MRC de Coaticook

Municipalité régionale de comté de Coaticook

La Municipalité régionale de comté de Coaticook ( code géographique 440 ) est une MRC de l’Estrie. Elle a été créée en décembre 1981 et se compose actuellement de 12 municipalités.

La population totale de la MRC de Coaticook est d’environ 18 à 19 mille habitants, dont presque la moitié se concentrent dans la partie urbaine de la Ville de Coaticook, le centre de la région, où sont installés les principaux services et commerces.

La superficie de la MRC de Coaticook est d’environ 1 332 kilomètres carrés qui représentent en général un plateau ondulé, avec les rivières de Coaticook, Niger, Tomifobia, Moe et aux Saumons (toutes sont des affluents de la rivière Saint-François) et la Connecticut.

De plus, trois lacs principaux y sont répertoriés : Lyster, Wallace et Lindsay.

Les monts Barnston de 743 mètres de hauteur et le mont Pinacle de 675 mètres se trouvent au sud-ouest de Coaticook, tandis que Chabot avec ses 623 mètres, Spring avec ses 677 mètres, Brunelle d’environ 640 m et le mont Hereford et ses 868 mètres se trouvent à Saint-Herménégilde.

Le climat de la MRC de Coaticook est subhumide de type continental tempéré. Les hivers d’ici sont froids et les étés sont chauds.

Pour contacter la MRC de Coaticook :

294, rue Saint-Jacques Nord
Coaticook
J1A 2R3

Téléphone : 819 849 9166.

Site internet de la MRC de Coaticook : mrcdecoaticook.qc.ca.

alc lyster
Carte postale ancienne du Lac Lyster à Baldwin’s Mills vue de l’extrémité du lac. Source de la photo : Société d’histoire de Coaticook.

Saint-Malo

Au XVIe siècle et dans les premières décennies du XVIIe siècle, Saint-Malo fut l’une des villes portuaire françaises qui s’impliqua le plus dans l’exploration de la Nouvelle-France naissante. Cet actuel chef-lieu d’arrondissement du département d’Ille-et-Vilaine, situé sur un promontoire rocheux de la côte septentrionale de la Bretagne, à l’entrée de l’estuaire de la Rance, sur la Manche, voyait régulièrement partir ses marins et ses pêcheurs pour aller pêcher la morue sur le Grand Banc de Terre-Neuve et ce, dès le tournant du XVIe siècle, Saint-Malo vit aussi l’un de ses fils, le fameux Jacques-Cartier, suivre les ordres de François Ier, et naviguer à trois reprises vers le territoire inconnu ou mal connu qu’était alors le Canada, dont il prit possession au nom de son roi en 1534. Lors de l’un de ses voyages, Cartier appela même un cours d’eau canadien Rivière St-Malo, mais ce toponyme disparut au siècle suivant.

Plus tard, entre 1613 et 1620, des marchands de Rouen et de Saint-Malo, qui organisaient séparément des expéditions de traite dans la région du Saint-Laurent depuis 1581, s’unirent et formèrent la Compagnie de Rouen et de Saint-Malo afin de profiter du droit exclusif de la traite des fourrures dans la vallée du Saint-Laurent. Enfin, Saint-Malo fut l’un des ports d’embarquement des colons français qui émigrèrent au Canada entre 1620 et 1760. Voilà en résumé pourquoi la patrie de Jacques Cartier possède une place particulière dans le cœur des Québécois. Depuis le début des années 1970, il existe une Association France – Québec (tout comme une Association Québec – France), dont l’une des composantes régionales associe le Québec et Saint-Malo. Par le moyen de cette association, des échanges s’organisent pour que les jeunes et les moins jeunes en apprennent davantage sur l’autre pays et sur la ville française.

En 1984, 450 ans après la venue de Jacques Cartier au Canada, le premier ministre du Québec, René Lévesque (1922-1987), se rendit à Saint-Malo pour inaugurer une place et une maison du Québec. La même année, eut lieu la Transat Québec – Saint-Malo, événement sportif d’envergure internationale prenant la forme d’une course de voiliers et de catamarans, laquelle devait être tenue tous les quatre ans. Les quelque 60 000 Malouins d’aujourd’hui peuvent également circuler sur deux avenues, qui rappellent respectivement par leurs noms Québec et Montréal, ou assister à un festival annuel de la chanson québécoise. Par ailleurs, outre-Atlantique, plusieurs toponymes québécois rappellent l’agglomération malouine. On trouve en Estrie, à quelques kilomètres à l’ouest de la frontière avec les États-Unis et à environ 25 km au nord-est de la ville de Coaticook, la petite municipalité de Saint-Malo, appelée, avant 1964, Saint-Malo – d’Auckland.

Les municipalités de la MRC de Coaticook :

Code                                            Municipalité

  • 44045                                         Barnston-Ouest
  • 44037                                         Coaticook
  • 44071                                         Compton
  • 44023                                         Dixville
  • 44010                                         East Hereford
  • 44060                                         Martinville
  • 44055                                         Sainte-Edwidge-de-Clifton
  • 44015                                         Saint-Herménégilde
  • 44003                                         Saint-Malo
  • 44005                                         Saint-Venant-de-Paquette
  • 44050                                         Stanstead-Est
  • 44080                                         Waterville

Voir aussi :

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