
La fondation de la capitale de la Nouvelle-France
À partir du début du XVIIe siècle, l’Europe commence à s’intéresser aux fourrures. C’est le début de l’ère du commerce des fourrures, et c’est aussi l’un des pas les plus décisifs de l’histoire de la Nouvelle-France.
Pour faire la traite des fourrures, les Français investissent la vallée laurentienne.
En 1603, Samuel de Champlain fait partie de l’expédition d’Aymar de Chaste, qui, arrivée à l’île d’Anticosti, remonte aussitôt le Saint-Laurent.
Avec ses compagnons, Champlain contourne l’île d’Orléans et admire une chute qu’il nommera Montmorency.
Dans son rapport, il décrit le site de Québec très sommairement et continue sa course vers l’amont du fleuve Saint-Laurent. Cette fois, c’est à Trois-Rivières que Champlain décide de fonder le premier établissement de la colonie: «Ce seroit à mon jugement un lieu propre pour habiter, et pourroit-on le fortifier promptement car sa situation de soy, est proche d’un grand lac».
Les Français remontent ensuite le fleuve jusqu’à Hochelaga sur l’île de Montréal, puis ils retournent en France.
Cinq ans plus tard, en 1608, Samuel de Champlain reçoit pour mission de fonder un poste d’occupation permanent le long de la voie laurentienne.
Cette fois, il choisit le site de Québec. Il y arrive le 3 juillet 1608, et constate que: «Aucun lieu ne peut être plus commode ni être mieux situé que la pointe de Québec, ainsi appelée des sauvages, laquelle est remplie de noyers». Samuel de Champlain fonde donc le premier site habité par des Européens au détroit de Québec.
Les qualités de cet endroit sont nombreuses. On y trouve une belle rade bien abritée et une colline qui offre des possibilités de défense. De plus, les cours d’eau étant à l’époque le meilleur moyen pour voyager, la présence de la rivière Saint-Charles est un atout.
Champlain fait construire, au bas de la falaise, une première habitation qui est à la fois un entrepôt, une résidence et un fort.
Mais les problèmes ne se font pas attendre. D’abord, un complot a pour but de livrer la colonie aux Basques. Dénoncés par un marin, les séditieux sont arrêtés et leur chef pendu par décision d’un conseil de guerre. Sa tête est mise au bout d’une pique pour être plantée au lieu le plus élevé du fort.
Puis c’est l’hiver. Tout comme Jacques Cartier, Champlain doit affronter des froids rigoureux et vingt des vingt-huit Européens meurent du scorbut (ils auraient été bien inspirés d’utiliser la recette qui avait sauvé l’équipage de Cartier en 1535, mais bon…).
Cependant, Champlain rêve toujours de découvrir la mythique route des Indes, et pour lui la ville de Québec est appelée à avoir un brillant avenir. Il pense qu’elle sera un important comptoir pour la traite des fourrures, un point d’arrêt pour les navires et la principale forteresse de la vallée du Saint-Laurent. C’est Champlain qui annonce que la ville deviendra la capitale de la Nouvelle-France, colonie qui s’étendra de Terre-Neuve à la Louisiane.
Vieux Québec, pub St. Patrick, le seul vrai pub irlandais à Québec. Photo © Tous droits réservés : Carol Proulx.
Un site de choix pour fonder Québec
Le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain, lieutenant de Pierre du Gua de Mons, établit un poste de traite là où se trouve aujourd’hui la place Royale. « Je n’en ai point trouvé de plus commode ni de mieux situé que la pointe de Québec », écrit-il par la suite dans ses récits de voyages.
Si le site choisi par Samuel de Champlain est si commode, c’est que son relief est façonné par la présence de trois grands ensembles géologiques. Au nord, les Laurentides, constituées de granites durs, appartiennent au Bouclier canadien. Les terres basses, qui séparent les Laurentides du promontoire de Québec, sont constituées de roches sédimentaires friables dont l’accumulation forme la plate-forme du Saint-Laurent. L’île d’Orléans, la rive sud et le cap Diamant appartiennent quant à eux à la chaine de montagnes appelée Appalaches.
Champlain n’a évidemment pas choisi ce site pour son intérêt géologique, mais pour des raisons stratégiques. L’imposant cap constitue en effet un site de choix lorsque, en 1620, le fondateur de Québec y fait ériger le fort Saint-Louis afin d’avoir une meilleure position dans l’éventualité d’une attaque ennemie. Ce fort abritera éventuellement le château du même nom, résidence des gouverneurs pendant plus de 200 ans.

Vue sur le fleuve depuis les hauteurs du Cap Diamant. Photo : GrandQuebec.com.

Ici, le fleuve Saint-Laurent est d’une longueur d’un kilomètre. Photo : GrandQuebec.com.

Le fleuve Saint-Laurent et la ville de Québec. Photo : GrandQuebec.com.
Pour compléter la lecture :
c`wat un mythe créé de toutes pièces par les autorités catholique qui contrôlaient l`enseignement ou plutôt l`endoctrinement public via notamment les livres d`histoire. Samuel n`était qu`un employé (cartographe et géographe) du Sieur De Monts qui avait le dernier mot. Mais le dit Sieur était un huguenot (protestant) Français… Cela aurait été une hérésie qu`un protestant fusse-t`il Français soit le fondateur de la catholique Nouvelle-France….Une autre menterie éhontée que l`Église nous a conté…Une Église qui par une loi fait de l`évasion fiscale en ne payant pas une maudite cenne d`impot sur les salaires versés aux curés et cie et aucune taxe ni meme en lieu de taxes sur les batisses et terrains qu`elle possède