Val-Bélair

Val-Bélair (secteur de Québec)

Val-Bélair est une ancienne municipalité devenue aujourd’hui un secteur de la ville de Québec, qui fait partie de l’arrondissement Laurentien. Val-Bélair a fusionné avec Québec le 1er janvier 2002. Elle regroupe plus de 23 mille résident sur un vaste territoire de 69 kilomètres carrés.

Bélair est connu au Québec depuis 1682, année de la concession de la seigneurie de Bélair à Guillaume Bonhomme. Les terrains restent vacants ou presque jusqu’au début du XXe siècle, quand cet endroit devient un lieu de villégiature.

C’est en1900 que l’on trouve une centaine de familles le long du rang Lamontagne O et en 1908 l’abbé Amédé Boutin entreprend la construction de l’Eglise de St-Gérard. La première messe fut le 27 juin 1909. Notons que Lamontagne O est la plus ancienne rue de Val-Bélair avec la rue Amiral.

C’est dans les années 1910 que les citoyens de Québec y font construire les premiers chalets le long d’un chemin qui deviendra plus tard le boulevard Pie-XI. Puis des familles y construisent leurs résidences principales et, en 1933, la municipalité de Val-Saint-Michel est constituée. La municipalité voisine de Saint-Gérard-Majella est incorporée en ville en 1965, et son nom est modifié en Bélair.

Lors de la Deuxième guerre mondiale, il y a à Bélair et Val-Saint-Michel plusieurs usines d’armement, et on y établit une base militaire.

Après la guerre, c’est encore un lieu la villégiature, malgré les dettes des deux municipalités. (généralement, les usines d’armements rapportent de nombreux profits aux municipalités, mais Bélair et Val-Saint-Michel avaient surtout des dettes).

Le 1er janvier 1974, après la fusion entre Bélair et Val-Saint-Michel, la nouvelle municipalité prend le nom de Val-Bélair. Aujourd’hui, Val-Bélair est en fait une banlieue de Québec.

Comme dans bien des villes de cette surprenante planète, on trouve à Bélair des centres commerciaux et de nombreux restaurants et commerces. Ils sont surtout situés sur le boulevard Pie-XI, tandis que les quartiers résidentiels se dressent principalement à l’ouest de ce même boulevard.

Le parc industriel de Bélair se trouve au nord de l’avenue Industrielle, entre le Boulevard Pie-XI et l’autoroute Henri-IV.

Parmi les attraits de cette ville, on remarque: la piste cyclable du Corridor des cheminots aménagée sur l’ancienne voie ferrée qui mène au centre-ville de Québec; le mont Bélair; plusieurs parcs et jardins dont le parc de détente Belle-Eau aménagé autour d’un petit lac. C’est au parc La Chanterelle que les Fêtes de Val-Bélair ont lieu chaque année, le 24 juin, ainsi que les Olympiades Optimistes, une activité sportive pour les enfants.

On dit parfois que Val-Bélair deviendra la prochaine Silicon Valley de l’industrie militaire grâce à des investissements de plusieurs dizaines de millions de dollars. On s’attend en effet à ce que 500 à 1000 chercheurs et techniciens viennent s’établir dans le Technopôle Défense et Sécurité, un regroupement d’entreprises spécialisées dans les produits militaires et de sécurité.

Mont Bélair

Cette importante élévation de 485 m domine le paysage du territoire de la communauté urbaine de Québec dans sa partie ouest. Situé dans le secteur de Val-Bélair de la ville de Québec, ce mont fait partie d’un massif montagneux servant de contreforts aux Laurentides. Son nom rappelle que la seigneurie Guillaume-Bonhomme, concédée à Guillaume Bonhomme en 1682 par le gouverneur Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre et l’intendant Jacques de Meulles, a été connue aussi sous les noms de Montagne à Bonhomme et Bélair, bien qu’il existait à proximité une autre seigneurie Bélair., aux Écureuils dans Portneuf. C’est sous le nom de Bonhomme que le mont a été désigné originellement, appellation confirmée d’ailleur dans un aveu et dénombrement (1733) portant sur le « fief vulgairement appelé Bélair autrement la Montagne à Bonhomme ». Le spécifique Bélair désigne aussi, dans les environs, un ruisseau, un secteur, un lieu-dit et un chemin.

Mont Roland-J.-Auger

Cette entité orographique s’élève à 335 m d’altitude dans la partie nord-ouest de la municipalité de Val-Bélair et à près de 20 km au nord-ouest de Québec.

Roland-J. Auger naît à Québec le 2 août 1920. Intéressé par la généalogie, Auger occupe en 1953 le poste de secrétaire de la Société généalogique canadienne-française de Montréal, et administre « Mémoires », la revue de cet organisme. En 1962, il entre aux Archives Nationales du Québec et monte, de toutes pièces, la section de généalogie. Six ans plus tard, il fonde la « French Canadian  and Acadian Genealogical Review ». Il publia, entre autres, « La Grande Recrue de 1653 » (1955), portant sur les 153 engagés par Maisonneuve au nom de la Compagnie de Montréal, « Comment retracer ses ancêtres » (1970) et « Vieilles familles de France en Nouvelle-France » (1976). Récipiendaire de prix et de distinctions, il meurt à Québec , le 23 juin 1982. Un an plus tard, dans le cadre de son programme de désignations commémoratives, la Commission de toponymie nomme un mont en son honneur.

Voir aussi :

• Beauport
• Cap-Rouge
• Charlesbourg
• Deschambault
• Grondines
• L’île d’Orléans
• Arrondissement Laurentien
• Arrondissement de Limoilou
• Sainte-Foy-Sillery
• MRC de Charlevoix
• MRC Côte-de-Beaupré
• MRC de La Jacques Cartier
• MRC de Portneuf
• 400 ans