Cantons de l'Est

MRC Val St-François

MRC Val St-François

MRC du Val Saint-François

La Municipalité régionale de comté du Val-Saint-François (code géographique 420) fait partie des cinquante MRC du Québec désignées par le gouvernement comme des MRC à caractère rural.

La MRC du Val-Saint-François est située au nord de l’Estrie et son territoire est composé aujourd’hui de 18 municipalités sur une superficie de 1 million 376 kilomètres carrés.. La population de la MRC est de quelques 29 mille habitants.

Le relief du Val-Saint-François, formé à l’époque des glaciations se caractérise par la présence de collines, vallons, vallées et plans d’eau, dont le plus important est la rivière Saint-François. De plus, on retrouve plusieurs lacs, concentrés principalement dans le sud de la municipalité régionale.

La colonisation de ces terres commence à la fin du XVIIIe siècle et comme partout dans les Cantons de l’Est, les premiers arrivants sont des fermiers loyalistes qui quittent les anciennes colonies anglaises de la Nouvelle Angleterre pour s’établir au Canada. Plus tard, dans les années 1810 et 1850, grâce au chemin Craig, ouvert en 1810 et au chemin de fer, ouvert en 1850, l’arrivée massive d’immigrants écossais et irlandais marque le peuplement du terrain.

Les premières Canadiens-français arrivent dans le Val-Saint-François vers 1840 en raison de l’exode des familles des paroisses surpeuplées de la vallée du Saint-Laurent et au début du XXe siècle, la population du Val Saint-François devient majoritairement francophone.

La MRC du Val Saint-François est une municipalité de vocation rurale, toutefois, on y retrouve certaines industries.

Côté patrimoine historique et touristique, le val Saint-François est un endroit préféré des amants de la nature. Depuis 1989, la MRC du Val-Saint-François est territoire d’intérêt écologique.

Les sentiers pédestres de l’Estrie traversent ces collines depuis les marais de Kingsbury qui sont également une zone de nidification du grand héron et passent par le monts Orford, Glen et Sutton jusqu’à la frontière américaine.

Le site officiel de la MRC du Val-Saint-François est : val-saint-francois.qc.ca.

Adresse 810, montée du Parc
Richmond
J0B 2H0.

Téléphone : 819-826-6505.

Couvent de Valcourt

Le couvent du canton de Valcourt dans les années 1950. Image libre de droit.

Code                                       Municipalité

  • 42040 M                        Bonsecours
  • 42110                               Cleveland
  • 42070                              Kingsbury
  • 42045                               Lawrenceville
  • 42065                               Maricourt
  • 42075                               Melbourne
  • 42032                               Racine
  • 42098                               Richmond
  • 42100                               Saint-Claude
  • 42025                               Saint-Denis-de-Brompton
  • 42050                               Sainte-Anne-de-la-Rochelle
  • 42020                               Saint-François-Xavier-de-Brompton
  • 42005                               Stoke
  • 42078                               Ulverton
  • 42055                               Village de Valcourt
  • 42060                               Canton de Valcourt
  • 42095                                Val-Joli
  • 42088                                Windsor

Historique de Melbourne

Ce nom identifie un c un canton depuis au moins 1795, un bureau de poste depuis 1835 et deux municipalités de la région de l’Estrie, dont une municipalité de canton érigée officiellement en 1855, laquelle prenait la relève de celle, homonyme, créée en 1845 et abolie deux ans plus tard. Celle-ci, contiguë à Richmond, au nord, se retrouve à quelques kilomètres à l’ouest de Windsor, à proximité de la rivière Saint-François. Contrairement à l’hypothèse avancée par Hormisdas Magnan, probablement reprise de la publication de la Commission de géographie du Québec, sur les Noms géographiques de la province de Québec (1921) et suivant laquelle on aurait voulu rappeler la mémoire de lord Melbourne, ancien premier ministre de l’Angleterre, cette origine anthroponymique ne peut être retenue. En effet, celui-ci, William Lamb 2e vicomte de Melbourne est né en 1779 et il n’était âgé que de 16 ans lorsque le nom du canton de Melbourne a été inscrit sur une carte en 1795. Sa renommée n’était sûrement pas suffisante à l’époque pour inciter les autorités à l’honorer toponymiquement. Néanmoins, pour le bureau de poste et la municipalité, après 1834-1835, il n’est pas impossible qu’on ait pensé au premier ministre britannique, le nom déjà établi du canton y incitant peut-être. Il faudrait vraisemblablement plutôt pencher en faveur d’un transfert de nom, la toponymie anglaise comptant au moins deux localités dénommées Melbourne, dans le Derbyshire et dans le Hampshire. En abénaquis, l’endroit répond au nom de Segwilamanik, c’est de la « teinture bleue foncée ».

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