
Base de plein air de Sainte-Foy
La Base de plein air de Sainte-Foy (ou Parc du lac Laberge), c’est un peu la campagne à la ville. En effet, ce vaste parc avec ses deux lacs est situé à quelques minutes du centre-ville de Québec. C’est un véritable havre de tranquillité, accessible aux marcheurs, aux baigneurs, aux cyclistes, aux skieurs, aux amateurs de raquette et aux patineurs.
On y trouve Le Sentier Boisé (2,5 kilomètres), et le Sentier des Oiseaux ( 2,3 kilomètres).
Les ornithologues aiment cet endroit paisible, idéal pour l’observation des oiseaux dans un milieu à la fois naturel et urbain.
C’est le plus grand parc naturel de la ville de Québec et sa superficie est actuellement de 135 hectares. On y trouve la seule tourbière en milieu urbanisé de Québec et un réseau de sentiers en bois sur pilotis.
Des aires de jeux et des terrains de soccer et de baseball y sont aménagés. Environ 100 mille personnes visitent chaque année la Base de plein air de Sainte-Foy, en dépit d’une signalisation discrète et de transports en commun plutôt rares.
Notons que le Petit lac artificiel Laberge offre à ses visiteurs une belle plage sablonneuse et que le Grand lac Laberge permet la pratique du canot, de la chaloupe et du kayak. On peut apporter sa propre embarcation ou en louer une sur place.
Plusieurs clubs sportifs sont présents sur les terrains de la Base de plein air de Sainte-Foy. On peut citer le Club des Francs Archers qui offre des cours de tir à l’arc durant la saison estivale ou le Cardio Plein Air qui propose de nombreuses activités de plein air.
La Base de plein air de Sainte-Foy est située à l’angle des autoroutes Félix-Leclerc et Duplessis.
Coordonnées de la Base de plein air de Sainte-Foy :
3180, rue Laberge
Québec
Téléphone : 418 641 6282.
Lieu-dit La Suette
Ce lieu-dit est situé à la base de plein air de Sainte-Foy, près des limites de cette base avec celles de l’Ancienne-Lorette, en banlieue de Québec. On donne d’abord à cet endroit le nom de La Suède sur les cartes du XVIIIe siècle, dont celles de Villeneuve de 1685-1686 et de 1688, ainsi que dans l’édit et ordonnance concernant la paroisse de Sainte-Foy (1727) et dans le Journal du siège de Québec (1759). La variante La Suette apparaît plus souvent par la suite. Dans ses Relations de 1755-1760, le chevalier de La Pause mentionne « au débouché de la Suette », « le marais de la Suette », « la savane de la Suette » pour identifier ce lieu et les entités voisines. Dans Les Anciens Canadiens (1863), Philippe Aubert de Gaspé écrit encore « les marais de la Suède ». Mais il ajoute en note que « ce mot se prononce aussi Suète ». Ce romancier conclut que « Ce mot provient peut-être de ce que la terre sue à cet endroit », ce qui est en fait une réalité du territoire. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’expression faire un voyage en Suède, aller en Suède signifiait suer à cause des efforts qu’on fait. À la rubrique Sudare, le Franzosisches etymologisches Worterbuch note qu’il s’agit d’un jeu de mots avec le nom du pays. Aujourd’hui, on trouve dans l’odonymie de la ville de Sainte-Foy la route de la Suète, une rue menant du chemin Sainte-Foy au boulevard du Versant-Nord. Toutefois, au XVIIe siècle, elle coupait les rangs vers le nord, là où se trouve le lieu-dit.
Hameau Les Grands-Déserts
Petit lieu habité situé à l’ouest de l’aéroport international Jean-Lesage, à l’intérieur des limites de la ville de Sainte-Foy, soit à 6 kilomètres au nord-ouest de Cap-Rouge. S’il identifie officiellement aujourd’hui un hameau linéaire probablement trop dense pour cette catégorie d’habitat il désignait, à l’origine de la la colonie, un espace défriché prévu pour l’implantation d’un rang. L’attestation cartographique la plus lointaine de ce toponyme est signalée par Robert de Villeneuve sur sa Carte des environs de Québec (1686), où apparaissent les indications Désert du Grand Saint Paul et Désert du Petit Saint Paul.
En 1733, l’aveu et dénombrement de la seigneurie de Saint-Gabriel sera plus explicite et, après avoir énuméré les habitants du Premier Rang, dit route Saint-Paul, puis ceux de la route Lorette, il poursuit en précisant que « joignant le fief de Gaudarville sant 2 routes appelées les Grands Déserts, dont le front des habitations de la première route est sur la ligne de séparation de Saint-Gabriel et de Gaudarville, la seconde à partir de la terre de Charles Drolet, du côté nord-ouest. Désert, en ce sens, est un mot dérivé de « essert » ou « essart », signifiant « défrichement, clairière » en vue d’y établir la culture. En français régional, on retrouvait aussi le verbe « déserter », dans le sens d’essarter.

La base de plein air de Sainte-Foy. Source de la photo : Québec urbain
Voir aussi :
- Cap-Rouge
- Base de plein air La Découverte
- Observation d’oiseaux au Québec
- Maison Blanchette
- Maison Léon-Provancher
- Parc Nautique de Cap-Rouge
- Viaduc Le Tracel
- Laurentien
- Sainte-Foy-Sillery
- Fondation de Québec – 400 ans
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