Ville de Québec

Compassion

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Monument des communautés religieuses hospitalières

Cette œuvre est une sculpture de bronze représentant la mission première des communautés religieuses hospitalières installées au Québec. Leur mission consistait à dispenser aux malades et aux pauvres des soins tant pour le corps que pour l’âme.

Dévoilé le 6 octobre 2006, ce monument est situé à l’extrémité nord du boulevard Langelier devant l’entrée de l’Hôpital général. Il est l’œuvre du sculpteur Truong Chanh Trung. À la base du monument leurs noms sont écrits avec la date de leur arrivée ou de leur fondation. Autour d’une croix, trois personnages : une religieuse, le cœur et les bras ouverts, penchée vers l’avant en direction d’un vieillard soutenu par un religieux agenouillé. La sœur religieuses est revêtue d’un voile emporté par le vent vers cette grande croix qui surplombe l’œuvre.

L’artiste a choisi d’illustrer la compassion par la croix, qui en est le symbole ultime, et par l’attitude corporelle et l’expression du visage des deux religieux, lesquels semblent faire Un avec la souffrance. En plus de la croix qui est le symbole ultime de la compassion, Truong Chanh Trung illustre cette dimension à travers l’attitude corporelle de la religieuse ainsi que l’expression de son visage et de celui du religieux.

Les costumes des religieux ont été conçus de la façon la plus neutre possible afin que l’ensemble des communautés religieuses puisse se reconnaître à travers ces personnages.

Les personnages sont de grandeur nature, la sœur religieuse au long voile ayant 5,5 pieds de hauteur environ. La hauteur de la croix est de 14 pieds. L’œuvre est placée sur un bloc de granit.

Adresse de l’œuvre Compassion :

Notre-Dame-des-Anges
260, boulevard Langelier
À l’entrée du site de l’Hôpital-Général-de-Québec.

Lors de son hivernement de 1535, le navigateur malouin retient la dénomination Sainte-Croix pour l’endroit de la future ville de Québec. Lors de son voyage de 1603, Samuel de Champlain considère déjà l’emplacement de Québec comme propice au commerce des fourrures en Nouvelle-France. Ce n’est toutefois qu’en 1608 qui’il fonde Québec et érige son « Abitation » à l’endroit de l’église de Notre-Dame-des-Victoires actuelle, sur la place Royale. En 1620, il fera construire le fort Saint-Louis, à l’extrémité est de l’actuelle terrasse Dufferin. Au cours des années subséquentes, Québec verra son destin partagé entre le souci de ‘épanouir économiquement et le fait d’être le siège de plusieurs conflits armés dont, notamment, celui qui oblige Champlain en 1629 à livrer la place aux frères Kirke, anglais et anglicans, la résistance acharnée du gouverneur Frontenac à l’amiral Phips, en 1690, la prise de la ville, en 1759, par les troupes du général James Wolfe, l’attaque des Américains ou Bastonnais (Bostonnais) en 1775-1776.

Au XIXe siècle, Québec joue le rôle de capitale politique et maritime importante, devenant au XXe siècle la capitale administrative que l’on sait avec ses milliers de fonctionnaires, le siège du gouvernement provincial y étant solidement ancré.

Historiquement, elle se verra reconnaître le rôle de capitale nationale avant 1867 et de capitale provinciale après la Confédération. Avec sa population à 95 % francophone, son rôle de pôle économique de l’Est du Québec, l’attrait touristique puissant qu’elle exerce notamment sur les Américains et les Français, Québec peut envisager l’avenir avec optimisme. D’autre part, l’ajoute de l’arrondissement historique de québec à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1985, venait consacrer ce joyau patrimonial universellement reconnu que demeure Québec.

Compassion

Œuvre La Compassion. Source de l’image : Blogue Monuments de Québec – claudeyvonne.blogspot.ca.

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