Beauport

Municipalité de Beauport

La municipalité de Beauport est un arrondissement de la capitale provinciale et fait partie de la Communauté métropolitaine de Québec. Beauport recouvre une superficie d’environ 73 kilomètres carrés et sa population regroupe quelque 72 mille personnes.

L’arrondissement de Beauport accueille un grand nombre d’entreprises qui offrent certaines opportunités pour les nouveaux arrivants au Québec. De plus, c’est une destination touristique de choix.

L’économie de Beauport est très diversifiée. L’arrondissement possède un grand parc industriel, plusieurs institutions financières et des magasins à grande surface.

Beauport s’est doté de nombreux services et le revenu moyen des ménages y est plus élevé que dans l’ensemble du Québec.

Parmi les attraits de Beauport, on cite d’abord la chute Montmorency avec son magnifique parc, mais on y retrouve également des maisons ancestrales sur l’avenue Royale; la Baie de Beauport où l’on peut pratiquer la voile, la planche à voile ou le kayak de mer; le corridor du Littoral, d’une longueur de 50 kilomètres de l’extrémité ouest de Québec jusqu’à la chute Montmorency, et où une piste récréotouristique a été aménagée pour la marche à pied, au parc de la Rivière-Beauport pour les randonnées en vélo et en patins à roulettes. Ce milieu naturel situé en zone urbaine est accessible par le corridor du Littoral. Les Maisons historiques Girardin et Tessier-Dit-Laplante valent un détour.

Le camping de Beauport est situé près de la rivière Montmorency, en pleine nature, mais à proximité du centre urbain. Qui y séjourne l’été peut notamment y faire du pédalo, des randonnées guidées en rabaska, du vélo et de la marche. Un cinéma en plein air, un centre d’interprétation, une piscine et une pataugeoire comptent parmi les installations qui agrémentent la vie des campeurs. En hiver, on peut y faire du ski de randonnée, de la raquette et du patinage.

Île de Canteloup, origine de nom et historique

Une petite île de la rivière Montmorency a attendu trois siècles pour se voir attribuer le nom de Canteloup, en hommage au lieu d’origine de l’ancêtre des Lemieux d’Amérique.

La commune de Canteloup, en Basse-Normandie, dans le département de la Manche, arrondissement de Cherbourg, est un des lieux d’origine des familles Lemieux. D’ailleurs, un hameau de cette commune portait le nom d’Esmieux au XIIIe siècle.

Voilà pourquoi l’Association des Lemieux d’Amérique et de France, qui s’active à multiplier les liens entre ses membres des deux côtés de l’Atlantique, a pris l’initiative, en 1987, de transplanter le nom de Canteloup au Québec, jugeant que des échanges toponymiques entre la France et le Québec étaient, pour l’avenir, les meilleurs garants de la mémoire de ces liens. Suite à une demande officielle de l’Association, forte de l’appui des autorités de la Mairie de Canteloup, sous forme de résolution du conseil municipal « afin de perpétuer les liens d’amitié entre la commune et les membres de ladite association », et de la Fédération des familles souches québécoises, la Commission de toponymie du Québec a donc adopté le toponymie Île de Canteloup pour désigner une petite île située sur la rivière Montmorency, dans la ville de Beauport, près de Québec. Cette désignation toponymique commémorative rappelle la venue à Québec en 1643 des premiers Lemieux d’Amérique, Pierre et Gabriel, dont les descendants ont été notamment propriétaires d’un fief dans la seigneurie de Beauport, à proximité de la chute de Montmorency, un peu en aval de ladite île.

Auparavant, en 1985, lors d’un rassemblement des familles Lemieux d’Amérique et de France, la Mairie de Canteloup s’était vu remettre le souvenir de Thomas Lemieux vivant à Canteloup en 1404. Canteloup est la forme normande du toponyme Chanteloup, frécuant en France, et qu’il convient d’interpréter comme « chante loup », c’est-à-dire un lieu où l’on entend des loups chanter ou hurler. Au Québec, d’autres désignations commémoratives créant des ponts toponymiques avec la France ont eu lieu au cours des dernières années avec la coopération d’associations de familles souches : Brésolettes (famille Pelletier), Beaumont-la-Ronce et Anse de Nouzilly (Chouinard), Île de Blonville (Héroux), Les Boullais (Giguère) et Pont de Gironde (Tifault).

