Terrasse Grey de la ville de Québec
La terrasse Grey a été construite dans le Parc-des-Champs–de-Bataille. Le nom de la terrasse rappelle l’honorable Albert Henry George, quatrième comte Grey, gouverneur général du Canada de 1904 à 1911.
La terrasse domine la falaise et surplombe le fleuve Saint-Laurent, près de la côte Gilmour.
C’est lord Earl Grey qui propose d’organiser les fêtes du tricentenaire de Québec. À l’origine, les fêtes devaient coïncider avec l’inauguration du pont de Québec, prévue pour l’année 1909.
Toutefois, le pont s’écroula le 29 avril 1907. On décida donc de devancer les fêtes et lord Grey fit construire la Terrasse qui offre aujourd’hui encore une belle vue sur la rive sud.
Terrasse naturelle
Les terrasses naturelles ont joué un rôle important dans la configuration du paysage de Québec. Comme le souligne le site Internet de cette ville : « Les premières voies de circulation, aux tracés irréguliers, sont redevables à la topographie des terrasses montant vers les Laurentides ainsi qu’à la présence du lac et de la rivière Saint-Charles. »
Ces terrasses existent un peu partout. Dans l’Outaouais, par exemple, le passage du glacier a laissé des traces que la géomorphologue Mélina Dubois décrit ainsi, en 2015 : « Plusieurs terrasses et chenaux fluviatiles abandonnées ont été identifiés le long des rivières actuelles et représentent des reliques de l’abaissement de plans d’eau. Le long de la rivière des Outaouais, les terrasses fluviales étagées ont des élévations croissantes d’est en ouest entre 80 et 50 mètres à Gatineau. Entre 135 et 60 mètres dans la région de Shawville. Encore entre 140 et 115 mètres dans le secteur de Fort-Coulonge, où nous avons identifié cinq niveaux de terrasses. »
Les Montréalais qui montent régulièrement à pied ou à vélo les côtes des rues Saint-Hubert, Amherst, Saint-Denis, Peel ou autres, ont appris à connaître la terrasse de la rue Sherbrooke.Celle-ci s’élève de quelques dizaines de mètres au-dessus du fleuve. Sur l’île Perrot, à l’ouest de l’île de Montréal, une municipalité porte le nom de Terrasse-Vaudreuil. Le générique « terrasse » réfère ici à sa position légèrement surélevée par rapport au lac des Deux-Montagnes qui la borde.
