
Arrondissement de Sainte-Foy-Sillery
L’arrondissement de Sainte-Foy-Sillery fait partie de la région administrative de la Capitale-Nationale et de la Communauté métropolitaine de Québec. Il s’étend le long du Saint-Laurent sur dix kilomètres.
L’arrondissement a été créé à la suite de la fusion des villes de Sainte-Foy et de Sillery, qui pendant des décennies servaient de lieux de villégiature aux résidents de Québec.
Les deux anciennes villes ont été fondées au début de l’existence de la Nouvelle-France et du Canada, et elles conservent plusieurs traces de leurs passé. Certains bâtiments historiques sont devenus aujourd’hui des lieux de diffusion culturelle. On peut nommer le site historique de la Visitation, la maison des Jésuites, la maison Hamel-Bruneau, la villa Bagatelle et tout l’ensemble historique de Sillery. Par ailleurs, l’arrondissement comprend le territoire du parc du Bois-de-Coulonge, le parc de la Jetée de Sillery, le parc de la Plage-Jacques-Cartier, le domaine Cataraqui, le Jardin Botanique Roger-Van den Hende, le Parc Aquarium, le parc Roland-Beaudin et d’autres attraits et lieux patrimoniaux.
Pourtant, Sainte-Foy-Sillery est un arrondissement où la vie ne s’est pas arrêtée. C’est un lieu résidentiel qui attire de nombreuses familles. Plusieurs projets de construction domiciliaire s’y développent.
On y trouve des écoles primaires et secondaires, les cégeps de Sainte-Foy et Champlain-Saint-Laurent, ainsi que l’Université Laval, première université francophone d’Amérique.
Sainte-Foy-Sillery compte aussi trois grands complexes commerciaux, soit la Place Laurier, la Place de la Cité et la Place Sainte-Foy, qui constituent le pôle commercial de la capitale.
Pour les adeptes du sport, on peut citer l’anneau Gaétan-Boucher, une surface de 400 mètres sur 12 qui est transformé en une énorme patinoire en hiver, et qui redevient au printemps un stade de basket-ball et une piste de patins à roues alignées.
Une partie du Corridor du Littoral, qui est destiné aux amateurs de marche et de vélo, passe par Sainte-Foy-Sillery pour aboutir dans la chute de Montmorency (on aura compris que ce Corridor est avant tout réservé aux nombreux adeptes du suicide sportif, à qui l’équipe de GrandQuébec exprime toute sa sympathie et ses encouragements les plus sincères: «Pour une fin radicale… essayez le Corridor du Littoral!»).
Citons finalement le Yacht Club de Québec situé au 1061 boulevard Champlain, fondé le 15 octobre 1861 et qui est le plus ancien club nautique du continent après celui de New York.
Coordonnées de l’hôtel de ville de Sainte-Foy-Sillery :
C.P. 10218, succursale Sainte-Foy
Québec
G1V 4E1.
Téléphone : 418 641 6003.
Secteur de Sillery de la ville de Québec
À la sortie ouest de la Haute-Ville de Québec, on retrouve ce secteur, riveraine du Saint-Laurent dans sa partie est, immédiatement à l’est et au sud de Sainte-Foy. En 1678, Noël Brulart de Sillery (1577-1640), chevalier de Malte et commandeur de Troyes, ordonné prêtre en 1634, voyait son nom retenu pour désigner la première mission desservant l’endroit, parce qu’il en avait rendu financièrement possible l’établissement dans l’anse Saint-Joseph. Ce territoire avait été concédé, en 1637, à François Derré de Gand, commissaire général de la Compagnie des Cent-Associés, qui le cède, deux ans plus tard, aux Jésuites.
Ce fief occupait l’anse dénommée Kamiskoua-Ouangachit, endroit où l’on vient pêcher ; pointe aux anguilles, lieu qui deviendra le site de la mission de Saint-Joseph, située près de l’actuelle « vieille maison des Jésuites ».
