Un petit tour dans Québec
On entre par la porte Saint-Jean, reconstruite et modifiée à plusieurs reprises au fil des ans.
À votre gauche est situé le parc de l’Artillerie, où les bâtiments abritèrent des troupes françaises, anglaises et canadiennes depuis le XVIIe siècle. Un centre d’interprétation s’y trouve.
La rue Saint-Jean, qu’on voit en face, est remplie par la foule pendant les week-ends. À votre droite, la rue d’Auteuil monte jusqu’à la Citadelle, où des maisons colorées se serrent les unes contre les autres. Au bout de la rue, nous tournons à gauche pour pénétrer dans l’avenue Saint-Denis.
D’abord, l’église Unie Chalmers–Wesley, érigée en 1853, nous accueille chaleureusement, puis nous suivons l’avenue Saint-Denis et arrivons à un point d’observation idéal sur le Vieux-Québec et le fleuve.
Le Château Frontenac, la terrasse Dufferin, la basse ville avec la place Royale, le port et les traversiers qui relient Québec à Lévis sont en face, tandis qu’au loin on distingue l’île d’Orléans avec le pont qui relie l’île à Québec.
L’avenue Sainte-Geneviève court en parallèle à Saint-Denis. Si on la suit, on aboutit au Jardin des Gouverneurs, présentant de nombreux spectacles en saison estivale. Le jardin s’ouvre sur la terrasse Dufferin.
La terrasse nous mène jusqu’à la Citadelle par la promenade des Gouverneurs. De cette façon, on arrive aux plaines d’Abraham.
Puis, on se dirige vers le Château Frontenac, édifié en 1893 et complété par une tour centrale en 1925.
De l’autre côté du Château Frontenac se trouve la place Armes. Près du monument en l’honneur de Samuel de Champlain, au bout de la terrasse Dufferin, des calèches vous invitent à la promenade.
On descend la rue du Fort puis on tourne sur la droite dans la Côte de la Montagne, conçue par Champlain comme la première voie d’accès entre la Basse et la Haute-Ville.
À mi-côte se présente le célèbre escalier Casse-Cou, prolongé par la rue Petit–Champlain avec de nombreuses boutiques. On peut revenir en arrière par le boulevard Champlain. Dans un tournant, se dresse la maison Chevalier, datant de l’année 1752, composée de trois bâtiments distincts avec des toits rouges. La maison abrite un musée de meubles québécois. Ici commence le quartier de la place Royale.
Prenez la rue Notre-Dame et tournez à droite dans la rue Sous-le-Fort, à l’extrémité de laquelle se trouve la Batterie royale.
La rue Saint-Pierre est bordée d’anciennes maisons. La petite ruelle à gauche débouche sur la Place Royale, où surgit l’église Notre–Dame–des-Victoires.
Après avoir sillonné la place Royale, vous pouvez revenir en haut de la Côte de la Montagne, à pied ou en empruntant le funiculaire situé au bas de l’escalier Casse-Cou. Il est aussi possible de continuer dans la rue Saint-Pierre, puis de tourner à gauche dans la rue Saint-Paul, où l’on trouve le plus grand nombre de magasins d’antiquités à Québec.
Vous reviendrez à l’intérieur des murs du Vieux-Québec en tournant à gauche dans la rue Saint-Thomas, puis en remontant la côte de la Canoterie. Une fois en haut, prenez la rue des Remparts vers la gauche. Plusieurs canons y sont installés. On longe le séminaire de Québec par la rue Port-Dauphin et on se retrouve au sommet de la Côte de la Montagne.
D’ici, on prend la rue Buade jusqu’à la rue du Trésor. Dans la rue Sainte-Anne se trouve la cathédrale anglicane de la Sainte-Trinité, construite en 1804.
Au bout de la rue Sainte-Anne, prenez à gauche la rue Desjardins et vous arrivez au couvent des Ursulines, avec sa chapelle et son musée. On continue la rue Desjardins puis on prend à droite la rue Saint-Louis, avec ses nombreux restaurants.
Tout au bout de la rue se trouve la porte Saint-Louis. Tournez à droite et descendez la rue Sainte-Ursule. Vous voici revenu dans la rue Saint-Jean. La rue Saint-Stanislas monte vers l’église presbytérienne Saint-Andrews.
La rue Saint-Jean devient la côte de la Fabrique et aboutit à la basilique Notre-Dame, la cathédrale de Québec. À côté se trouve le Séminaire.
En sortant, empruntez la rue Sainte-Famille, à droite, puis la rue Couillard, à gauche, étroite et tortueuse. Une fois au bout de la rue Couillard vous apercevez, face à vous, la porte Saint-Jean, qui fut le point de départ de notre itinéraire.
L’avenue L’Assomption s’est déjà appelée boulevard Taschereau en l’honneur de l’ancien premier ministre et côte Wood, au XIXe siècle, non pour évoquer la présence d’un bois, mais plutôt à la mémoire d’un marchand de Sillery du nom de Robert Wood.
Vous pouvez maintenant vous reposer dans un des nombreux cafés de la vieille cité.
Voir aussi :
- Lieu historique Cartier-Brébeuf
- Les rues de Saint-Roch
- Site du Palais de l’Intendant
- Caves voûtées
- Quartier du Palais
- La Voirie et le Voyer
- Noms des rues
- Basse-Ville
- Haute-Ville
- Histoire de St-Roch
- Séminaire de Québec
- Rue Sous-le-Cap
- Rue de la Sultane
- Hôpital Général
- Les portes de Québec
- Fortifications au XIXe siècle
- Tours Martello
- Université Laval
- Ancienne prison
- Maison Gomin
- Observatoire
- Grande Ferme
- Les Sept-Chutes