Église de Ste-Anne-de-la-Rochelle

Église de Sainte-Anne-de-la-Rochelle

L’église de Sainte-Anne-de-la-Rochelle, dédiée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie, est située dans les Cantons-de-l’Est a été érigée entre 1893 et 1894 selon les plans de l’architecte David Ouellet, par les maçons Philias Boileau et Frères et Provost et Sénécal.

La façade principale de l’église est revêtue de pierre. L’église possède une nef à trois vaisseaux et deux tribunes. On y admire quatre vitraux dans le chœur signés par José Osterrath et installés en 1958. Un orgue Casavant Frères, fabriqué en 1914, y est installé. Cet orgue a été restauré en 1980 par George Signori.

L’église de Sainte-Anne est sans aucun doute le cœur de Sainte-Anne-de-la-Rochelle. Depuis 1896, des pèlerins viennent le 26 juillet se recueillir au sommet de la colline où une procession aux flambeaux parcourt le Chemin de croix.

Un calvaire, un charnier, un chemin de croix extérieur, une grotte et un monument se trouvent à côté de l’église, ainsi qu’un cimetière.

Adresse de l’église de Sainte-Anne :

145, rue de l’Église

J0E 2B0

Sainte-Anne-de-la-Rochelle.

Historique de Sainte-Anne-de-la-Rochelle

Autour de 1843, quelques familles irlandaises et loyalistes s’installaient sur un territoire actuellement situé en Estrie, parcouru par la rivière Noire, au nord de Stukely-Sud, à une dizaine de kilomètres au sud de Valcourt. À compter de 1856, une paroisse était érigée sous l’appellation de Sainte-Anne-de-Stukely. Sur le plan municipal, la municipalité du township de Stukely créée en 1845 était scindée en North Stukely et South Stukely deux ans plus tard.

L’existence de la municipalité de Stukely-Nord – formée des sixième au onzième rang du canton de Stukely – était confirmée en 1858, et, en 1916, celle-ci acquérait le statut de municipalité de paroisse sous la dénomination de Saint-Anne-de-Stukely, devenue depuis 1951, la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Rochelle.

Jusqu’en 1911, les lieux étaient connus sous l’appellation de Rochelle, nom du bureau de poste depuis 1862. La dénomination municipale s’expliquerait en partie par la similitude qu’entretiendrait son site avec celui de Sainte-Anne-de-Beaupré, et, suivant une hypothèse de Pierre-Georges Roy qui ne recueille aucun crédit, par l’attrait exercé par la ville La Rochelle (Poitou) sur un curé, qui s’empresse d’enchâsser ce nom au Québec, dès son retour de voyage à une époque indéterminée.

Il faut y voir, peut-être, un rapprochement avec la ville française, suscité par la présence d’un gros rocher jadis à l’entrée de la municipalité. L’appellation originelle de Stukely, tirée du nom du canton proclamé en 1800, dans lequel la municipalité se situe. Évoque une localité d’Angleterre dont la dénomination est cependant orthographiée Stukeley. Tout comme pour Sainte-Anne-de-Beaupré et Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-Père, devenue Pointe-au-Père, un pèlerinage était instauré à cet endroit à partir de 1896 et pieusement entretenu par les Larochellois. On relève parfois la graphie Sainte-Anne-de-la-Rochelle, sans doute suscitée par la méconnaissance de l’origine dénominative supposée de cette entité.

eglise ste anne de la rochelle
Église de Sainte-Anne-de-la-Rochelle. Photo : © Patrimoine des lieux de culte du Québec.

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