Sentier Sénescoupé, tronçon du Sentier national
D’une longueur de 17 kilomètres, le Tronçon Sénescoupé du Sentier national qui traverse le Canada d’un océan à l’autre passe par Saint-Clément. Ce tronçon fait d’ailleurs partie d’un tronçon de 144 kilomètres entre Trois-Pistoles et Dégelis qui traverse dix municipalités, soit Trois-Pistoles, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Clément, Saint-Cyprien, Sainte-Rita, Squatec, Saint-Juste-du-Lac et Dégelis.
Ce sentier linéaire de randonnée pédestre est situé aux abords des rivières Trois-Pistoles et Sénescoupé.
Vestige de la dernière époque glaciaire, la rivière Sénescoupé possède une géomorphologie intéressante qui se traduit dans ses falaises et ses dépôts glaciers anciens. En outre, on peut y voir de nombreuses marmites creusées par le travail incessant de l’eau depuis des milliers d’années.
De niveau débutant à intermédiaire, le sentier de la rivière Sénescoupé fait découvrir aux touristes cette foule de phénomènes naturels tels que marmites, chutes, falaises escarpées, une flore composée de conifères, feuillus, fruits sauvages et sous-bois fleuris. L’on y admire un peuplement forestier que l’on retrouve rarement ailleurs, soit une sapinière sèche à thuya et pin blanc.
Le long de la rivière Trois-Pistoles, le sentier offre aux randonneurs la possibilité de se rafraîchir, tout en se baignant dans la rivière. Le décor naturel flamboyant tel que les champs, les remparts rocheux et parfois les fleurs qui laissent paraître leurs palettes irisées dégagent un étrange sentiment de bout du monde.
Différents points de vue ont été aménagés le long du sentier mettant en valeur les différents attraits :
- Passerelle Sénescoupé est une passerelle d’une quinzaine de mètres de hauteur enjambant la rivière Sénescoupé, accessible à moins de 1 kilomètre de l’accès principal;
- Moulin Beaulieu;
- Parc de l’Âge d’Or : Le site d’accueil et d’interprétation situé dans le parc de l’Âge d’or de Saint-Clément permettra de parfaire vos connaissances sur les différentes caractéristiques écologiques et humaines de la région. Un court sentier éducatif, ainsi qu’un kiosque d’interprétation guideront les touristes dans leurs découvertes. Sur le site, un pittoresque terrain de camping offre une superbe vue panoramique de la région. Dans le village, situé à proximité du site, les touristes peuvent bénéficier du réseau d’hébergement village d’accueil.
- Belvédère du Pont Rouge;
- Belvédère des Pins;
- Belvédère des Trois Saults
Ne manquez pas le Festival du Bœuf de Saint-Clément, célébré la troisième fin de semaine de juillet à tous les ans!
Bref, la nature que l’on retrouve à travers le tronçon Sénescoupé du sentier national du Québec est propice aux plaisirs de la randonnée et de l’observation des animaux dans leur milieu naturel.
On arrive à Saint-Clément en suivant la route 293 via route 132.
Pour des informations générales sur le sentier Sénescoupé :
Téléphone : 418 963-6265.
Rivière Sénescoupe
Serpentant dans le territoire des municipalités de Saint-Hubert et de Saint-Clément, cette petite rivière, au cours rapide, constitue la décharge du lac de la Grande-Fourche. Elle se déverse donc dans la rivière des Trois-Pistoles. En fait, c’est à une vingtaine de kilomètres au nord de la source. Le nom Sénescoupé serait d’origine malécite, sa signification demeure toutefois inconnue.
Plusieurs documents attestent que les Malécites, qui plusieurs considèrent comme appartenant au groupe des Abénaquis, disposaient d’une station saisonnière près de l’île Verte, non loin de Rivière-du-Loup. La réserve a porté le nom de L’Isle-Verte, et plus tard celui de Viger. Du nord au sud, on les retrouvait des rives du Saint-Laurent jusqu’à la baiede Fundy, ainsi qu’au Nouveau-Brunswick et le Maine. Actuellement, plus d’une centaine de Malécites vivent au Québec et disposent d’un territoire dans le canton de Whiteworth au sud de Rivière-du-Loup et d’un petit lot à Saint-Georges-de-Cacouna.
La graphie francisée de ce mot amérindien est fixée depuis 1855, comme en témoigne un plan du canton de Denonville dressé par l’arpenteur Larue. Quelques variantes dont Senescoupe, Sénescoupe, Sanescoupe et Kénescoupe ont été utilisées dans certains documents, sans toutefois s’imposer. On connaît aussi l’appellation Grande Fourche pour identifier cette rivière.
Lac Touladi
Entourée de monts culminant à certaine altitude, cette nappe d’eau est de 6 km de longueur. Elle se relie au Petit lac Touladi dont il est un élargissement de la rivière Touladi. Cette rivière par la suite se décharge dans le lac Témiscouata. Le toponyme s’identifie sous la forme Lake Touladie dans Figurative Plan of Connecticut River (Témiscouata) par Joseph Bouchette, en 1836. Par la suite ce n’est qu’en 1914 que le toponyme se consigne en français dans le Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec.
Plus tard, il prendra également les appellations de Grand lac Touladi, First Lake Touladi, Lac Touladi et Lac Touradi. Cependant aucune ne supplantera la dénomination actuelle.
Le touladi est un poisson lacustre de la famille des Salmonidés. Il se différencie des autres espèces de cette famille (truite arc-en-ciel, omble de fontaine, saumon atlantique) par sa nageoire caudale fourchue. Ainsi que par ses taches crème sur fond grisâtre. Le terme, qui se présente aussi sous les formes touladie, touradie, tuladi, est d’origine algonquienne et désigne le Salvelinus namaycush. En fait, la truite grise, la truite de lac, ou l’omble gris.
Voir aussi :