
Chapelle Sainte-Anne de Neuville
Les origines de la chapelle de procession Sainte-Anne de Neuville remontent à 1679. Neuville se trouve le long du Saint-Laurent, aux environs de Québec.
Son autel, son tabernacle en bois doré, sa lampe du sanctuaire et son chemin de croix sont de véritables œuvres d’art. À l’extérieur de la chapelle, la statue l’Éducation de la Vierge est attribuée à Louis Jobin, sculpteur québécois originaire de Saint-Raymond, qui a passé son enfance à Neuville. Cette statue, créée en 1875, fut restaurée par le sculpteur Fabien Pagé en 2004.
Au centre de la nef, sous la plancher, reposent les sépultures du seigneur Eugène Larue, de son épouse Lucille Grenier et de leur fille adoptive Elmina Davis. Le seigneur Larue rénova la chapelle en 1871 pour lui donner l’apparence actuelle.
La chapelle Sainte-Anne est maintenant utilisée pour la tenue d’activités culturelles et pour la célébration de mariages civils. Elle fut classée monument historique en 1965 par le Québec et le 23 août 2007 par Parc Canada.
La chapelle se trouve à une centaine de mètres à l’est de l’église Saint-François-de-Sales-de-Neuville.
Historique de l’ancienne municipalité de Pointe-aux-Trembles (secteur de Neuville)
Une grande confusion a toujours entouré l’érection en municipalité de cet endroit de la région de Portneuf, à ne pas confondre avec l’ex-ville du même nom désormais fusionnée à Montréal, surtout en ce qui a trait à sa dénomination. Certains estiment qu’en 1855, cette municipalité de paroisse a reçu l’appellation de Saint-François-de-Sales-de-Neuville, d’autres de Pointe-aux-Trembles, d’autres encore de Saint-François-de-Sales.
Or, selon le Code municipal de 1871, c’est cette dernière dénomination qui serait la plus exacte, bien que la tradition ait retenu Pointe-aux-Trembles. Il est possible que l’on n’ait point distingué la paroisse religieuse fondée en 1679 et érigée canoniquement en 1684 de la paroisse civile créée par l’Arrêt du Conseil d’État du Roi en 1722. Toutefois, le problème demeure entier, car ces deux entités portaient le nom de Saint-François-de-Sales. On peut avancer qu’un usage très ancien retenait indifféremment Pointe-au(x)-Tremble(s) ou Saint-François-de-Sales(-de-Neuville), dans le dernier cas l’accent étant mis sur la paroisse ecclésiastique, comme en fait foi un texte de Collet écrit en 1721 : « Sommes arrivés à la paroisse de St-François de Salles, seigneurie de Neufville, dite la pointe au tremble » et, plus loin, « nous sommes partis de la dite paroisse de St-François de Salles de Neufville ».
Quoi qu’il en soit, Pointe-aux-Trembles doit son nom à la pointe sur laquelle on a construit l’église et qui, autrefois, était couverte de trembles et de bouleaux. En usage dès le XVIIe siècle, ce toponyme a également été retenu pour identifier le bureau de poste dont l’existence remonte à 1850. Le territoire tremblien occupe un espace de 64 km carrés dans la région de Portneuf, à quelques kilomètres à l’ouest de Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Neuville.

Chapelle de Sainte-Anne-de-Neuville. Source de la photographie : ville.neuville.qc.ca.
Pour en apprendre plus :
- Région de la Capitale nationale
- Association des plus beaux villages du Québec
- Municipalité régionale de comté de Portneuf
- Histoire du Saint-Laurent
- Religion au Québec
- Chapelle de Bon-Pasteur
Le troisième paragraphe devrait se lire comme suit:
Au centre de la nef, sous la plancher, reposent les sépultures du seigneur Eugène Larue, de son épouse Lucille Grenier et de leur fille adoptive Elmina Davis. Le seigneur Larue rénova la chapelle en 1871 pour lui donner l’apparence actuelle.
Le quatrième paragraphe devrait se lire comme suit:
La chapelle Sainte-Anne est maintenant utilisée pour la tenue d’activités culturelles et pour la célébration de mariages civils. Elle fut classée monument historique en 1965 par le Québec et le 23 août 2007 par Parc Canada.
Merci, Monsieur Morissette, on a mis à jour le texte d’après vos suggestions. Hum… il nous faut ajouter la présentation de la Société d’histoire de Neuville au volet Sociétés d’histoire….