Le P’tit Bonheur
C’est en 1988 que Saint-Camille, un petit village de la région administrative de l’Estrie, a créé en Le P’tit Bonheur, organisme sans but lucratif. Cette année-la, le Groupe du Coin, un comité de citoyens, décide d’acheter l’ancien magasin général du village, laissé à l’abandon. De cette façon, les citoyens préservent cet établissement situé au cœur du village. De plus, ils ont ainsi créé le centre communautaire et culturel, un lieu de rencontre pour la population de Saint-Camille.
Le centre a vu le jour grâce au soutien financier d’un certain nombre d’organismes tels Emploi-Québec et le Centre local de développement (CLD) de la MRC d’Asbestos.
Depuis, Le P’tit Bonheur de Saint-Camille est devenu le véritable centre social de cette petite municipalité rurale, tant sur le plan communautaire que culturel. Aujourd’hui, le centre multifonctionnel abrite, entre autres, une salle de spectacle, une cafétéria et une galerie d’art.
Au fil des ans, plusieurs artistes sont venus se produire sur la petite scène du P’tit Bonheur, dont Daniel Bélanger, Sylvain Lelièvre, Claude Léveillée, Richard Séguin, Bob Walsh et autres. Des groupes musicaux, des troupes de théâtre et des conteurs ont également joué sur les planches de Saint-Camille.
La galerie d’art, l’Espace Hortense présente des expositions d’arts visuels d’artistes de renom, comme Martin Leclerc, fils de Félix, ainsi que d’artistes de la relève.
Enfin, le Centre d’interprétation du milieu rural CIMR offre plusieurs activités de formation, dont certaines en collaboration avec l’Université de Sherbrooke et la Corporation de développement socio-économique de Saint-Camille.
Plus qu’un lieu artistique, le P’tit Bonheur offre des repas aux enfants de l’école primaire et à la communauté. « La popote roulante » permet de joindre les personnes âgées isolées, et la pizza du vendredi, est un moyen d’autofinancement de l’organisme depuis ses tous débuts. Tous les repas sont faits par des bénévoles, qui sont près d’une centaine à «mettre la main à la pâte».
Coordonnées de l’organisme le P’tit Bonheur :
162, rue Miquelon
Saint-Camille
J0A 1G0
Téléphone : 819 828 2664
Site Web du P’tit Bonheur : ptitbonheur.org.
Municipalité de Saint-Camille
Petite localité agricole, Saint-Camille repose sur un plateau de forme légèrement arrondie, à quelque 25 km au sud-est d’Asbestos, dans le canton du même nom, à 16 km de Marbleton. La rivière Nicolet Centre y coule. La dénomination municipale, également attribuée à un canton proclamé en 1859, provient de celle de la paroisse érigée en 1867, laquelle existait à titre de mission depuis 1849. Le bureau de poste local porte le même nom depuis 1864. Cette entité provient de la répartition du territoire du township de Wotton en deux municipalités de canton distinctes, Wotton et Saint-Camille, survenue en 1860.
On désignait l’endroit L’Équerre, à une certaine époque, à cause du fait que la route y tourne à angle droit. Le saint patron de la municipalité estrienne, Camille de Lellis (1550-1614), est d’abord entré dans la confrérie des Frères Mineurs, les Capucins. Cependant, en 1591, il quitte l’ordre pour fonder celui des Camilliens, d’abord appelé Institut des Clercs réguliers, qui se consacrent aux malades et aux infirmes. En conséquence, après avoir été canonisé en 1746, saint Camille de Lellis était proclamé, en 1930, patron des infirmiers et des infirmières catholiques. Les Camillois d’origine, en provenance de Qubéec, de Nicolet, de Beauharnois et surtout des paroisses de la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Trois-Rivières, se sont installés sur le territoire à compter de 1848.
