
Église de Sainte-Monique
C’est le 25 octobre 1842 que Mgr. Joseph Signay, archevêque de Québec, appose sa signature au décret d’érection en paroisse religieuse de Sainte-Monique-de-Nicolet. L’abbé Michel Forgues, son premier curé, n’y arrive cependant qu’en octobre 1848 et il célèbre la première messe au presbytère, construit en bois au cours de cette année. Ce presbytère sert de chapelle temporaire dans l’attente de la fin des travaux de construction de l’église.
La construction de la première église de la paroisse est parachevée en 1849, mais le 2 avril 1890, le feu détruit l’église, la sacristie, le presbytère et les dépendances de la fabrique.
Le contrat de la construction de la nouvelle église et de la sacristie est accordé à l’architecte-entrepreneur Louis Caron, de Nicolet. L’église est bénie par Mgr Elphège Gravel, évêque de Nicolet, le 29 mai 1893. Le presbytère y est également construit.
La nouvelle église, construite en pierre au coût de 40 000$, mesure 76,2 mètres (250 pieds) de longueur sur 20,4 mètres (67pieds) de largeur. La nef contient 576 places et son jubé 220 places, sans compter la tribune de l’orgue, logée plus haut, à un deuxième jubé.
Un carillon de trois cloches de fabrication française et achet, au coût d’environ 1 500$ est installé au clocher.
Dès 1905, on note que la façade de l’édifice pourrait s’écrouler. Pour résoudre ce problème, il est décidé de remplacer la monture des cloches et d’exécuter un second drainage autour de l’église, mais la même situation est remarquée en 1916 alors que la façade de l’église penche dangereusement. En 1926, suite aux suggestions des architectes Gauthier et Daoust, l’édifice subit des réparations majeures et en 1948, des dépenses sont engagées visant à réparer des faiblesses structurelles du bâtiment.
En 1984 et 1985, l’intérieur et l’extérieur de l’église sont peints à nouveau, un clocher en fibre de verre remplace l’ancien, fait de bois et recouvert en tôle. Les portes et fenêtres sont remplacées et le portique intérieur est aménagé.
L’orgue actuel est le troisième instrument de la paroisse. Le premier fut acheté en 1871, pour la somme de 1000$. Le deuxième instrument, un orgue Mitchell, acheté en 1878, pour la somme de 1 700$, fut partiellement détruit lors de l’incendie de 1890.
À l’automne de 1890, le nouvel instrument incorpore la tuyauterie de l’ancien orgue sauvée du feu. Sa construction est réalisée par Eusèbe Brodeur, un facteur d’orgues de Saint-Hyacinthe, au coût de 1 600$. Il comporte 21 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier et une console renversée.

Église de Sainte-Monique. Source de la photo : Inventaire des lieux de culte du Québec
Coordonnées de l’église de Sainte-Monique :
165, rue Principale
J0G 1N0
Sainte-Monique.
Municipalité de Sainte-Monique
Circonscrite de toutes parts par le territoire de la municipalité de la paroisse de Sainte-Monique, dont elle a été détachée en 1922, la municipalité du village de Sainte-Monique occupe un minuscule espace, près de soixante fois plus exigu que celui de la municipalité mère. Le village s’est développé autour d’une ancienne gare de l’Intercontinental, aujourd’hui le CN. La rivière Nicolet limite le territoire au sud. Les autorités municipales locales ont adopté, pour leurs concitoyens, en 1986, un nom collectif identique à celui des gens qui habitent la municipalité de paroisse, Monquois, soulignant ainsi un fort sentiment d’appartenance à un espace de terre commun.
Voir aussi :
Bonjour,
J’aimeais savoir si l’église Sainte – Monique est une église catholique ?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse !
Bonne journée !
Bonjour Noémie.
Avez-vous lu le texte? Bien sûr que les paroissiens et leur curé sont des Catholiques.