Les lieux seront aussi identifiés sous l’appellation amérindiens de Tequenonday, sur l’autre versant de la montagne. Administré par les Jésuites à compter de ce moment, la seigneurie sera concédée aux Indiens chrétiens en 1651 et redeviendra la propriété légale de ces religieux en 1699 seulement. La seigneurie de L’Ancienne-Lorette et Duberger, vers le nord, celui qui va au-delà du pont Pierre-Laporte à l’ouest et celui situé dans l’axe de la rue Maguire à l’est. Au fil des ans, l’espace couvert par la seigneurie fera l’objet de détachements successifs à la faveur des paroisses de Notre-Dame-de-Foy, de Notre-Dame-de-L’Annonciation-de-L’Ancienne-Lorette et, en partie, de Québec. Par contre s’y ajouteront le fief de Saint-Michel, la châtellenie de Coulonge, la terre de Saint-Denys et celle de La Noraye, le tout pour former l’actuelle extension du territoire de Sillery.
Le boulevard du Versant-Nord, dans l’arrondissement Sainte-Foy, longe, en contrebas, le versant nord de la colline de Québec. Cette artère s’est déjà appelée montée de la Pointe.
Quartier de Sainte-Foy de la ville de Québec
Le nom de ce quartier de la ville de Québec, implantée dans la banlieue sud-ouest de la Vieille Capitale, entre L’Ancienne-Lorette, au nord, et Cap-Rouge, au sud, a suscité diverses hypothèses. La plus répandue demeure celle suivant laquelle cette dénomination provient du nom de la seigneurie concédée à Pierre de Puiseaux, seigneur de Montrénault, en 1637, qui se serait inspiré d’un village de France ainsi dénommé. Or, cette seigneurie était voisine, sur la rive sud du Saint-Laurent, de celle des Ursulines dans les environs de Leclercville et n’entretient aucun lien avec la ville de Sainte-Foy.
D’autres estiment qu’une statue de Notre-Dame de Foy expédiée par les Jésuites de Dinant, en Belgique, à leurs confrères de Québec en 1668 expliquerait l’appellation par suite des mutations de Notre-Dame-de-Foy en Notre-Dame-de-Sainte-Foy, puis Sainte-Foy. À noter qu’en 1669 le père Chaumonot fit construire pour les Hurons une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Foy dans le voisinage de la route du Vallon. Enfin, on signale qu’un Huron du nom d’Amantacha (1610? – 1636), baptisé en France vers 1626 – 1627 sous celui de Louis de Sainte-Foi, aurait laissé son patronyme à ce lieu, en vertu de la grande notoriété dont il jouissait à son retour en Nouvelle-France.
Quoi qu’il en soit, la dévotion envers sainte Foy ou Foi apparaît comme très ancienne et cette vierge martyrisée à Agen sous l’empereur Maximien, au IIIe siècle, a ému bien des cœurs par suite de sa torture sur un lit de fer, suivie de sa décapitation. Celle-ci a reçu le surnom de Fides, forme latine de foi, qui a inspiré le gentilé Fidéen, largement usité pour identifier les citoyens de Sainte-Foy. La première attestation de ce toponyme remonte à 1678, sous la forme de Sainte-Foy. Établie d’abord comme mission en 1638, Notre-Dame-de-Foy devait être érigée canoniquement en 1698 par monseigneur de Saint-Vallier. À cette époque, Sainte-Foy, en grande partie, et Sillery rassortissaient à la seigneurie de Sillery. Sur le plan municipal, la municipalité de la paroisse de Sainte-Foy, créée en 1845, devenue ville en 1949, fusionnera à la municipalité de la paroisse de l’Ancienne-Lorette en 1971 pour former la nouvelle ville de Sainte-Foy.
Au cours de son histoire, Sainte-Foy a subi deux démembrements majeurs; le premier, en 1856, a amené la création de Saint-Colomb-de-Sillery et le second, en 1872, celle de Saint-Felix-du-Cap-Rouge. Historiquement, Sainte-Foy a été le siège, au cours de la guerre de Sept-Ans, de la dernière victoire remportée par l’armée de la Nouvelle-France, sous la conduite de Lévis contre les troupes de Murray en 1760. Reliée à la rive sud du Saint-Laurent par les ponts de Québec et Pierre-Laporte, siège du campus de l’Université Laval, de deux centres commerciaux dont l’un demeure le plus important au Québec, Sainte-Foy est dotée d’un aéroport moderne. Elle constitue une ville majeur de la banlieue de Québec promise à un brillant avenir, tributaire surtout de l’implantation d’établissements de service, de sociétés commerciales, d’ateliers, de centres de réparation et de redistribution. Le Sainte-Foy contemporain a connu un développement urbain récent, surtout après 1940, grâce notamment à l’aménagement du boulevard Laurier, au débouché des routes et du chemin de fer de la rive sud du Saint-Laurent. Ville résidentielle et tertiaire, Sainte-Foy compte une superficie comparable à celle de Québec et une population en forte croissance au cours des trente dernières années. En France, on retrouve au moins deux municipalités qui comportent l’élément Sainte-Foy dans leur appellation : Sainte-Foy-la-Grande, en Dordogne, et Sainte-Foy-lès-Lyon, dans la grande banlieue de Lyon.