Secteur de Courville

Dénomination d’un secteur de la ville de Beauport, en banlieue est de Québec. Une partie de l’ancienne seigneurie de Beauport fut érigée en paroisse en 1910, sous l’appellation de Saint-Louis-de-Courville ; deux ans plus tard, la municipalité du village de Courville était créée sur la même base territoriale et, en 1916, elle acquérait le statut de ville. Une fusion de plusieurs municipalités ramena, en 1976, Courville dans son giron initial, soit la municipalité de Beauport. Avant 1910, les lieux étaient connus sous le nom Le Bout du Sault, à cause de la proximité de la chute Montmorency. Courville a connu une certaine renommée en raison du voisinage de la maison Kent (connue également sous les noms de Montmorency House, Haldimand House, Kent Lodge, Kent House Hotel, Maison Montmorency et Manoir Montmorency), incendiée le 13 mai 1993 et reconstruite depuis. Le nom a d’abord désigné le chemin menant au haut de la chute, alors appelé Côte de Courville. Le toponyme tiré sans origine de Charles Cadieu dit Courville, fermier déjà bien implanté dans la seigneurie de Beauport en 1673 après s’être livré pendant une vingtaine d’années à la traite des fourrures. Ce Normand devint chef d’une nombreuse famille et exploita sa ferme jusqu’à un âge très avancé puisqu’il décéda presque centenaire en 1715.

Secteur de Giffard

Ce secteur de la ville de Beauport, en banlieue de Québec, est ironiquement le seul qui ne soit pas issu de la seigneurie concédée à Robert Giffard en 1634. Le territoire de Giffard se trouvait plutôt à l’origine dans la seigneurie voisine de Notre-Dame-des-Anges, attribuée en 1626 aux Jésuites. Ces derniers y ont exploité une grande ferme jusqu’en 1800 ; c’est alors que le gouvernement britannique a saisi ces terres. Une partie a été vendue aux enchères au Séminaire de Québec, qui y a installé la ferme Saint-Ignace. L’établissement d’une paroisse et d’une municipalité, par détachement de Beauport, s’explique par l’agglomération spontanée qui s’était créée, vers 1912-1913, autour de l’asile de Saint-Michel-Archange. Ce village qu’on aurait voulu nommer Salaberry a plutôt été dénommé Giffard. Il est devenu cité en 1954 et a fusionné à Beauport en même temps que d’autres municipalités en 1976. Robert Giffard de Moncel (vers 1589 – 1668) se trouvait à Québec dès 1627, à titre de chirurgien de marine ; il ne disposait alors que d’une cabane, sur le bord du fleuve où il s’adonnait à la chasse et à la pêche.

À l’automne, il passe en France pour se marier et rapporter un équipement considérable en vue d’un essai de colonisation, au retour, il est capturé par les Kirke qui ont envahi Québec. La Compagnie de la Nouvelle-France le dédommagera de la perte de ses biens, notamment en lui accordant une seigneurie. Premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France, il a recruté des colons dans le Perche en vue de les amener à Beauport. Dès 1634, il les installe, selon un nouveau mode d’organisation de l’espace rural, le système du rang, qui s’est par la suite étendu à toute la colonie et perpétué jusqu’à nos jours. En 1640, Giffard devient le premier médecin de l’Hôtel-Dieu de Québec. Plus tard il obtiendra deux autres seigneuries : Saint-Gabriel, à Québec, en 1647, et Mille-Vaches, en aval de Tadoussac, en 1653. Dès la fondation de la Compagnie des Habitants en 1645, il s’y est associé. Poursuivant des activités de commerce le long du Saint-Laurent. Louis XIV lui accordera ses lettres de noblesse en 1658.

Coordonnées du Bureau de l’arrondissement de Beauport :

Bureau d’arrondissement
10, rue de l’Hôtel-de-Ville
Québec
G1E 4T9.

Téléphone : 418 641 6005.

Voir aussi :

• Saint-Louis-de-Courville
  
• Église de Saint-Louis-de-Courville
  
• Église de Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
  
• Église de La Nativité-de-Notre-Dame