Forêts de Charlevoix

Forêts de Charlevoix

La forêt couvre plus de 90% de la superficie totale de la région de Charlevoix, formée par l’impact d’une énorme météorite. Plus de 75% des forêts sont du domaine public, alors que 25% appartiennent aux développeurs privés. Remarquons que le Séminaire de Québec détient plus de la moitié de la forêt privée et plus de 15 % de l’ensemble du territoire forestier de Charlevoix.

La faune de ces forêts est typique de celle de la forêt boréale. Par exemple, on y dénombre des orignaux, des cerfs de Virginie et des caribous, introduits dans Charlevoix dans les décennies 1960 et 1970. Les caribous habitent dans le parc des Grands Jardins. La flore de ce parc est caractéristique de la toundra alpine, ce qui constitue un habitat favorable pour les caribous.

En ce qui concerne la faune marine, on distingue avant tout le béluga.

De nombreuses espèces de poissons habitent les lacs et les rivières de la région, dont la rivière du Gouffre qui prend sa source dans le lac des Cœurs, situé dans les environs du parc des Grands Jardins. Cette rivière est bien connue en raison de la présence dans ses eaux du saumon de l’Atlantique. La rivière du Gouffre coule sur 71 kilomètres. Charlevoix est également très connu des pêcheurs de la truite mouchetée (l’omble de fontaine).

Le littoral abrite une multitude d’oiseaux. On y trouve des canards, des goélands, des oies de neige, et plusieurs autres espèces.

La Réserve de la Biosphère de Charlevoix, administrée par la Corporation de la Réserve mondiale de la Biosphère de Charlevoix est un des vastes espaces protégés du Charlevoix.

Un vaste réseau de sentiers pédestres a été aménagé dans la région. On peut citer le sentier des Caps de Charlevoix qui relie la Réserve national de la faune de Cap Tourmente et la Forêt du Massif de Petite-Rivière-Saint-François, ainsi que le sentier de la Traversée de Charlevoix dans le Parc des Grands Jardins qui mène vers le Mont Grand-Fonds.

Le réseau de sentiers de Charlevoix fait partie du grand Sentier National et du Sentier Transcanadien.

Côté économie, les forêts sont une grande source de matière ligneuse qu’on croyait inépuisable. Cependant, aujourd’hui, la notion de développement durable prévaut. D’ailleurs, la popularité grandissante de l’utilisation du milieu forestier à des fins récréatives nous oblige à développer de nouvelles façons de penser et de faire.

refuge charlevoix
Refuge Charlevoix. Photo : © Tous droits réservés : Carol Proulx, cadrenature.blogspot.com.

Dans le cadre de cette nouvelle vision, le gouvernement du Québec, représenté par le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, a décentralisé la gestion des ressources forestières. C’est la MRC de Charlevoix qui s’est vu déléguer la gestion des forêts publiques, notamment la forêt du Massif, sur laquelle la MRC applique aujourd’hui un modèle de forêt habitée, concrétisant la mise en valeur intégrée de toutes les ressources de la forêt, tout en favorisant la participation de la population.

Mentionnons aussi Lac-Pikauba, le territoire non organisé de Charlevoix. Ce territoire ne possède aucun résident permanent et sa superficie occupe quelque 2 507 kilomètres carrés. Ce territoire a une vocation forestière et récréative et on y retrouve la Réserve faunique des Laurentides Moreau, la réserve écologique Thomas-Fortin et le Parc national des Grands-Jardins, ainsi que la ZEC des Martres, la Pourvoirie du Lac et la Traversée de Charlevoix. Ce territoire est parsemé de nombreux lacs et rivières. C’est une destination de choix pour les amateurs de grands espaces, randonneurs, campeurs ainsi que pêcheurs et chasseurs qui fréquentent ce territoire au cours des quatre saisons.

Dans les forêts de Charlevoix, un grand nombre de bâtiments, refuges, chalets et roulottes ont été construits et plusieurs autres projets sont en cours de réalisation.

Lac Arthabaska

Cette petite nappe d’eau du parc de conservation des Grands-Jardins, située au nord-ouest de la municipalité charlevoisienne de Saint-Urbain, se déverse dans la rivière Sainte-Anne. Propriétaire d’un camp de chasse et de pêche dans la région, l’avocat Joseph-Édouard Perreault (1874-1948) lui attribua ce nom en souvenir de la ville dans laquelle il avait exercé sa profession. Élu député à l’Assemblée législative en 1916, il représenta le comté d’Arthabaska jusqu’en 1936. En 1923, Perreault, alors ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries, et sont sous-ministre, Louis-Arthur Richard, participèrent activement à l’aménagement de ce territoire (ils aimaient y chasser et pêcher). À cette époque, la région du lac Arthabaska faisait partie du parc des Laurentides. Au début du XXe siècle, cette étendue d’eau était connue sous le nom de Lac de la Cabane. C’est en 1923 , à l’instigation du sous-ministre Richard, que le spécifique Arthabaska apparaît sur les cartes, à côté de l’ancien nom qu’il remplace progressivement à partir de 1927. Un camping est aménagé aux abords du lac qui fait partie d’un réseau se prêtant bien au canotage.

Lac S

Le lac S se trouve à l’extrémité ouest du parc régional des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, sur le territoire de la MRC de Charlevoix, à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Clermont. Vus du haut des airs, les pourtours du lac, qui totalise 1,8 kilomètres carrés de superficie, paraissent serpenter en courbes irrégulières traçant la lettre S, ce qui justifie le toponyme inscrit notamment sur un plan de l’arpenteur Gastonguay en 1936.

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Forêt charlevoisienne. Photo : © GrandQuebec.com.

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