Historique de Saint-Malo

Historique de la municipalité de Saint-Malo

Historique de Saint-Malo. Au nord de Saint-Venant-de-Hereford et au sud de Saint-Isidore-d’Auckland, dans la MRC du Haut-Saint-François, on retrouve cette modeste municipalité implantée sur les bords de la rivière Hall. La partie nord du territoire est arrosée par la rivière Clifton et l’endroit se situe au sommet d’une colline à une altitude variant de 375 à 575 m, à l’ouest de l’État de New Hampshire. Délimité dès 1792, le canton d’Auckland dans lequel se situe la municipalité, sera proclamé en 1806 et recevra ses premiers colons vers 1850, des Anglais et des Irlandais.

Les véritables débuts de la colonisation remontent à 1860 avec l’arrivée de gens en provenance de la Beauce, de la Vallée-du-Richelieu, du Bas-du-Fleuve, de Montréal. En 1862, une paroisse répondant au nom de Saint-Malo voit le jour et fera l’objet d’une érection canonique en 1863. Par la suite, un bureau de poste ouvert en 1865, reprendra cette appellation. Sur le plan municipal, on assiste en 1855 à la création de la municipalité des townships unis de Newport-Ditton-Chesham-Clinton-et-Auckland, à l’origine de la municipalité du canton d’Auckland créée officiellement en 1870 et couramment dénommée Saint-Malo-d’Auckland. Afin d’assurer au nom de l’endroit un caractère davantage français, on lui substituait, en 1964, celui de Saint-Malo.

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Si Auckland pourrait faire appel à un lieu ou un personnage, la dénomination portée actuellement par la municipalité évoque un moine gallois. Il s’agit de Malo ou Maclou, évêque évangélisateur de la Bretagne nommé au siège d’Alet (Saint-Servan) vers 640. Toutefois, c’est davantage à un important port de pêche situé à l’embouchure de la Rance. Notamment, en Ille-et-Vilaine, que l’on voulait faire allusion. C’est la patrie de Jacques Cartier, découvreur du Canada en 1534.

Comme le souligne Stanislas Drapeau en 1863, « Une chapelle est sur le point d’être construite dans la nouvelle paroisse de Auckland. Elle aura pour vocable Saint-Malo, afin de commémorer le souvenir de la patrie de l’intrépide navigateur de 1535, Jacques Cartier. L’homme auquel on doit la découverte de notre beau pays ». D’ailleurs, le gentilé Malouin identifie aussi bien les citoyens du Saint-Malo québécois que celui de la France. En 1910, le territoire servant à constituer la municipalité de Saint-Isidore-d’Auckland, au nord, se détachera de celui de Saint-Malo. Jadis agricole et forestière, l’économie locale reste davantage axée aujourd’hui sur l’industrie du bois.

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