Édifice Hector-Fabre de la ville de Québec
Dans le quadrilatère formé par les rues De La Chevrotière, du Bon-Pasteur, de l’Amérique-Française et le boulevard René-Lévesque, l’édifice Héctor-Fabre a été érigé en 1991. Le dernier né des édifices de la colline Parlementaire, le bâtiment de brique rouge s’harmonise avec l’ancien hôpital Jeffrey Hale, voisin de l’hôpital et du Grand-Théâtre de Québec. Réalisation des architectes Hudon et Julien, cet édifice s’apparente aux édifices voisins du quartier tout en faisant un clin d’œil aux édifices anciens de la colline par sa toiture imposante. Il loge la commission de la capitale nationale du Québec.
Certifié BOMA BEST de niveau 2 depuis novembre 2011, cet édifice à bureaux de classe A jouit d’une visibilité exceptionnelle sur le boulevard René-Lévesque Est à proximité d’attraits fort intéressants.
Cet édifice porte le nom d’Hector-Fabre, un grand journaliste et frère de l’archevêque montréalais Édouard-Charles, fils du Patriote et libraire Édouard-Rayomond. Hector Fabre a été le premier commissaire général du Québec et du Canada en France de 1882 à 1910. On rend ainsi hommage à ce diplomate qui a grandement contribué au rayonnement international du Québec. Il fut le premier agent général du Québec puis du Canada à Paris, de 1882 à 1910.
L’édifice de Bon-Pasteur qui fait face au parc de l’Amérique française et est situé à côté de l’édifice Hector-Fabre.
L’édifice Hector-Fabre est situé au 525, boulevard René-Lévesque Est.
Québec G1R 5S9
Notons que selon les attestations les plus dignes de foi, le rétrécissement du Saint-Laurent, juste en amont de l’île d’Orléans, serait à l’origine du nom de la ville de Québec. Cette caractéristique géographique n’avait pas manqué de frapper le découvreur Samuel de Champlain qui avait noté, en 1603, que le mot Québec désignait en langue amérindienne un détroit de ce fleuve. Cet explorateur précisait de plus, cinq ans plus tard, que le lieu habité était aussi appelé Québec par les Amérindiens. De même, l’historien Marc Lescarbot, qui avait passé un an en Acadie, en 1606-1607, écrivait, à cette époque, que les marins français, lors de leurs voyages en Amérique, utilisaient généralement les noms de lieux issus des langues amérindiennes et il était Québec parmi les exemples.
Dans la famille linguistique algonquienne, Québec signifie précisément détroit, rétrécissement. La ville de Québec, fondée en 1608, a, par la suite, donné son nom au territoire de l’État qui s’est formé progressivement par extension géographique. En effet, par la proclamation royale de Londres du 7 octobre 1763, un territoire dit laurentien, couvrant la partie méridionale de l’étendue de pays actuelle, a été désigné par l’appellation Province de Québec. Mais depuis le rattachement de l’Ungava au Québec, en 1912, le territoire québécois s’étend, au nord, jusqu’au détroit d’Hudson, soit au-delà du 62e parallèle. Au plan international, le toponyme Québec a migré dans plusieurs pays (Belgique, Bénin, Chili, Espagne, États-Unis, Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni,…) ; mais c’est en France que cette dénomination apparaît le plus souvent dans la toponymie, le nombre d’entités ainsi baptisées dépassant la cinquantaine.
Mis à part le quartier appelé Le Québec, en banlieue de Honfleur (Calvados), les autres toponymes de ce nom, en France, désignent un espace et des voies de communication : ici une allée, là une avenue, un boulevard, une esplanade, un pont, un quai, une rue, un terrain et une place bien connue de Paris, la place du Québec.
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