Ville de Québec

Monument Wolfe-Montcalm

Monument Wolfe-Montcalm

Monument Wolfe-Montcalm dans la ville de Québec

En août 1827, La Gazette de Québec publie un article annonçant que le gouverneur du Canada, lord Dalhousie, propose d’ériger un monument à la mémoire des généraux Montcalm et Wolfe, respectivement chefs des armées françaises et anglaises, qui sont morts au champ d’honneur le 13 septembre 1759. Une souscription populaire est organisée et l’argent nécessaire est rassemblé en un temps record.

L’esquisse du monument fut dessinée par le capitaine Young et elle est acceptée par le public et les autorités. Le 15 novembre 1827, la première pierre est posée et le monument est dévoilé le 8 septembre 1828, jour du départ du gouverneur Dalhousie pour l’Angleterre.

Une inscription latine est gravée sur le piédestal :

Mortem virtus communem
Famam historia
Monumentum posteritas dedit

Leur courage leur a donné le même sort ;
L’histoire, la même renommée ;
La postérité, le même monument.

Cette inscription est due à John-Charlton Fisher.

C’est le premier monument commémoratif de la ville de Québec. Il est constitué d’un obélisque s’élevant à 20 mètres de hauteur. Les noms des deux généraux sont gravés sur les côtés.

Le général James Wolfe a été le commandant de l’expédition britannique qui s’est emparée de Québec en 1759. Il s’est distingué sur plusieurs théâtres d’opération européens avant d’être envoyé en Amérique du Nord.

Monument Wolfe-Montcalm

Monument de Wolfe et Montcalm vers les années 1830, gravure de l’époque. L’obélisque du jardin des Gouverneurs aujourd’hui. Érigé selon les vœux du gouverneur lord Dalhousie, l’obélisque a été inauguré le 8 septembre 1828 à la mémoire des deux généraux de la bataille des plaines d’Abraham, Montcalm et Wolfe, morts tous les deux au cours de cette bataille. L’une des deux inscriptions latines de son socle se traduit comme suit : « Leur courage leur a donné même mort / L’histoire, même renommée / La postérité, même monument ». L’auteur de ces mots diplomatiques est John Charlton Fisher, érudit de Québec passionné d’histoire qui fut à la foi imprimeur du roi, éditeur et journaliste. Photo : © GrandQuébec.com,

Voir aussi :

4 Comments

  1. wilfrid desjardins dit :

    J’aimerais savoir ce qu’il y avait sur la face du monument du coté
    opposé au fleuve.on y retrouve une petite espace d’environ 4 pouces par envirom 10 pouces creusée a meme la pierre.Peut etre s’agissait il d’une petite plaque de bronze avec écriture je ne sais pas.Nous travaillons a la reconstruction de ce monument et par curiosité j’aimerais savoir

  2. Alycia Plante dit :

    J’ignore la réponse mais je tiens à vous féliciter pour votre travaille. Grâce à des Artisans restaurateurs historique de parcs Canada comme vous et mon papa, les vestiges et monuments qui nous dévoilent l’histoire de Québec sont préservés tout en respectant le patrimoine national. Félicitation les artisans de Québec.

  3. Angelica Larouche Lamotte dit :

    J’aime qu’il y a baucoup d’information.

    • François Faribault dit :

      Bonjour,
      Voici un extrait de ce qui est dit dans la notice de Wikipedia, relativement à l’un de mes ancêtres, l’historien et archiviste Georges-Barthélémy Faribault:

      « En 1859, 100 ans après la défaite de la bataille des plaines d’Abraham, il réalise un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps, soit l’inauguration d’un monument commémoratif au général Montcalm:
      «Un marbre tumulaire est préparé dans un atelier de Québec. Sur un fond de marbre noir de deux mètres de haut, se détache la partie centrale en marbre blanc et de forme tumulaire. Elle porte la belle inscription de l’Académie. La croix, douce espérance du chrétien jusque dans le tombeau, domine tous ces éloges, et semble inviter à des gloires plus durables. Les armoiries de de Montcalm, sculptées avec goût au-dessous de l’inscription, complètent la décoration.»  »

      Ce monument n’est visiblement pas celui érigé dans le Parc des Gouverneurs mais j’ignore où il a été érigé… Le savez-vous?

      Merci à l’avance.
      François Faribault

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *