Ville de Québec

Piste multifonctionnelle de Rivière-à-Pierre

Piste multifonctionnelle de Rivière-à-Pierre

Piste multifonctionnelle de Rivière-à-Pierre

L’idée de la piste multifonctionnelle de Rivière-à-Pierre a été conçue en 1993, quand plusieurs citoyens du village ont mis leurs efforts en commun pour faire en sorte que la voie désaffectée du CN devienne une piste où l’on pratiquerait le vélo en été et la motoneige en hiver.

Les MRC de Portneuf et de la Jacques-Cartier s’occupèrent de faire la demande d’acquisition de l’ancienne voie auprès du CN.

La piste multifonctionnelle est ouverte au public en 1998 et elle fait partie de la piste Jacques-Cartier qui représente environ 70 kilomètres de sentier en pleine nature dans un paysage enchanteur où se marient verdure et eau.

La municipalité de Rivière-à-Pierre a aménagé les bords de la piste ainsi qu’un poste d’accueil avec toilettes permanentes.

Notons que le chemin de fer a fait partie de l’histoire de Rivière-à-Pierre depuis ses tout débuts. Déjà en 1887, Arthur Buis a posé la question du chemin de fer devant l’Assemblée législative et la voie ferrée fut construite vers la fin du XIXe siècle. Le CN a connu des années très prospères servant de jonction entre Montréal-Québec-Saguenay-Lac St-Jean. Aujourd’hui, une seule ligne est encore en service, soit Montréal-Jonquière, que plusieurs villégiateurs empruntent pour se rendre à leur camp.

Avec VIA Rail, on peut partir de Montréal, se rendre à la piste du Lac Saint-Jean, revenir et descendre à Rivière-à-Pierre pour se rendre à Québec par la piste Jacques-Cartier/Portneuf.

Pendant le parcours, à Rivière-à-Pierre on peut observer une remarquable tour à feu. Ces tours à feu se font de plus en plus rares au Québec. En effet, il n’en reste qu’une demi-douzaine, incluant celle de Rivière-à-Pierre. Cette tour à feu fut construite en 1947. Elle servait à l’époque de caserne de pompiers, pour abriter la pompe. Aujourd’hui la tour héberge le Centre d’interprétation du granite.

On peut encore faire un détour pour visiter la Réserve faunique de Portneuf. Le territoire constituant aujourd’hui la Réserve de Portneuf, avec sa faune riche et diversifiée, se prête à la visite des promeneurs. On y trouve une faune aquatique : l’omble de fontaine (la truite mouchetée), la truite grise (touladi), l’omble chevalier, le maskinongé et la truite moulac; la faune terrestre, représentée par l’orignal, l’ours noir, le loup, le coyote, le renard, le castor, la martre, le raton laveur et le lièvre; la faune ailée avec la gélinotte huppée, le tétras du Canada, le hibou et le héron bleu qui nichent en forêt ou vivent aux abords des plans d’eau.

La Réserve faunique de Portneuf compte un superbe camping d’une cinquantaine d’emplacements ainsi que des dizaines de chalets pouvant contenir de 2 à 14 personnes.

D’ailleurs, les Chutes de la Marmite sont un des plus grands attraits touristiques de Rivière-à-Pierre. Une marmite est une cavité creusée dans le lit rocheux d’un cours d’eau. Une chute de la Marmite se trouve à Rivière-à-Pierre, sur la route 347, dans Portneuf. Un parc public y a été aménagé. Une porte d’entrée de la réserve faunique de Portneuf est tout près.

Canton de Bois

La dénomination de ce canton, situé immédiatement au nord de la Rivière-à-Pierre et limité partiellement par la rivière Batiscan au coin nord-ouest, honore Louis-Édouard Bois (1813-1889), prêtre, qui fut vicaire à Louiseville et à Saint-Jean-Port-Joli, puis curé à Saint-François-de-Beauce et à Maskinongé. Archéologue amateur éclairé et auteur, il collabora à l’édition canadienne des Relations des Jésuites (1858) et publia des monographies sur monseigneur de Laval, Noël Brulart et Sillery, le médecin Michel Sarrasin, le militaire François Dambourgès et le juge Adam Mabane. Proclamé en 1887.

carriere granit riviere pierre

Carrière de granit à Rivière-à-Pierre. Photo : © tous droits réservés Rivière-à-Pierre.

Lire aussi :

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *