Pourvoirie du Lac Croche
Située dans Charlevoix, la pourvoirie du Lac Croche se déploie sur un territoire d’environ 37 kilomètres carrés. Ce paradis de la pêche et de la chasse à l’état sauvage offre aux visiteurs une expérience inoubliable dans la nature en famille ou entre amis.
Pour la chasse à l’orignal, plusieurs territoires sont disponibles pour les groupes. Ces territoires possèdent toutes les caractéristiques pour faire de vos vacances de chasse une réussite.
Bref, c’est une destination de choix pour passer des vacances tout en pratiquant les loisirs favoris des mordus de la pêche et de la chasse.
Lors du séjour de pêche à la truite mouchetée, les visiteurs auront accès à plus d’une douzaine de lacs indigènes ou ensemencés. Les chalets de la pourvoirie, équipés de toutes les commodités, participeront à agrémenter les vacances. De plus, on peut prendre avantage du forfait vacances famille.
Enfin, dans cette région encore à l’état sauvage, vous découvrirez la nature pour les petits et les grands, un site enchanteur, des paysages à couper le souffle, une flore et une faune abondantes, un personnel chaleureux et attentif à vos préférences, des chalets au cachet unique. La pourvoirie est membre de la Fédération des Pourvoiries du Québec FPQ.
La pourvoirie du Lac Croche est située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la route 170 reliant Sagard à Petit-Saguenay.
Coordonnées de la Pourvoirie du Lac Croche inc. :
140, rue Le Courtois, La Malbaie, Charlevoix
G5A 1K3
Site Web de la pourvoirie du Lac Croche : laccroche.com.
Lac Batiscan
Dans le territoire non organisé de Lac-Croche qui se rattache à la MRC de la Jacques-Cartier, ce plan d’eau tout en longueur, se situe à la limite sud-ouest de la réserve faunique des Laurentides. Alimenté principalement par la rivière Croche, le lac Batiscan déverse ses eaux dans la rivière Croche, le lac Batiscan déverse ses eaux dans la rivière aux Éclairs qui rejoint, 15 km à l’ouest, la rivière Batiscan. En 1873, l’arpenteur P.-H. Dumais écrivait que, des hauteurs du lac, on pouvait voir la chaîne de montagnes à l’ouest de la rivière Saint-Maurice, toute la superficie du lac Édouard, la vallée de la rivière Bostonnais et celle de la Métabetchouane.
Lac F.-X.-Lemieux
D’une superficie de 1,6 km carrés, le lac F.-X.-Lemieux se trouve dans la réserve faunique des Laurentides, à environ 75 km au nord-ouest de Québec. À proximité, les lacs Chapleau donnent naissance à la rivière Jacques-Cartier Nord-Ouest. Cette appellation honore la mémoire de François-Xavier Lemieux, sous-ministre des Terres et Forêts du Québec de 1924 à 1936. C’est son autorité qu’a été ouverte la route entre Québec et le Lac-Saint-Jean. Né à Québec en 1877, il étudie au collège des Jésuites à Montréal. Au terme de ses études, à l’âge de 23 ans, il entreprend une carrière dans la fonction publique du Québec. Il sera d’abord secrétaire d’Adélard Tugeon de 1900 à 1909, puis de Jules Allard de 1909 à 1919 et, enfin, d’Honoré Mercier fils jusqu’en 1924, tous trois ayant occupé successivement le poste de ministre des Terres et Forêts. Le lac est également connu sous les noms de Lac Lemieux, Lac des Îles et Lac des Sept Îles.
Canton de Perrault
À 50 km à l’est de La Tuque et à 20 km au sud de Lac-Édouard, prend place le canton de Perrault, proclamé en 1918, limité à l’ouest par la rivière Batiscan et, au sud, par la rivière aux Éclairs. La réserve faunique des Laurentides s’étend à l’est de ce territoire. Mentionné comme une nouvelle dénomination en 1916, dans “Nomenclature des noms géographiques de la province de Québec”, de la Commission de géographique, le toponyme a pris le nom de Joseph-François Perreault, père de l’agronomie au Canada.
Né à Québec en 1733, Perrault dut, en 1733, interrompre ses études au Séminaire de Québec pour rejoindre son père en Louisiane.
