
Quartier Lac-Saint-Charles
Le quartier Lac-Saint-Charles, situé en périphérie nord de Québec, à moins d’une demi-heure du centre-ville, est un des quatre quartiers situés dans l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles de la ville de Québec. Avant 2003, Lac-Saint-Charles, c’était une municipalité qui occupait le même territoire du pourtour du lac ainsi qu’une superficie assez vaste au sud de celui-ci.
L’ensemble de la zone urbanisée du quartier se situe au sud de son territoire. Il reste de vastes zones boisées ainsi que des carrières et sablières dans la partie ouest. Ce secteur boisé surprend par la tranquillité des lieux et par son environnement champêtre.
La municipalité de Lac-Saint-Charles a été fondée en 1946. Avant cette date, cette zone constituait un milieu peu habité. On y pratiquait la pêche au touladi. Avec le temps, la construction de routes et de résidences particulières ont augmenté, mais le secteur gardait toutefois une vocation de villégiature.
En 1905, on y compte 525 habitants répartis surtout sur les rives du lac. Ces citoyens produisent toutes sortes de grains, mais l’industrie du bois demeure la principale activité des résidents qui vendent le bois coupé aux résidants de Québec. En 1917, La Nothern Railway Company construit un chemin de fer pour effectuer le transport du bois.
C’est en 1944 que les citoyens de Lac-Saint-Charles expriment le désir de fonder leur propre paroisse. Le 19 août 1945, une requête formelle est présentée au Cardinal Villeneuve afin de délimiter la nouvelle paroisse qui sera érigée le 18 octobre 1946 et portera le nom de Sainte-Françoise-Cabrini, première sainte américaine, qui venait tout juste d’être canonisée le 7 juillet 1946. En 1847, on y recense 184 familles et un total de 831 âmes.
Des artères principales, citerons l’avenue du Lac-Saint-Charles, la rue Delage, la rue Jacques-Bédard, le chemin de la Grande-Ligne et le boulevard de la Colline.
Plusieurs parcs municipaux sont parsemés sur le territoire du quartier, don le Centre communautaire et le parc Paul-Émile-Beaulieu avec un piscine, patinoire extérieure, parc de planche à roulettes, salle de quilles, et terrain du tir à l’arc; le sentier pédestre du Parc linéaire de la rivière Saint-Charles et de la rivière du Berger; le Parc de L’Arc-en-ciel, le Parc des Eaux-Fraîches, le Parc des Châtaigniers
Une excellente bibliothèque Le Tournesol dessert les citoyens du quartier.
Quant au lac Saint-Charles, il est un attrait incontournable. Des randonnées guidées en rabaska sont offertes pour découvrir ses trésors et la location d’embarcations – canots, kayaks, chaloupes ou pédalos est possible. On peut y pêcher au grand brochet et au touladi.
Rivière Jaune
La rivière Jaune prend sa source à environ 10 km au nord du lac Beauport, dans la partie sud-ouest des terres du Séminaire de Québec, et coule en direction sud pour traverser le secteur de Notre-Dame-des-Laurentides, à Charlesbourh, avant de se jeter dans la rivière Saint-Charles à Lac-Saint-Charles. De 1898 à 1928, Rivière-Jaune fut le nom du bureau de poste desservant une petite agglomération établie autour du moulin Pelletier. C’est d’ailleurs à cet endroit que fut située l’église de la paroisse de Notre-Dame-des-Laurentides, fondée en 1905, et dont le développement fut longtemps relié au travail en forêt et aux industries du bois. Quant au nom Rivière Jaune, il est ancien et Joseph Bouchette le cite en 1815. Il s’expliquerait par la couleur jaune des eaux qui ruissellent sur un fond à plusieurs endroits sablonneux. Variante : Rivière Janet.
Historique du secteur (ancienne municipalité) de Lac-Saint-Charles
Les historiens ont réussi, par recoupements, à fixer à 1726 les débuts de l’occupation humaine dans l’aire qu’entoure le lac Saint-Charles, au nord-ouest de Québec, à la hauteur de Charlesbourg, secteur de Notre-Dame-des-Laurentides, à l’est. Cependant, les lieux étaient fréquentés par les Hurons plus tôt, même s’ils n’en ont fait un véritable territoire de chasse qu’au XVIIIe siècle. Le lac a d’abord été dénommé par erreur Lac Saint-Joseph, puis Lac Huron en raison de la présence des membres de cette tribu anciennement, lesquels l’identifient sous l’appellation de Tioorenhdahthek en huron, lac brillant, allusion au miroitement du soleil sur ses eaux. La dénomination présente dont on relève une attestation sur un plan de la seigneurie Saint-Ignace de 1707 et sur une carte de 1726, tire son nom du lac qui l’avait lui-même reçu de la rivière Saint-Charles. On a voulu rappeler le bienfaiteur des Récollets, monseigneur Charles Desboues ou de Boves, grand vicaire de Pontoise, ceux-ci s’étant établis sur les bords de la rivière en 1618. Les Lac-Saint-Charlois habitent un territoire érigé en municipalité en 1947 et émaillé de nombreux lacs, rivières et montagnes qui en font un site enchanteur voué à la villégiature. N’apparaît pas étonnant que dès 1750 cet endroit ait été un lieu de pêche très renommé. Le bureau de poste local, qui entre en service en 1905 sous l’appellation anglaise de Lake St.Charles, reçoit son nom actuel en 1936.

Grands canards dans un lac. Photo de GrandQuebec.com.
Voir aussi :
- Lac Saint-Charles
- APEL
- Marais du Nord
- Rivière Saint-Charles
- L’aqueduc de 1853
- Sources d’eau de la ville de Québec
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