Église de Lambton

Église Saint-Vital de Lambton

La belle église Saint-Vital de Lambton a été érigée entre les années 1905 et 1907. L’extérieur de église, construite dans le style romane, selon les plans de l’architecte Émile Tanguay, est très remarquable, elle est beaucoup plus grande et imposante qu’une simple église de campagne, mais son intérieur est encore plus impressionnant.

L’édifice est érigé en granit gris de Saint-Sébastien. À l’intérieur, on remarque aussitôt ses admirables vitraux, la peinture du Christ en croix au dessus du maître-autel, ainsi que les fresques surplombant les deux petits – autels de chaque côté du chœur. Ces fresque représentent la Sainte Famille et le Saint Rosaire. C’est le maître Charles Huot, l’artiste québécois que est l’auteur de ces œuvres.

Site de l’église Saint-Vital de Lambton

La première église de la paroisse Saint-Vital fut construite en 1873-75, mais le grand feu du 22 août 1905, l’a ravagé.

Pour les visiteurs, le comité Patrimoine d’Art de Lambton offre l’écoute sur place d’un CD dont le tome # 1 Nos Cloches se racontent relate l’histoire de l’église Saint-Vital, faisant part des moments heureux et difficiles de Lambton. Le tome #2 est baptisé Souvenirs d’Enfants. Il fait revivre les moments que les enfants vivaient à l’époque d’autrefois, entourés d’abord par leurs parents, et une fois à l’âge scolaire, par monsieur le curé assisté du vicaire et des religieuses, ainsi que des professeurs laïques ou encore par la maîtresse d’école de rang. Les visiteurs sont invités à visiter l’exposition liée à cette époque historique.

Église Saint-Vital de Lambton
Église de Saint-Vital de Lambton. Photo libre de droit.

L’église Saint-Vital est située dans le cœur de Lambton, sur la route 108.

211, rue Principale,
G0M 1H0,
Lambton.

Téléphone : 418-486-2444.

Historique de la municipalité de Lambton

À l’été de 1838, un projet d’établissement de colons britanniques dans le voisinage du lac Saint-François reçut les encouragements de lord Durham, alors gouverneur en mission au Canada. On prévoyait déjà attribuer le nom de Lambton au nouveau canton et donner le nom de Lambton à une route, qui prit finalement elle aussi le nom de Lambton. John George Lambton (1792-1840), 1er comte de Durham, est cet homme politique anglais qui fut désigné gouverneur en chef des colonies des événements troublés qui marquèrent les années 1837 et 1838.

Nommé en janvier 1838, il retournait en Grande-Bretagne dès le mois de novembre et publiait son fameux rapport l’année suivante. On a surtout retenu de ce rapport qu’il recommandait l’union politique du Haut et du Bas-Canada, seule façon, avec une immigration britannique suffisante, d’en arriver à intégrer efficacement la nation canadienne, les Canadiens français, peuple « sans histoire », formulaire lapidaire voulant sans doute signifier que ce peuple était coupé des liens avec la France et privé d’une partie de ses institutions. En 1845, une municipalité du canton de Lambton voyait le jour alors qu’une mission catholique, future paroisse de Saint-Vital-de-Lambton, avait déjà inauguré ses registres l’année précédente. Le village de Lambton, situé sur la rive orientale du lac Saint-François, fut d’abord constitué en municipalité en 1913, puis, avec ce qui subsistait de l’ancienne municipalité conservant le nom de Lambton fut instituée en 1976. En plein cœur des Appalaches, nichée entre Saint-Romain et Courcelles, dans la MRC du Granit en Estrie, Lambton possède un couvert forestier important et de belles érablières dont l’exploitation s’ajoute aux ressources de l’agriculture et du tourisme.

Lire aussi :

Laisser un commentaire