Après un séjour à Détroit (1779), il devint à Montréal l’agent de son oncle Baby, dit Dupéront, se spécialisa en comptabilité, fit des travaux de traduction et entreprit l’étude du droit. En 1795, Perrault était nommé protonotaire de la Cour du banc du roi et gardien des archives de l’état civil du district de Québec. Fonctionnaire consciencieux et respecté, il consacra une bonne partie de son énergie et de son talent au développement de l’éducation publique. Partisan de la gratuité scolaire pour les pauvres et de a neutralité confessionnelle., il fonda en 1821 la Société d’éducation du district de Québec puis, en 1832, une école pratique d’agriculture sur les bords de la rivière Saint-Charles. S’étant fait autant d’ennemis que d’amis chez les notables et au sein du clergé, on ne retint par sa collaboration, en 1836, lorsque fut entreprise la création d’écoles normales à Québec et à Montréal. “Père de l’éducation du peuple canadien”, tel est le titre que lui décernait, en avril 1844, le Journal de Québec dans sa notice nécrologique.
Rivière à Moïse
Long d’environ 18 km, ce cours d’eau arrose le territoire de la réserve faunique des Laurentides à quelque 80 km au nord-ouest de Québec. La rivière décharge les lacs Rainville, Fusain, Montendre et à Moïse dans la rivière aux Éclairs, au sud-ouest, là où cette dernière reçoit les eaux du lac Batiscan. Avec ses 8 km de longueur, le lac à Moïse est l’un des plus étendus de cette partie de la réserve.
En 1887, le rapport de l’arpenteur Félix Pagé indique bien la présence de la rivière et du lac à Moïse. Au mois d’août de cette même année, le notaire Édouard Panet de Saint-Raymond accompagné de trois amis pêcheurs se rendent au lac à Moïse, alors situé dans le Triton Tract, grand domaine privé appartenant depuis 1886 à Alexander Luders Light (1822-1894), ancien ingénieur en chef des chemins de fer au gouvernement du Québec. Pour ce faire, ils s’étaient assuré les services de quatre guides réputés, dont les excellents hommes de canot, Alexis et Moïse Noël. On a cru que le toponyme évoquait la mémoire de ce Moïse Noël, un Huron de Jeune-Lorette, aujourd’hui Wendake, mais rien n’est moins sûr. En 1893, Light convertit le Triton Tract en club de chasse et de pêche, le très sélect Triton Fish and Game Club. Quelques années plus tard des personnalités célèbres tant des États-Unis, de Grande-Bretagne que du Canada, telles que John Davison Rockefeller, Theodore Roosevelt, Wilfrid Laurier, Lomer Gouin et Winston Churchill fréquentèrent ce véritable paradis des pêcheurs. Le cours supérieur de la rivière entre le lac Montendre et le lac à Moïse a déjà porté le nom de Rivière Helen.
Lac aux Rognons
Le lac aux Rognons fait partie du cours supérieur de la rivière Métabetchouane, dans la portion sud-ouest de la r/serve faunique des Laurentides, à la limite nord de la MRC de La Jacques-Cartier. Il rappelle grossièrement la forme d’un rognon de castor notamment. Cet organe – le rein des animaux – est un mets apprécié des gourmets. La localisation excentrique du lac aux Rognons par rapport aux réseaux contemporains de circulation et d’activité se reflète par l’importance qu’avait cette nappe d’eau au cours des siècles passés. De temps immémoriaux, ce lac, signalé dans un rapport de l’arpenteur E. Casgrain en 1887, a constitué un jalon majeur des voies d’eau qu’empruntaient les Amérindiens entre la vallée du Saint-Laurent et du lac Saint-Jean.
Le fameux sentier des Jésuites du XVIIe siècle n’était autre chose que le chemin d’hiver des Montagnais ; les missionnaires passaient par le lac aux Rognons pour se rendre au lac Saint-Jean et à la baie d’Hudson. Les Hurons, transplantés dans la région de Québec au milieu du XVIIe siècle, ont dû s’introduire dans les territoires de chasse et de pêche des autres nations.
Les Algonquins ont accepté de se retrancher à l’ouest de la rivière Batiscan. Quant aux Montagnais, ils se désintéressaient de la région au nord de Québec, où le gibier diminuait à cause de la présence des colons français. Le lac aux Rognons, situé aux confins des territoires montagnais et huron, était fréquenté par les deux groupes. Au siècle dernier, la famille Gros-Louis, à qui le clan avait attribué ce territoire, tenait encore un campement sur les bords du lac aux Rognons, mais elle a dû graduellement l’abandonner après la création, en 1895, du parc des Laurentides, aujourd’hui la réservation faunique des Laurentides. Au Québec, on compte de nombreuses entités géographiques désignées par l’élément spécifique Rognon, notamment un lac et une rivière d’importance qui alimentent la rivière Batiscan.

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