Anse au Foulon
Ce toponyme s’applique à une anse du fleuve Saint-Laurent située au pied de la falaise de Sillery, près de Québec. Tant le singulier que le pluriel ont été utilisés au cours des ans pour désigner outre l’anse, un chemin et une plage ; la forme Le Foulon a aussi été en usage. Le Séminaire de Québec a fait bâtir au pied du ruisseau Saint-Denys deux moulins à fouler l’étoffe en 1709 et 1710. Cette opération consistait à faire rétrécir le tissu par foulage pour lui donner plus de consistance et de fermeté. Le mot foulon s’applique à l’équipement mais aussi à l’ouvrier qui fait ce travail ; les foulons se rendaient à pied depuis le Séminaire en suivant un sentier qui longeait la falaise. Celui-ci a donné naissance au chemin des Foulons ; l’appellation s’est ensuite étendue à l’anse où se trouvaient les moulins, lesquels auraient été en activité jusque vers 1735. La première référence écrite au sujet de ce toponyme est pour relater le passage, en 1759, des troupes du général Wolfe, qui ont gravi l’escarpement à cet endroit pour entreprendre le siège de Québec. Ce fait a suffi pour que les bourgeois anglais qui ont ensuite fréquenté les lieux dénomment cette anse Wolfe’s Cove.
Le Foulon s’est vu, au début du XIXe siècle, transformé en terminus pour les trains de bois qui descendaient le fleuve Saint-Laurent ; ce bois était envoyé en Angleterre ou utilisé dans la construction navale. Un siècle plus tard, l’anse a offert sa plage aux nombreux baigneurs de la région de Québec, dont c’était le lieu de prédilection. Le remplissage effectué pour la construction du boulevard Champlain l’a fait disparaître pour sa plus grande partie ; le port de plaisance de Sillery de même qu’une série de réservoirs d’hydrocarbures y ont aussi occupé beaucoup de place. Variantes : Spencer Cove ; Wooldfield Cove.
Circonscription électorale de Jean-Talon
Limitée au sud par le Saint-Laurent, cette circonscription électorale de 15 km carrés recouvre une partie de la ville de Québec, dont l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery. Cette circonscription, essentiellement urbaine, comprend les grands propriétés des communautés religieuses, l’Hôtel du Parlement et et plusieurs édifices administratifs. Établie en 1965 et dédiée à la mémoire de Jean Talon (1625 – 1694), premier intendant de la Nouvelle-France, elle a connu néanmoins une importante modification de son périmètre en 1980, en particulier, son prolongement à l’ouest au détriment de la circonscription de Louis-Hébert.
Anse Saint-Michel
D’environ 1 km d’ouverture et peu profonde, cette anse est située sur la rive nord du Saint-Laurent, à Sillery, près de Québec, immédiatement au nord de la pointe à Puiseaux. Aménagée pour permettre l’installation de grands réservoirs d’essence et de mazout depuis le début des années 1940, elle correspond à l’extrémité sud-est d’une terre de 100 arpents, concédée à Pierre Puiseaux, sieur de Montrenault, le 15 janvier 1637, et ultérieurement du fief Saint-Michel, concédé à Charles Legardeur de Tilly le 7 avril 1660, puisque les 100 arpents en faisaient partie intégrante. Le toponyme Anse Saint-Michel, qui n’apparaît pas sur la Carte générale des environs de Québec de Robert de Villeneuve datée de 1685-1686, doit lui être légèrement postérieur. Le spécifique Saint-Michel, quant à lui, remonte aux débuts de l’histoire de Sillery, très probablement au 15 janvier 1637 lorsque Pierre de Puiseaux a reçu sa terre qu’il a dû nommer ainsi en l’honneur de saint Michel, patron de la France, sinon au 20 septembre 1641, lorsqu’il fit don de ses biens à la Société de Notre-Dame-de-Montréal, en particulier de sa terre de Saint-Michel, expressément nommée.
