
Ancienne ville d’Arthabaska
L’ancienne ville d’Arthabaska fait partie de la ville de Victoriaville, située au cœur de la région des Bois-Francs (MRC d’Arthabaska).
Le nom Arthabaska avait été suggéré par John Gregory, marchand de la Compagnie du Nord-Ouest, qui avait acquis ici un vaste terrain vers la fin du XIXe siècle et l’a nomma Athabaska.
Le « r » fut rajouté l’année même de sa proclamation en 1802 sur la carte du canton dessinée par l’arpenteur John Kilborne (ou par l’arpenteur Joseph Bouchette, selon une autre version). Ce mot vient du mot cree « Ayabaskaw », qui veut dire « place des joncs et des bruants » ou tout simplement « là où il y a des roseaux, du jonc ».
Il est aussi le nom de la rivière et du lac Athabasca, au nord de la Saskatchewan et de l’Alberta. On dit que ce nom rappelle à M. Gregory cet immense lac, où il a passé ses hivers pour la Compagnie du Nord-Ouest. Notons que le canot rabaska provient du même mot cri.
Arthabaska devient alors le nom officiel du nouveau township ou canton et ce nom constitue l’un des rares toponymes d’origine amérindienne dans la région des Bois-Francs.
Le fondateur de la ville, Charles Beauchesne, y arrive en 1834 et est impressionné par la taille des arbres et la qualité du sol.
Dès 1853, la municipalité s’appelle d’abord Saint-Christophe-d’Arthabaska. Le canton que le chemin de fer rend plus accessible, devient un district judiciaire en 1858 et la même année, on y détache un village, Arthabaskaville, complètement encerclé par Saint-Christophe-d’Arthabaska. Sa configuration a toutefois change au fil des ans, car en 1861, Victoriaville s’en détache et, en 1890, Sainte-Victoire-d’Arthabaska.
Les premières entreprises qui s’y implantent produisent de la potasse et du sirop d’érable. En 1882, on trouve dans la ville des tanneries, des manufactures de cigares, des scieries et des minoteries.
À la fin du XIXe siècle, après l’inauguration du Couvent d’Arthabaska, en 1870 et du Collège commercial d’Arthabaska, en 1872, la ville devient un centre scolaire et culturel, fait confirmé par l’ouverture du Collège Saint-Joseph, en 1905 fait de cette ville un centre culturel et scolaire. D’ailleurs, l’arrivée d’avocats, de notaires et d’autres professionnels transforme le paysage culturel et fait du village un endroit où fleurit l’élite intellectuelle.
En 1903, le village est incorporé en ville d’Arthabaska. On commence à l’appeler la capitale des Bois-Francs.
La fabrication de meubles apparaît à Arthabaska vers 1948. De grandes usines de transformation du bois d’œuvre s’y installent et un grand nombre de fermes laitières voit le jour donné que la ville est située au cœur d’une région laitière.
Enfin, en 1993, Victoriaville, Sainte-Victoire-d’Arthabaska et Arthabaska se regroupent pour former la ville actuelle sous le nom de Victoriaville.
C’est à Arthabaska que Sir Wilfrid Laurier (1841-1919) commence sa carrière de juriste. La résidence qu’il avait construite au début de sa carrière, à la fin des années 1860, a été désigné un site historique national en 2000 et héberge aujourd’hui un musée, consacré à cet homme politique, le tout premier premier ministre francophone du Canada.
C’est également à Arthabaska que naît le peintre Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté (169-1937), dont la carrière est lancée avec l’appui de Wilfrid Laurier). D’ailleurs, la ville devient la terre d’adoption de diverses personnalités, notamment du député Armand Lavergne (1880-1935) et du poète Adolphe Poisson (1849-1922).

Château Laurier, carte postale ancienne. Image libre de droit.
Pour compléter la lecture :
- Victoriaville
- La croix du Mont Arthabaska
- Parc du Mont Arthabaska
- Historique d’Arthabaska
- Région de Bois-Francs
SUR LA PHOTO MONTRÉE EN HAUT VOUS DITES CHATEAU DE SIR WILFRID LAURIER ,ALORS MOI ÉTANT RÉSIDENT DE LA VILLE D’ARTHABASKA CETTE PHOTO N’EST PAS LE CHATEAU DE WILFRID LAURIER MAIS PLUTOT LE CHATEAU LAURIER ,MAIS PAS OU A RÉSIDÉ LAURIER
Quand je lis l’histoire d’arthabaska et que l’on dit fait partie de la ville voisine soit la ville de victo ,car on n’est pas capable de dire le nom exact soit celui de la reine Victoria peut être par gêne je ne sais pas ,dans tout cela quand il y a quelque chose qui se passe dans notre secteur soit arthabaska on fait tout pour ne pas nommer ce nom ,car il ne faut pas oublier que depuis la fusion il y a 3 secteurs dans cette nouvelle ville soit arthabaska Sté victoire d’arthabaska et Victoriaville ce que semble oublier cette nouvelle ville eux qui se plaisent à dire que cette ville à 150 ans ! À ce que je sache cette nouvelle ville à été fusionnée en 1993 ,pourquoi toujours oublier ce secteur d’arthabaska ne fait-il pas partie de l’histoire du Canada et du québec et ce secteur à 10 ans de plus que la ville voisine ,pour revenir aux gens qui se plaisent à dire que la ville de Victoriaville à 150 ans que diront-ils quand la nouvelle ville formée en 1993 aura. 100 ans heureusement ses gens ne seront plus la ,et la nouvelle génération pourra rétablir la vraie histoire ,quand je regarde la ville de Lévis eux n’agissent pas comme ici et c’est la même chose pour la ville de terrebonne eux mentionnent le passé de leur ville et mentionne a la fin la nouvelle. à dix ans quand on veut relater le passé de chaque ville on agit. Comme cela on ne pense pas comme la ville de Victoriaville qui ne pense. Seulement à elle
Malheureusement, toute l’histoire de notre passé a commencé à être mise à l’ombre, prête à disparaître et le phénomène n’est pas prêt de s’arrêter. Quand les plus anciens auront disparus, la fierté mal placée ouvrira grandes les portes aux inventions et médailles honorifiques mensongères. C’est le long parcours inchangé de l’humanité. Quelle honte.