Vieille Forge de Dudswell : Centre d’interprétation de la Forge de Dudswell
Le Centre d’Interprétation de la Forge de Dudswell (CIFD) est établi dans le bâtiment qui avait servi comme la forge. Aujourd’hui, ce lieu de diffusion d’information historique unique dans les Cantons-de-l’Est, émane de thèmes en lien avec le métier de forgeron.
Le Centre d’Interprétation de la Forge de Dudswell est un organisme sans but lucratif constitué en 2004. Celui-ci est l’instigateur d’un nouveau concept touristique créé et animée pour mettre en valeur l’un des plus anciens métiers du monde, soit celui de maître – forgeron.
LE CIFD a développé une exposition permanente nommée Homo Faber et le chant de l’enclume. L’exposition comprend un panneau d’accueil, des panneaux d’interprétation sur l’univers de la forge, des mixtes-média animés, des artefacts appartenant a l’un des premiers forgerons du village de Marbleton, soit Amédée Lemelin et bien plus.
Démonstrations de forge
Des démonstrations de forge par le ferronnier d’art Frédéric Robert sont incluses lors d’une réservation par forfait.
La Vieille Forge de Dudswell se spécialise dans deux sphères d’activités soit les travaux sur mesure de fer forgé architecturale. On utilise des styles de création différents. À savoir, clôtures, girouettes, corniches, rampes d’escalier, portails, faîtières, mobilier, accessoires de foyer. En plus, quincaillerie ancienne, chandeliers, objets décoratifs. On y voit aussi utilitaires en fer, crochets, sculptures thématiques, etc. C’est la Ferronnerie d’art Au Chat du Coq de Marbleton qui effectue tous ces travaux. Ils se réalisent selon les techniques traditionnelles québécoises.
De plus, le Centre d’interprétation de la Forge a conçu, pour le plaisir de tous, des soirées de contes et de nouvelles offres touristiques, ainsi que des forfaits de groupe, sorties scolaires, forfait légendes.
Le bâtiment de la forge date des années 1930. On l’a récupéré, déménagé et reconstruit selon les plans d’origine.
Aujourd’hui la Ferronnerie d’art Au Chant du Coq fait partie du grand réseau des métiers d’art de l’Estrie. On retrouve d’ailleurs les œuvres de main de forge du ferronnier d’art un peu partout au Québec.
Historique de Marbleton
Modeste municipalité de village estrienne établie en 1895 par détachement de la municipalité du canton de Dudswell (1845), la paroisse portant le nom de Saint-Adolphe-de-Dudswell depuis 1885. Marbleton se fonde officiellement par des anglophones. Elle se situe à environ 40 km au nord-est de Sheerbrooke, près de Dudswell et de Bishopton, au sud-est d’Asbestos.
Son nom, qui a contribué à identifier le bureau de poste local entre 1855 et 1969, souligne la présence d’une carrière de marbre, en anglais, marble, auquel on a adjoint le suffixe – ton. Ce suffixe se dérive de « town », « ville ». La ville se situe sur les bords du lac d’Argent. Malgré le désir d’un certain nombre de citoyens de voir modifier la dénomination municipale en 1979, en Saint-Adolphe-de-Marbleton, afin de se conformer à un certain usage local, la confusion suscitée par la présence à proximité de Saint-Adolphe-de-Dudswell a compris toute suite favorable à ce projet. Village majoritairement agricole, Marbleton compte une industrie majeur. Soit une fabrique d’engrais chimique et de chaux établie en 1871, après la découverte d’un gisement de calcaire.
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