Historique de la municipalité de Namur dans la région de l’Outaouais
Historique de Namur : Localité établie dans la région de l’Outaouais, à 32 km au nord de Montebello, Namur mérite à plusieurs égards son surnom de Nouvelle-Belgique.
En effet, ses premiers colons, presbytériens, pour la plupart, arrivent dans le territoire en 1865. Ils viennent alors en provenance, pour la majorité, de la province belge de Namur. Notons en passant qu’ils répondent aux patronymes d’Édain, de Frison, de Pinon, de Roquet, de Fluhamann, de Van Vanious.
Pour marquer, en outre, les liens qui les unissent aux Namurois de Belgique, les Namuriens ont vu leur municipalité jumelée au chef-lieu de la province homonyme de Belgique. Toutefois, c’est d’abord sous le nom de municipalité des cantons unis de Suffolk-et-Addington que l’on connaît l’endroit à compter de 1886. Cette dénomination évoque, d’une part, la dénomination d’un comté anglais. Ainsi d’autre part, elle rappelait la mémoire de Henry Addington (1757-1844), président de la Chambre des communes anglaises de 1789 à 1800.
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Tour à tour, on a détaché des portions de territoire du village originel. On le fait en fait pour donner naissance à Vinoy (1920), à Lac-des-Plages (1950) et à Namur (1964), nom porté par le bureau de poste depuis 1874.
Sur le plan religieux, on procède tour à tour à l’établissement de la St. Paul United Church en 1885 et de la paroisse de Saint-Émile-de-Suffolk en 1889.
Outre le sentiment de frustration qui animait les Namurois à l’origine, qui estimaient avoir placés dans un lieu éloigné et montagneux, l’événement marquant de l’histoire locale consiste en l’apostasie de maints citoyens survenue à la fin du XIXe siècle. Cela se passe par suite d’une violente polémique avec le curé Hotte, celui-ci ayant décidé d’implanter l’église paroissiale à 5 km du noyau habité.
La Petite rivière Rouge sillonne cette étendue, annonciatrice de l’excellence du territoire en matière de pêche et de chasse. Ce fait ne manque pas d’attirer de nombreux touristes annuellement. La grande majorité de la population locale voit son gagne-pain assuré par l’industrie du bois. Il s’agit d’un aspect qui marque concrètement la tenue estivale du Festival des bûcherons
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