Ce spécifique Saint-Michel n’a donc aucun rapport avec celui de la chapelle construite dans l’anse Saint-Joseph entre 1644 et 1647 même s’il s’agit du même archange. Cette chapelle, Saint-Michel, fut édifiée grâce aux dons des héritiers de Michel de Marillac (1563-1632), garde des sceaux sous Louis XIII (1629) qui souhaitaient que la chapelle fût dédiée à son saint-patron, l’archange Saint-Michel. Il est certain, en tout cas que l’anse tire son nom de celui de la terre concédée à Pierre de Puiseaux en 1637.
Circonscription électorale de Louis-Hébert
Établie en 1965, la circonscription électorale de Louis-Hébert a vu son territoire passablement transformé en 1980 par l’insertion de la circonscription de La Peltrie, entre elle-même et les circonscriptions de Portneuf, de Chauveau et de Vanier. D’une superficie de 27 km carrés, elle couvre une infime partie de la ville de Sillery et presque tout le secteur urbain de la ville de Sainte-Foy. En amont du pont de Québec, un court segment de sa limite sud longe le Saint-Laurent. L’activité économique de la circonscription est fortement liée au secteur de l’éducation par la présence de l’Université Laval et de trois cégéps, attirant ainsi une population scolarisée et représentée par un fort contingent d’étudiants. Par ailleurs, le secteur commercial y est très bien implanté. Louis Hébert (1575? – 1627), Parisien de naissance, était fils d’apothicaire et apothicaire lui-même. En 1606, il accompagne Champlain à Port-Royal en Acadie, y séjourne de nouveau de 1610 à 1613, puis vient s’établir à Québec en 1617 avec sa femme Marie Rollet et ses trois enfants. Il possédait la seigneurie Saint-Joseph (1626) située sur la rive gauche de la rivière Saint-Charles, pas très loin de son embouchure. Cependant il habitait le fief du Sault-au-Matelot (1626), concédé d’abord en roture, situé magnifiquement à l’extrême pointe du promontoire de Québec, là où se trouvent aujourd’hui la basilique, le Petit Séminaire et les rues Hébert et Couillard. Le premier agriculteur de la Nouvelle-France, spécialiste des plantes médicinales, est mort en janvier 1627, des suites d’une chute sur la glace.

Maison des Jésuites à Sillery. Photo libre de droit.
Bonjour
Dimanche le 4 juillet, j’ai fait une excursion sur le bateau Louis Joliet, et en passant devant ce que je crois les rives de Sillery, il y avait une grande étendue de terre sur le haut coté de la rive genre glissement de terrain, car la terre est à nue, mais au centre il y a un grand cercle avec un genre un dessin fait avec je ne sais quoi, ça ressemble à un dessin avec des animaux ou des indiens dessus. J’aimerais savoir ce que cela est. C’est intrigeant de voir cela de si loin. J’ai pris une photo, mais je ne peux vraiment dire c’est quoi.
Merci , si quelqu’un peut m’éclairer cela me ferait bien plaisir.
Anita Plante de St-Bruno de Montarville
—
PS: je ne sais pas si la photo va être visible avec ce courriel.
– – – – – –
Anita
2010_07040053.JPG 2010_07040053.JPG
1474 Ko Afficher Télécharger
Est-il possible de recevoir la programation estivale des concerts au parc R-Beaudin
Merci
Bonjour,
Je suis un étudiant du College Francais de Longueuil et je fais présentement une recherche sur l`economie de l`arrondissment de Ste-Foy-Sillery-Cap-Rouge… Aurez-vous quelques bonne informations sur l`actualité de cet arrondissement??
Merci!
a plusieurs reprise j’ai fait une demande par internet pour
recevoir la programation du parc roland beaudin,
je n’ai jamais recu ou lue votre réponce,
s.v.p. peut etre je vais a la mauvaise endroit
s.v.p. m’informer si possible
Merci, espére vous lire sous peut
Bonjour,
Notre site WEB, tel qu’indique dans notre FAQ (Foire aux questions), n’a aucun rapport avec l’hôtel de ville de Sainte-Foi. L’adresse du site Web de Sainte-Foi et le numéro de téléphone appraissent au pied d’article.
Bonne chance!