MRC de L’Érable

Municipalité régionale de comté de L’Érable

La Municipalité régionale de comté de L’Érable (code géographique 320) qui fait parte de la région administrative du Centre-du-Québec, occupe une superficie d’environ 1292 kilomètres carrés. Sa population tourne autour 23 mille résidents.

La MRC de L’Érable est composée de 11 municipalités. Deux villes, soit Plessisville et Princeville, regroupent à elles seules, la plupart des services et entreprises de la MRC et comptent près de 65% de la population.

Par contre, plus de 95% du territoire de la MRC est consacré aux activités agro-forestières. Cette vocation agricole et forestière, ainsi que les activités touristiques sont la base des revenus de la MRC et du développement socio-économique.

Aujourd’hui, la MRC de L’Érable souffre le même processus inquiétant de la migration négative, propre des régions – ressources québécoises qui connaissent une diminution constante de population. Cependant, selon les prévisions de l’Institut de la statistique du Québec, la population augmentera légèrement dans les prochaines années.

La MRC de L’Érable est conscient de la situation, alors les efforts sont entrepris par renverser le processus. Si vous êtes un nouveau arrivant au Québec, par exemple, vous serez intéressé à apprendre que la situation de l’emploi dans L’Érable se compare avantageusement à celle des autres MRC de la région ou à l’ensemble du Québec, parce la MRC de l’Érable possède le taux de chômage le plus bas de la région, même si le taux de chômage chez des jeunes est plus élevé par rapport à l’ensemble de la population.

Dans le marché du travail, c’est le secteur primaire, notamment, l’agriculture, qui prend une place importante. Dans la MRC de L’Érable, ce secteur occupe 13 %, tandis que pour la région du Centre-du-Québec, cette proportion est de 9 % et pour l’ensemble du Québec, elle est de 3,4%.

Plus de 35% de la population en emploi sont occupés dans le secteur secondaire (plus de 21 pour l’ensemble du Québec) .

Dans le secteur tertiaire, travaillent 51 % employés (60 % dans le Centre-du-Québec et plus de 75 % au Québec).

Notons finalement que l’activité économique de l’Érable est axée sur la route 116. Par exemple, plus de 90% des emplois manufacturiers dans la MRC sont localisés le long de cette route.

Pour contacter la MRC de l’Érable :

1783, avenue Saint – Édouard, bureau 300
Plessisville
Québec
G6L 3S7

Téléphone : 819 362-2333

Site Internet de la MRC de l’Érable : erable.ca

Village de la municipalité de Notre-Dame-de-Lourdes, situé sur la rive nord de la rivière Bécancour. Cette petite agglomération à vocation agricole possède une église et quelques services, notamment le bureau de poste désigné Lourdes depuis son ouverture en 1882. L’endroit d’abord servi de site à une petite gare de la Lotbinière and Megantic Railway. Le nom de Notre-Dame-de-Lourdes a été donné à la mission en 1889 à la suggestion de l’abbé Laliberté, aumônier de l’archevêché de Nicolet qui, à la suite d’un pèlerinage au sanctuaire de Lourdes, en France, trouvait beaucoup de ressemblance entre ce village et l’endroit de la Vierge qui apparut à Bernadette Soubirous, en 1858.

Municipalité de Villeroy, note historique

À une vingtaine de kilomètres au nord de Plessisville et sensiblement à même distance de Laurierville, plus au sud-est, on retrouve la municipalité de Villeroy qui occupe le secteur nord-ouest de la MRC de l’Érable. Née au début du XXe siècle, cette localité comptait seize familles en 1905 et démarra avec la fondation de la paroisse de Saint-Phileas en 1902. Érigée canoniquement en 1924, elle se verra reconnaître civilement l’année suivante. Le nom retenu constitue un hommage de reconnaissance à l’endroit de l’abbé Phileas Fillion, né en 1868, professeur au Séminaire de Québec (1893-1895), qui fonde la desserte qui porte son nom en 1902. L’appellation Villeroy, d’abord attribuée en 1906 au bureau de poste qui entre en service en 1900 sous la dénomination obscure de Mullock, coiffera la municipalité créée en 1924. Celle-ci enchâsse le souvenir de monseigneur Paul-Eugène Roy, qui deviendra évêque de Québec en 1925, qui, dès 1901, incitait les gens de l’endroit à bâtir une chapelle de même que celui d’Édouard-Filionce Roy, chef de gare et principal organisateur de la mission. On a longtemps vu dans cette appellation la version française de Kingsbury, nom primitif des lieux, ainsi dénommées en l’honneur de Charles King – à rapprocher de l’anthroponyme Roy et du mot roi! – dont la compagnie était propriétaire de la seigneurie au moment de la construction du chemin de fer L’Intercolonial, à la fin du XIXe siècle. Il est possible que la dénomination Kingsbury ait été écartée pour pallier toute confusion avec la municipalité de village homonyme dans Richmond, créée en 1890. La localité sera presque entièrement détruite en 1921 par un violent feu de forêt, mais la population locale lui redonnera vie grâce à son courage et à sa ténacité.

         Code                                     Municipalité

• 32058                                     Inverness
• 32072                                     Laurierville
• 32065                                     Lyster
• 32080                                     Notre-Dame-de-Lourdes
• 32040                                     Ville de Plessisville
• 32045                                     Paroisse de Plessisville
• 32033                                     Princeville
• 32023                                     Sainte-Sophie-d’Halifax
• 32013                                     Saint-Ferdinand
• 32050                                     Saint-Pierre-Baptiste
• 32085                                     Villeroy