Pavillon de la Faune à Stratford
Le centre d’interprétation de la faune Pavillon de la Faune, situé sur les rives du lac Aylmer, possède une grande collection d’animaux sauvages de l’Amérique du Nord. Ils sont présentés par des scènes panoramiques dans le décor naturel de leur habitat. Chacune des familles d’animaux est présentée dans des dioramas peints à la main par un artiste de la région. Ces dioramas sont complétés au sol d’éléments naturels recréant ainsi le cadre d’habitat des animaux.
Les visites guidées au centre sont possibles durant toute l’année pour observation des animaux sauvages qui vivent en enclos. Actuellement, ours noir, loup, lynx, couguar et d’autres animaux vivent au centre.
On peut suivre des sentiers bien aménagés et lire les panneaux d’interprétation. On peut également demander l’aide d’un guide interprète sur place. Tout au long du parcours, les visiteurs peuvent admirer plus de trente présentations.
Les dioramas permettent de reconstituer le cadre de vie de l’animal puisque le diorama reproduit le plus fidèlement possible les photos prises lors des expéditions par le chasseur, M. Jean-Luc Couture. L’illusion du réel est impressionnante. On est donc transporté comme par magie dans l’habitat naturel. D’ailleurs, quelques tableaux présentent des plans en relief afin d’accentuer l’effet de profondeur des scènes.
Le Centre d’interprétation de la faune, Pavillon de la Faune est situé à quelques kilomètres de la croisée des routes 161 et 112, en bordure du lac Aylmer, en Estrie.
Le Pavillon de la Faune offre des visites à caractère éducatif, scientifique et culturel.
Le centre est accessible à tous, ainsi qu’aux fauteuils roulants. Une boutique de souvenirs, une aire de pique-nique et un café terrasse y sont ouverts.
Le quai du Pavillon de la Faune, c’est le point de départ du bateau-mouche L’Odyssée, des Croisières de Stratford qui propose un voyage aventure sur le lac Aylmer.
Adresse du Pavillon de la Faune :
856, chemin Stratford,
Stratford
Québec
G0Y 1P0.
Téléphone : 418- 443 2300 ou 1 888 845 2222.
Historique de Stratford
Distante de Thetford Mines, plus au nord, d’environ 35 km, cette municipalité de canton de la MRC de Granit occupe une superficie de 125 km2 qui s’amenuise en pointe dans la partie nord-ouest. Le lac Aylmer se situe tout près, à l’ouest, ce qui justifie le nom primitif des lieux, Lac-Aylmer. À l’origine, la British American Land Company se portera acquéreur du territoire cantonal en 1833, lequel sera défriché, suivant Stanislas Drapeau, par des Canadiens français à partir de 1848.
Les débuts de la colonisation y furent pénibles selon le missionnaire Luc Trahan (1822-1889), alors que les gens s’installaient dans la pointe de Garthby, appelée le Petit-Québec. À ce moment, naît la mission de Saint-Gabriel-de-Stratford, qui accède au statut de de paroisse en 1857, reconnu officiellement en 1868. L’agent du gouvernement, Jean-Olivier Arcand, favorisera le développement de l’endroit qui compte 135 personnes en 1848. En choisissant ce nom, on voulait honorer Gabriel Prince, Acadien originaire de Saint-Grégoire (Nicolet), l’un des premiers colons du canton. Ce patronyme a été repris lors de l’établissement du bureau de poste de Stratford-Centre en 1899., le canton de Stratford, proclamé en 1856, mais qui figure sur la carte de Gale et Duberger dès 1795 et qui évoque la patrie de grand Shakespeare, Stratford en Avon en Angleterre, formait avec celui de Garthby (1855), les townships unis de Garthby-et-Stratford (1857). Leur séparation en 1874, donnera naissance à la municipalité du canton de Stratford.
L’agriculture demeure la source des revenus de la majorité des Stratfordois dont les ancêtres venaient principalement de Saint-Grégoire (Nicolet), de Bécancour, de Deschambault, de Gentilly et de Saint-Joseph-de-Beauce. On dénote l’existence de quelques scieries. La présence de nombreux lacs, notamment Maskinongé et Elgin, favorise la pratique de la pêche.
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