deux semaines avant la guerre. Ils projetaient des obus pesant 200 livres ou plus de 90 kg sur une distance d’une vingtaine de milles, soit plus de 32 kilomètres. Ces canons était conçus dans le but de faire front aux croiseurs ennemies et ils reposaient sur deux plates-formes circulaires en ciment. Ces plateformes existent encore aujourd’hui. En cas de nécessité, les soldats pouvaient venir en aide aux vedettes.

Les artilleurs du Fort travaillaient en collaboration avec le Fort de St-Jean, sis sur l’Île-d’Orléans et ligne téléphonique reliait les deux forts. De plus, dès 1940 une radio-téléphone a été ajoutée.

Sur un imposant monolithe, une plaque commémorative portant les couleurs du 6e régiment d’artillerie de campagne, le rouge et le bleu est affichée avec l’inscription Fort-de-la-Martinière 1914-1918 et 1939-1945.

Fort de la Martinière
L’entrée du Fort de la Martinière. Photo de GrandQuebec.com.

Pour rejoindre le Fort de la Martinière :

9805, boulevard de la Rive-Sud
Lévis.

Téléphone : 418-682-5572.

Pour accéder au Fort de la Martinière, il faut prendre l’autoroute 20, sortie 330.

Pointe de La Martinière

Cette pointe occupe pratiquement l’entier du front de la seigneurie de La Martinière, étroite bande de terre de 18 arpents (1053 m). Située entre la seigneurie de Lauzon et celle de Vincennes, cette dernière également dénommée Mont-à-Peine (montapeine) ou Vitré ; la seigneurie, profonde de 6 lieues (29 km), fut primitivement concédée en 1692 à Claude de Bermen de La Martinière (1636-1719). La pointe se trouve aujourd’hui dans la ville de Lévis, à l’est du chantier maritime de la MIL Davie, établie par Allison Davie en 1829. Connue depuis longtemps sous ce nom, la pointe a été officiellement désignée en 1963.

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