
Édifice Marie-Guyart
Situé dans le vaste quadrilatère formé par les rues De La Chevrotière, Saint-Amable, Louis-Alexandre-Taschereau et le boulevard René-Lévesque dans l’arrondissement la Cité-Limoilou, sur la colline parlementaire, l’édifice Marie-Guyart, souvent désigné sous le nom de Complexe G, est le plus haut gratte-ciel de la ville de Québec. Cet édifice regroupe les bureaux du Ministère de l’Éducation du Québec, de même que du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. À son dernier étage est situé l’Observatoire de la Capitale.
Érigé de 1967 à 1977, l’édifice Marie-Guyart est le symbole de la Révolution tranquille. La construction a coûté environ 45 millions de dollars canadiens. En fait, il est constitué d’un ensemble de quatre bâtiments administratifs. Le dernier palier de la tour de trente-deux étages terminée en 1972 a été conçu comme un belvédère ouvert au public et a été connu auparavant sous le nom d’Anima G.
En 1989, l’édifice a été officiellement baptisé Édifice Marie-Guyart en l’honneur de Marie Guyart, mieux connue sous son nom religieux de Marie de l’Incarnation qui fonda le couvent des ursulines en 1642 et se dévoua à l’éducation des jeunes filles françaises et amérindiennes.
L’Observatoire de la capitale permet aux visiteurs, à une hauteur de 221 mètres au-dessus de la ville, d’y admirer les plus beaux paysages de la vieille capitale.
Un peu sur la Communauté urbaine de Québec
La plus vaste des trois communautés urbaines au Québec, avec ses 545 km2, dont le territoire, centré sur la ville d Québec, est borné par la MRC de La Jacques-Cartier, au nord, par le fleuve Saint-Laurent, au sud, par les MRC de la Côte-de-Beaupré et de L’Île d’Orléans, à l’est, et par la MRC de Portneuf, à l’ouest. Compris dans les basses-terres du Saint-Laurent, sur lesquelles réside la très grande majorité de la population, de même que dans les contreforts des Laurentides, le territoire de la communauté urbaine de Québec est arrosé par les rivières du Cap Rouge, Montmorency et Saint-Charles, trois affluents du Saint-Laurent.
Existant depuis le 1er janvier 1970 et régie par la Loi sur la Communauté urbaine de Québec, celle-ci constitue un organisme à vocation régionale, comme le sont également la Communauté urbaine de Montréal et la Communauté urbaine de Montréal et la Communauté urbaine de l’Outaouais. Ces organismes régionaux disposent d’un mandat qui s’apparente à celui des municipalités régionales de comté (MRC). La communauté urbaine de Québec comprend plus d’une dizaine de municipalités dont la population varie de plus de 300 000 pour la ville de Québec à 6 000 pour Saint-Émile. Les autres municipalités qui la composent sont, dans l’ordre alphabétique, Beauport, Cap-Rouge, Charlesberg, Lac-Saint-Charles, L’Ancienne-Lorette, Loretteville, Saint-Augustin-de-Desmaures, Sainte-Foy, Sillery, Val-Bélair et Vanier.
Bien qu’enclavée dans la ville de Québec, la minuscule municipalité de la paroisse de Notre-Dame-des-Anges (0,06 km2, 600 habitants), qui ne compte aucune structure municipale, n’en fait pas partie et constitue la propriété de l’Hôpital Général de Québec. Il est à noter que le territoire de la communauté urbaine de Québec ne couvre pas en entier l’agglomération de Québec, laquelle compte quelque 200 000 habitants de plus en l’occurrence. La forme abrégée CUQ est d’usage courant pour désigner cette communauté urbaine.

L’édifice Marie-Guyart, ce colosse de béton qui domine la cité de Champlain et la colline parlementaire. Il évoque la Révolution tranquille et est associé principalement au ministère de l’Éducation. Photo du domaine public.
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