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La rubrique Métro – Québec, journal le Soleil, mercredi 19 novembre 1969

UN COLIS SE PROMENE DURANT 23 JOURS

Un petit colis qui portait la mention « périssable” en français et en anglais a pris 23 jours à parvenir d’Acton, Ontario, à un destinataire de Sillery, soit un trajet de quelque 360 milles…

Une dame nous signale ce fait en produisant l’emballage qui porte la date du 20 octobre pour l’expédition et celle du 7 novembre pour l’arrivée à Québec. Mais cette dame devait attendre encore quatre jours avant de pouvoir prendre possession de sa marchandise. Le 7 novembre, le postier trouvant la porte fermée laissa une carte dans la boîte à lettres pour signaler l’arrivée du colis, l e destinataire se présenta en vain à quatre reprises par la suite au bureau de poste de Sillery.

On lui dit chaque fois que le colis n’était pas entré. Finalement, il fit une course au bureau central de Québec, rue St-Paul. On l’informa que sa marchandise devait être en « transit »… Ce n’est que le 11 novembre que le colis parvint enfin à destination. Il s’agissait de bulbes de fleurs. Ceux-ci n’étaient toutefois pas trop détériorés, mais la dame se demande s’il n’était pas déjà trop tard pour le mettre en terre. Quant au facteur, il explique qu’il laisse une carte quand le destinataire d’un envol recommandé est absent. Il
remet le colis dans son sac pour le jeter dans la boite à malle la plus rapprochée au terme de sa tournée. Il revient ensuite au destinataire de se promener et d’attendre…

LA ORLEANS RÉCLAME $700 À 4 ÉTUDIANTS

Les parents de quatre étudiants inscrits à la régionale Orléans ont reçu des comptes de $700 pour chacun de ces jeunes de niveau secondaire… Comment concilier cette situation avec la gratuité scolaire? C’est que les maisons des parents sont situées dans une municipalité autonome, sur des terrains acquis dans Giffard par les autorités de l’hôpital St-Michel – Archange et incorporés au territoire de l’institution par un acte de la Législature provinciale. Or ces familles se trouvent de la sorte dans une zone non organisée pour fins scolaires Les quatre étudiants ne relèvent d’aucune commission scolaire locale et la régionale ferait elle-même les frais de leur éducation si elle leur accordait la gratuité. Les parents devront-ils payer? Certains précédents donnent à croire que la ministère de l’Éducation y pourvouira lui-même.

Ainsi par exemple un jeune de la région de Manie-Outardes est inscrit à la régionale Orléans après entente avec le ministère de l’Éducation qui paie ses frais de scolarité. Il semble que la même politique s’étende à toutes les régions non organisées.

Le cas qu’on nous signale suscite de l’étonnement parce qu’il est plutôt exceptionnel dans la région métropolitaine de Québec.

UNE FÊTE DE FAMILLE À JACQUES-CARTIER

À l’occasion d’une « semaine des foyers », la paroisse Notre-Dame de Jacques – Cartier sera témoin dimanche d’une cérémonie de bénédiction spéciale des femmes enceintes et de son premier baptême communautaire selon le nouveau rituel. Le pasteur de la paroisse, M. l’abbé André Jobin, présidera à cette double cérémonie a qui prend place dans le cadre de la grande mission. Toutes les futures mères sont invitée1′ avec leur mari. Mais si l’invitation s’adresse aux couples, toute future mère dont le mari ne pourrait y répondre sera également la bienvenue. La cérémonie débutera à 13 heures en l’église. Elle sera suivie d’un goûter à la salle paroissiale. Pour faciliter l’organisation du goûter, ou apprécierait évidemment que les personnes intéressées le signalent d’avance en appelant au presbytère. Cette initiative est inspirée par le souci de stimuler la vie familiale dans les foyers aussi bien que l’esprit communautaire da sa paroisse. On s’emploiera donc à faire en sorte que les participants se retrouvent comme dans une
véritable fête de famille.

INSPECTEURS DE LA SCHL TROP MINUTIEUX ?

On taxe souvent les inspecteurs de la Société centrale d’hypothèques et de logements de pratiquer une trop grande minutie.

Mais il n’en reste pas moins toutefois que certaines anomalies ou vices mineurs de construction leur échappent encore occasionnellement. Ainsi par exemple, un citoyen de Charlesbourg souligne que dans la salle de b. m de sa maison neuve, on a fixé la conduite d’eau chaude à droite quand on aurait dû faire l’inverse.

