
ZEC Batiscan-Neilson
Située dans la région de Portneuf, la ZEC Batiscan-Neilson est facilement accessible aux amateurs de la nature qui viennent y pratiquer la pêche, la chasse ou la villégiature. Cette Zoné d’exploitation contrôlée d’une superficie de 878 kilomètres carrés compte 354 lacs. Elle accueille chaque année plus de 50 000 utilisateurs.
Une telle fréquentation alliée à un budget d’opération dépassant le demi-million de dollars font de la ZEC Batiscan-Neilson le plus important organisme de ce genre au Québec.
C’est sous la dénomination Association sportive Batiscan-Neilson de la région Saint-Raymond inc. que l’organisme a été constitué, le 8 mai 1978. Aujourd’hui, l’association est formée de 10 administrateurs bénévoles et emploie en moyenne 25 personnes chaque année. Les efforts constants du personnel se traduisent par un apport économique de plus d’un million de dollars annuellement dans le milieu.
La plupart des plans d’eau qui parsèment ce territoire sont accessibles en véhicule automobile et des quais sont aménagés sur certains d’entre eux. Au total, 14 lacs sont réservés à la pêche à la mouche. Les mordus de la pêche peuvent pêcher l’omble de fontaine.
Pour ce qui est des embarcations à louer, une trentaine de plans d’eau comptent d’une à trois embarcations.
Cette ZEC est située à environ 65 kilomètres de ville de Québec.
Coordonnées de la ZEC Batiscan-Neilson :
100, avenue St-Jacques, bureau 2
St-Raymond
G3L 3Y1
Site Web de la ZEC Batiscan-Neilson :
Rivière Batiscan
Prenant naissance dans la région du lac Édouard, dans les Laurentides, la rivière Batiscan coule sur une longueur de 177 km. Elle reçoit les eaux de nombreux tributaires, notamment, dans son cours supérieur, les rivières aux Éclairs et Jeannotte. Elle arrose, dans sa partie aval, Saint-Narcisse et Sainte-Geneviève-de-Batiscan avant de se jeter dans le Saint-Laurent, à Batiscan. Son bassin couvre une superficie de 4 688 km2.
Canton Trudel
Ce canton, situé à 35 km au nord-est de La Tuque est baigné, à l’est, par la rivière Batiscan et à l’ouest par le lac Édouard, de même que par un segment de la rivière Jeannotte qui rejoint le premier cours d’eau plus loin au sud. Ces deux rivières drainent et part et d’autre les nombreux lacs qui parsèment un terrain montueux caractéristique des Laurentides. Outre le hameau de Sanford, on trouve un arrêt ferroviaire, Lac-aux-Perles, près de la Batiscan. Le nom de ce territoire provient de celui de François-Anselme Trudel (1838-1890), né à Sainte-Anne-de-la-Pérade, avocat admis au bureau de la province du Canada en 1861. Petit-fils du député Olivier Trudel, il était lui-même député conservateur de la conscription de Champlain (1871-1875), à la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada lorsqu’il fut nommé sénateur de la division de Salaberry en 1873.. Fondateur du journal ultramontain l’Étendard (1883-1893), dont il assume la direction jusqu’en 1890, il est l’auteur de nombreux articles et d’un ouvrage – en réalité, un mémoire intitulé Nos Chambres Hautes : Sénat et Conseil législatif (1880). Il y prétend que ces deux Chambres sont un rempart efficace contre le libéralisme montant. Le canton a été proclamé en 1889.

La frayère. Source de la photo : Site Web de la ZEC Batiscan-Neilson.
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