
Église Saint-Joseph de Deschambault
L’église Saint-Joseph de Deschambault fut construite en 1835 selon les plans du célèbre architecte québécois Thomas Baillairgé, d’après les recommandations de l’abbé Pierre Conefroy. Certains éléments furent ajoutés au fil des ans. En 1855, vingt ans après la construction, on a modifié sa façade. Le plan au sol du bâtiment est en croix latine. L’église a une nef à trois vaisseaux.
On peut y admirer une dizaine de sculptures de Louis Thomas Berlinguet, ainsi qu’une statue de saint Joseph, créée par Louis Jobin, située sur la façade. On y trouve aussi des tableaux de Jean-Baptiste Roy-Audy et des pièces d’orfèvrerie créées par Laurent Amyot et par François Ranvoyzé.
L’église fut classée monument historique en 1965.
Adresse de l’église de Deschambault :
Église Saint-Joseph-de-Deschambault
115, rue de l’Église
Deschambault
G0A 1S0.
Historique de Deschambault
À 65 kilomètres à l’ouest de Québec et à environ 10 kilomètres de Grondines se situe la municipalité de Deschambault, localisée dans la partie sud de la MRC de Portneuf. La rivière Belle Isle baigne une partie de son territoire. L’actuelle agglomération a été constituée grâce au regroupement des municipalités de la paroisse de Saint-Joseph-de-Deschambault et du village de Deschambault concrétisé en décembre 1989.
L’histoire deschambaultienne débute véritablement en 1713 avec la fondation de la paroisse de Saint-Joseph-de-Deschambault, érigée canoniquement en 1735. Celle-ci donnera son nom à la municipalité de paroisse créée en 1855, précédée en 1845 par la municipalité de Deschambault, abolie deux ans plus tard. En adoptant cette dénomination, on rappelait que saint Joseph, époux de la Vierge Marie, a toujours occupé une place de choix dans le cœur des Québécois, en tant que patron de la Nouvelle-France, puis du Canada. En outre, on soulignait que le territoire paroissial relevait de la seigneurie de Deschambault.
D’abord concédée à Éléonore de Grandmaison et à son époux, François de Chavigny, échoira à Jacques-Alexis de Fleury Deschambault (vers 1642-1715), qui épouse, en 1671, leur fille Marguerite et devient propriétaire de la seigneurie en 1683. Il donne son nom à son fief et s’efforcera de développer son domaine jusqu’en 1690. Cette appellation sera adjointe tant au bureau de poste établi en 1837 qu’à la municipalité de paroisse, puis à celle de village officiellement instaurée en 1951.
Deux caractéristiques marquent le paysage local. D’une part, le cap Lauzon s’avance assez profondément dans le Saint-Laurent pour servir de repère aux navigateurs et, d’autre part, les sinuosités que le fleuve décrit à cet endroit reproduisent à échelle réduite celles qui marquent la région de Québec – Lévis – Île-d’Orléans. D’ailleurs, la position stratégique de la pointe ainsi que celle du cap Lauzon avaient incité le gouverneur James Murray à penser à y ériger une citadelle en 1761, laquelle fut plutôt construite à Québec. Les Deschambaultiens peuvent contempler un magnifique décor tout en s’adonnant à la chasse au canard sur les berges du fleuve, activité pour laquelle la municipalité a la réputation d’être un véritable paradis.

Église de Saint-Joseph de Deschambault. Photo : © lieuxdeculte.ca.

L’intérieur de l’église de Saint-Joseph de Deschambault. Photo : © Lieuxdeculte.
Voir aussi :
- Presbytère de Deschambault
- Église Saint-Charles-Borromée de Grondines
- Municipalité de Deschambault-Grondines
- Voyage à Deschambault-Grondines
- MRC de Portneuf
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