Église Saint-Étienne de la ville de Beaumont
L’église Saint-Étienne de la ville de Beaumont, érigée en 1733, est l’une des plus anciennes églises au Québec. Elle est située dans l’axe du chemin principal de Beaumont, elle aussi l’une des plus anciennes villes du pays.
L’Église Saint-Étienne est typique de l’urbanisme classique français du XVIIIe siècle.
C’est à la porte de l’Église Saint-Étienne que les Anglais affichent la proclamation, décrétant la chute de Québec. On raconte que des villageois s’empressèrent de déchirer la proclamation et les Anglais ont intenté de mettre le feu à l’église pour punir les Canadiens. À chaque tentative d’appliquer une torche enflammée contre les portes de l’église, les torches s’éteignaient mystérieusement. De cette façon, l’église a été sauvée.
À l’intérieur de l’église Saint-Étienne, on peut admirer le tabernacle du maître-autel, sculpté vers 1715. Le vieux presbytère en pierre, construit en 1721, est situé en face de l’église. Il a été aménagée en bibliothèque.
Historique de Saint-Étienne-de-Beaumont
Implantée sur le bord du Saint-Laurent, à 15 km à l’est de Lévis, Saint-Étienne-de-Beaumont occupe l’extrémité ouest de la MRC de Bellechasse. Dès 1692, la paroisse de Saint-Étienne habitée depuis 1680 environ, était fondée puis érigée canoniquement en 1714 et civilement en 1722. À cette époque, on parlait de la paroisse de Saint-Étienne-de-Beaumont dans la seigneurie de Beaumont. Son nom sera reprise par la municipalité de la paroisse de Saint-Étienne-de-Beaumont. Son nom sera repris par la municipalité de la paroisse de Saint-Étienne-de-Beaumont érigée en 1845, abolie en 1847 pour devenir partie de la municipalité de comté et érigée à nouveau en 1855. Si l’élément Saint-Étienne évoque le diacre mort vers l’an 37 pour avoir soutenu l’omniprésence de Dieu, il paraît plus difficile d’établir l’origine exacte de Beaumont. Il semble qu’il faille écarter d’emblée l’hypothèse de l’abbé Azarie Couillard-Després suivant laquelle Beaumont rappellerait la mémoire de Nicolas Haucourt, écuyer, sieur de Beaumont et compagnon d’armes de Charles Couillard. Il faut plutôt y voir le nom de Charles Couillard (1647-1715), sieur des Islets et de Beaumont, dont les titres de noblesse ont été confirmés en 1668 et à qui la seigneurie de Beaumont a été concédée par Jean Talon en 1672. Celle-ci fera l’objet d’une nouvelle concession en 1683, car l’incendie important qui a dévasté la Basse-Ville de Québec à cette époque a détruit l’acte notaire original. Le nom collectif Beaumontois a été relevé depuis au moins la fin du XIXe siècle.
Anse Labrie
Cette indentation de la Côte-du-Sud est située dans la partie est de Saint-Étienne-de-Beaumont, dans Bellechasse. D’usage assez ancien, ce toponyme est encore mal expliqué. Il rappelle peut-être un certain Pierre Nault, dit Labrie, censitaire du seigneur Charles Couillard de Beaumont en 1723. Un hameau et un ruisseau de Saint-Charles-Borromée, municipalité voisine, portent également le nom de Labrie.
Voir aussi :
- Religion au Québec (l’index thématique)
- Église de Notre-Dame-de-la-Victoire
- Église de Notre-Dame-de-Bonsecours
- Chapelle de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours
- Église Saint-Alphonse
- Église de Saint-Étienne
- Église de Saint-Jean-Port-Joli
- Église de Sainte-Germaine
- Église St-Joseph-de-Lauzon
- Église de Saint-Henri
- Église de Sainte-Louise
- Église de Saint-Magloire
- Église Saint Louis de Lotbinière
- Église de Saint-Bernard