Le même propriétaire se plaint qu’on eût omis de faire une trappe dans le mur à la tète du bain, comme la chose se pratique habituellement, afin de permettre de remédier sans trop de frais aux bris ou aux défectuosités toujours possibles dans les raccordements des conduites d’eau. Si donc quelque chose n’allait pas, il faudrait dans les conditions actuelles percer le mur pour ensuite le refaire…

Qu’on laisse donc es inspecteurs faire leur boulot en toute paix, dit-il. Et s’ils semblaient exagérer, qu’on se rappelle que c’est dans le but de protéger le nouveau propriétaire aussi bien que la société d’hypothèques elle-même, insiste ce citoyen de Charlesbourg.

UN ESSAIM D’ÂPOTRES NOUS QUITTENT

Vingt-quatre missionnaires, la plupart de notre région, viennent de partir pour différents pays de l’Amérique latine. Plusieurs congrégations d’hommes et de femmes de cher, nous ont contribué à la formation de cet essaim d’apôtres. Ceux-ci vont sans doute soutenir des œuvres mais ils s’emploieront surtout à « édifier le peuple de Dieu » dans ces pays ou les chrétiens sont nombreux mais pour la plupart privés des bienfaits du ministère pastoral, fait remarquer le responsable du bulletin de l’Office de l’Amérique latine. Celui-ci engage les missionnaires à s’intégrer dans une pastorale d’ensemble pour éviter « l’isolement » qui tue.

« Si la pastorale est un métier emballant quand l’amour du Seigneur nourrit l’amour de ses frères », dit-il, « la pastorale d’ensemble devient le soutien et la garantie d’un travail plus cohérent, mieux orienté et plus collégial ».

MÉTRO – QUÉBEC SE TAIT POUR DEUX JOURS

Cette rubrique ne paraîtra pas demain et vendredi. Le « coupable » doit s’absenter de a ville pour raison de famille. Si Dieu lui prêle vie, il sera de retour pour lundi.

Si la Grande Mission n’a pas tout « bouleversé », elle a néanmoins pu « rejoindre » un bon nombre d’étudiants

Les responsables de la Grande Mission (Québec) sont d’avis qu’on ne peut pas s’attendre à ce que la pastorale « colle » aux jeunes comme dans un système de chrétienté, maintenant disparu de notre milieu.

C’est ce qu’ils nous déclaraient dernièrement lors d’une entrevue.

En rapport avec une objection récemment soulevée dans le public. à savoir que la Grande Mission ne « colle » pas auprès des étudiants de niveau collégial, les responsables de cet organisme ne prétendent pas « enthousiasmer » tous les jeunes pour les activités pastorales qu’ils suscitent.

« Ceux qui ont pensé que la Grande Mission allait tout bouleverser en un rien de temps se sont illusionnés ».

Par ailleurs, les responsables de la Grande Mission sont convaincus que l’efficacité de cet organisme est directement liée à l’efficacité de ceux qui en
appliquent les principes directeurs.

Sans se limiter au niveau collégial, les responsables de la Grande Mission considèrent cependant que leur travail a rejoint et rejoint encore beaucoup
d’étudiants.

C’est ainsi qu’à Saint-Adolphe, se tiennent, à toutes les fins de semaine, des rencontres fraternelles où l’on échange des propos sur la foi et les problèmes de vie étudiante.

À toutes les semaines, des groupes de toutes les écoles secondaires de la Vallée se réunissent pour discuter autour de l’Évangile.

Des rencontres semblables ont lieu à toutes les semaines à la régionale Chauveau.

À la régionale de Tilly, 33 catéchètes travaillent actuellement dans le cadre de l’opération famille.

Sans prétendre à une énumération complète de toutes les activités pastorales suscitées par la Grande Mission auprès des étudiants, les responsables de cet organisme sont d’avis que plusieurs jeunes manifestent de l’intérêt pour ces activités et que, dune certaine façon, « ça colle ».

DANS LES PAROISSES…

Des jeunes sont aussi rejoints par la Grande Mission en milieu paroissial.

La liturgie, dans les paroisses, est souvent organisée par les jeunes.

Dans plusieurs écoles secondaires du secteur de la Vallée, les élèves sont directement invités à participer aux réunions de leur paroisse propre.

Dans le secteur des Laurentides, chacune des paroisses organise une semaine pour les jeunes.

Des rencontres de jeunes se tiennent également dans les paroisses Saint-Mathieu, Saint-Jean-de-la-Salle, Sainte-Geneviève, Sainte-Ursule. À Saint-Louis de France, des jeunes ont organisé un sketch pour exposer leurs problèmes aux adultes.

Basse-Ville
Basse-Ville et la Fresque des Québécois. Photo de GrandQuebec.com.

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