Historique du quartier de Sainte-Foy

Historique du quartier de Sainte-Foy de la ville de Québec

Historique de Sainte-Foy : Le nom de ce quartier de la ville de Québec, implantée dans la banlieue sud-ouest de la Vieille Capitale, entre L’Ancienne-Lorette, au nord, et Cap-Rouge, au sud, a suscité diverses hypothèses. La plus répandue demeure celle suivant laquelle cette dénomination provient du nom de la seigneurie concédée à Pierre de Puiseaux, seigneur de Montrénault, en 1637, qui se serait inspiré d’un village de France ainsi dénommé. Or, cette seigneurie était voisine, sur la rive sud du Saint-Laurent, de celle des Ursulines dans les environs de Leclercville et n’entretient aucun lien avec la ville de Sainte-Foy.

D’autres estiment qu’une statue de Notre-Dame de Foy expédiée par les Jésuites de Dinant, en Belgique, à leurs confrères de Québec en 1668 expliquerait l’appellation par suite des mutations de Notre-Dame-de-Foy en Notre-Dame-de-Sainte-Foy, puis Sainte-Foy. À noter qu’en 1669 le père Chaumonot fit construire pour les Hurons une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Foy dans le voisinage de la route du Vallon. Enfin, on signale qu’un Huron du nom d’Amantacha (1610? – 1636), baptisé en France vers 1626 – 1627 sous celui de Louis de Sainte-Foi, aurait laissé son patronyme à ce lieu, en vertu de la grande notoriété dont il jouissait à son retour en Nouvelle-France.

Quoi qu’il en soit, la dévotion envers sainte Foy ou Foi apparaît comme très ancienne et cette vierge martyrisée à Agen sous l’empereur Maximien, au IIIe siècle, a ému bien des cœurs par suite de sa torture sur un lit de fer, suivie de sa décapitation. Celle-ci a reçu le surnom de Fides, forme latine de foi, qui a inspiré le gentilé Fidéen, largement usité pour identifier les citoyens de Sainte-Foy. La première attestation de ce toponyme remonte à 1678, sous la forme de Sainte-Foy.

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Établie d’abord comme mission en 1638, monseigneur de Saint-Vallier érige Notre-Dame-de-Foy canoniquement en 1698. À cette époque, Sainte-Foy, en grande partie, et Sillery rassortissaient à la seigneurie de Sillery.

Sur le plan municipal, la municipalité de la paroisse de Sainte-Foy, créée en 1845, devenue ville en 1949, fusionnera à la municipalité de la paroisse de l’Ancienne-Lorette en 1971 pour former la nouvelle ville de Sainte-Foy.

Au cours de son histoire, Sainte-Foy a subi deux démembrements majeurs; le premier, en 1856, a amené la création de Saint-Colomb-de-Sillery et le second, en 1872, celle de Saint-Felix-du-Cap-Rouge. Historiquement, Sainte-Foy a été le siège, au cours de la guerre de Sept-Ans, de la dernière victoire remportée par l’armée de la Nouvelle-France, sous la conduite de Lévis contre les troupes de Murray en 1760. Reliée à la rive sud du Saint-Laurent par les ponts de Québec et Pierre-Laporte, siège du campus de l’Université Laval, de deux centres commerciaux dont l’un demeure le plus important au Québec, Sainte-Foy est dotée d’un aéroport moderne.

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Elle constitue alors une ville majeur de la banlieue de Québec promise à un brillant avenir. Elle est en fait tributaire surtout de l’implantation d’établissements de service, de sociétés commerciales, d’ateliers, de centres de réparation et de redistribution. Le Sainte-Foy contemporain a connu un développement urbain récent, surtout après 1940. Cela l’arrondissement doit notamment grâce à l’aménagement du boulevard Laurier. Tout comme au débouché des routes et du chemin de fer de la rive sud du Saint-Laurent. Ville résidentielle et tertiaire, Sainte-Foy compte une superficie comparable à celle de Québec. Sa population est en forte croissance au cours des dizaines de dernières années.

Notons finalement qu’en France, on retrouve au moins deux municipalités qui comportent l’élément Sainte-Foy dans leur appellation. Il s’agit alors de Sainte-Foy-la-Grande, en Dordogne, et Sainte-Foy-lès-Lyon, dans la grande banlieue de Lyon.

Pour en apprendre plus :

historique de Sainte-Foy
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