Charlevoix

Charlevoix

La région touristique de Charlevoix est située au nord-est de Québec, à une heure de voyage de la capitale de la province. Elle s’étend sur un territoire de six mille kilomètres carrés en plein coeur du bouclier canadien, le plus vieux sol de notre planète. Cette région hospitalaire dont les paysages ont séduit un grand nombre d’artistes peintres, musiciens, écrivains, poètes, allie en parfaite harmonie la dualité nature et culture.

La région de Charlevoix est parsemée de vallons et de falaises. D’exceptionnelles forêts boréales couvrent l’intérieur des terres, et c’est pourquoi elle fut classée Réserve mondiale de la biosphère par l’Unesco en 1989.

Les scientifiques disent que suite à l’impact d’une météorite géante, Charlevoix est un immense cratère, l’un des plus grands de la planète, alors le caractère extravagant du paysage montagneux de la région est dû à cet impact causé par une météorite de 15 milliards de tonnes, il y a 350 millions d’années. Ce cratère s’étend sur 56 kilomètres, de l’ouest de Baie-Saint-Paul à l’est de La Malbaie. Par ailleurs, les diverses glaciations ont modelé la région, laissant un impressionnant front rocheux aux Palissades, près de Saint-Siméon, et des dépôts morainiques au lac Nairn, près de Saint-Aimé-des-Lacs.

Son relief est abrupt et plusieurs endroits sont d’accès difficile. De nos jours, l’implantation humaine se limite aux sites côtiers en bordure du fleuve Saint-Laurent, et à quelques rares villes à l’intérieur des terres.

Ça et là, de coquets villages se dressent à flanc de montagne qui se jettent en cascades dans les eaux salées du Saint-Laurent et qui offrent des panoramas saisissants où se côtoient la mer et la montagne. Charlevoix présente d’ailleurs une faune et une flore exceptionnelles. Sur les sommets du secteur des montagnes, dans le parc national des Grands-Jardins, on retrouve la taïga à seulement 120 kilomètres de la ville de Québec. Le caribou et le grand loup, son prédateur, y vivent, coexistence inusitée à ces latitues. Non loins, dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie se dressent les plus hautes parois rocheuses de l’Est canadiens. Au fait, la flore d’ici est dominée par la forêt boréale.

Au confluent de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-laurent, dans une partie importante du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, où se mèlent l’eau douce et l’eau salée, on peut observer une demi-douzaine de grandes baleines migratrices, des phoques, des oiseaux marins… De nombreuses croisières permettent d’aller admirer le ballet aquatique de ces géants des mers ou encore de découvrir la splendeur d’un des plus beaux fjords du monde, le fjord du Saguenay.

La région doit son nom au père François-Xavier de Charlevoix, jésuite et premier historien officiel de la Nouvelle-France.

Plusieurs peintres et écrivains du Québec ont fait de Charlevoix leur refuge. De plus, cette région agricole a développé un réseau d’accueil exceptionnel grâce à ses nombreux hôtels, gîtes et auberges, et à son excellente cuisine.

Baie-St-Paul. Photo : © Tous droits réservés : Carol Proulx.

Voir aussi :

• Biographie du père Charlevoix
  
• L’économie de Charlevoix
• Baie-des-Rochers
• Domaine Forget
• Festival du Domaine Forget
• La nature dans Charlevoix
• Forêts de Charlevoix
• Île-aux-Coudres
• Maison René Richard
• Palissades de Saint-Siméon
• Parc Mont-Grand-Fonds
• Port-au-Persil
• Port-aux-Quilles
• Route des Montagnes
• Sentier des Caps
• Sentiers Les Palissades
• Symposium de Baie-Saint-Paul