Église de Saint-Irénée

Église paroissiale de la municipalité de Saint-Irénée

Bénie en 1845, l’église de la municipalité de Saint-Irénée, dans Charlevoix, à environ 35 kilomètres de Baie-Saint-Paul, nous rappelle le célèbre téléroman Le Temps d’une paix. En effet, le site fut le lieu de tournage de cette populaire série télévisée québécoise.

D’allure très sobre, l’élégante église catholique, toute blanche, construite en bois, offre une vue exceptionnelle de son promontoire.

L’’église et le presbytère furent construits entre 1842 et 1844 selon les plans de l’entrepreneur Jules Trudel. La forme de sa voûte est en arc surbaissé et son plan au sol est croix latine avec un chœur. L’église comprend une nef à un vaisseau, ainsi qu’une tribune arrière.

L’orgue Casavant y fut installé en 1945. Un cimetière se trouve à côte de l’église. Ici, le calme des lieux et le spectaculaire voisinage du fleuve Saint-Laurent retiennent l’attention depuis longtemps.

Coordonnées de l’Église Saint-Irénée :

115, rue Principale
G0T 1V0
Saint-Irénée

Téléphone de l’église : 418 452-3263.

Village de Saint-Irenée-les-Bains

Ce lieu de villégiature renommé, situé à 12 km au sud-ouest de La Malbaie, fait partie de la municipalité de la paroisse de Saint-Irénée. Saint-Irénée-les-Bains doit donc la première partie de son nom à la paroisse de Saint-Irénée. On l’a érigé civilement en 1843, et la seconde à la présence d’une grève sablonneuse, propice aux bains d’eau salée, glacée et réputée curative.

La dénomination remonte au plus tôt à 1902, soit l’année de l’ouverture d’un bureau de poste qui ferma ses portes en 1970. Au début du XXe siècle, quelques personnalités possédaient leur villa à Saint-Irénée-les-Bains, dont sir Rodolphe Forget, financier et homme politique. Les constructions qui restent de son domaine et de sa villa nommée Gil’Mont servent, depuis 1977, à la diffusion des arts d’interprétation.

Son domaine comprenait, outre sa villa, une serre, des écuries et un poulailler de 60 m de longueur. De sa villa, on accédait par un corridor souterrain, à une salle de quilles, à une salle de billard et à une piscine de marbre. « Une des curiosités intéressantes de l’endroit », comme le signale Alphonse Leclaire en 1906 dans « Le Saint-Laurent historique, légendaire et topographique ». Désignant une partie de l’agglomération de Saint-Irénée, le toponyme comportant l’allusion aux bains a surtout une valeur historique. Son usage est devenu assez rare.

eglise st irénée
Photo de l’église de Saint-Irénée : © Fondation du patrimoine religieux du Québec.

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