Route bleue du Sud de l’Estuaire

Route bleue du Sud de l’Estuaire

Pour découvrir le Bas-Saint-Laurent sous un nouveau jour, vous pouvez prendre la Route bleue du sud de l’estuaire (RBSE).

Inauguré en juin 2005, cette route longe les berges du Saint-Laurent sur près de 400 kilomètres avec un réseau de 95 sites riverains répartis entre Berthier-sur-Mer et Les Méchins. En parcourant ce trajet, vous serez charmé par la beauté des îles de l’estuaire dont plusieurs destinations sont des incontournables en kayak de mer : les îles de Kamouraska, l’île Verte, le Parc national du Bic et l’île St-Barnabé pour n’en nommer que quelques-unes. Avec un peu de chance, vous apercevrez baleines, phoques, baleines et oiseaux marins en grand nombre.

Au Québec, la Route bleue fait partie du Sentier maritime du Saint-Laurent : en effet, le Sentier maritime du Saint-Laurent est une voie navigable sur le fleuve, conçue pour les petites embarcations à faible tirant d’eau (kayak de mer, canot, chaloupe, pneumatique, petit voilier). Chaque tronçon du Sentier maritime est qualifié de Route bleue.

L’existence de la Route bleue du sud de l’estuaire est le fruit d’un travail de concertation entre bénévoles, pourvoyeurs, partenaires financiers locaux, régionaux et provinciaux. Ainsi, cette route est née comme résultat de la situation générale dans le domaine du tourisme aquatique : vers la fin du XXe siècle, la pratique du kayak de mer connaît une croissance fulgurante au Québec, et la vente de petites embarcations augmente de manière significative. Trop d’adeptes mal informés s’aventurent sans expérience sur les eaux du Saint-Laurent.

De plus, les sites de mise à l’eau sont peu connus à l’époque au Québec. C’est pourquoi l’idée d’une route bleue émerge et la première route bleue à voir le jour est la Route bleue du sud de l’estuaire.

En fait, c’est en 2002, que le projet du Sentier maritime voit le jour. Par la suite, les principales étapes ont été le dépôt d’une étude de préfaisabilité en 2002 et la réalisation d’une étude de faisabilité en 2003 et 2004 par le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire. Les efforts des bénévoles sont récompensés lors de l’inauguration de cet ambitieux projet à Rivière-du-Loup en 2005. Depuis janvier 2006, la Corporation PARC Bas-Saint-Laurent est mandatée pour assurer la gestion de la RBSE.

Aujourd’hui, le long du parcours vous aurez accès à quelques campings rustiques (sous réservation), dont le camping sur le site de L’Ancien quai du Gouvernement à Cap-St-Ignace, le camping le Myosotis sur l’Île Verte, le camping sur l’Île St-Barnabé, le camping du Parc de la rivière Mitis. D’autres campings à proximité : le camping de La Demi-Lieue à St-Jean-Port-Joli, le camping municipal de Rivière-du-Loup,, le camping de la SEBKA (Halte écologique des battures de Kamouraska).

Au Québec, les membres des Routes bleues bénéficient de nombreux avantages, notamment de pouvoir imprimer les cartes des Routes bleues à partir du site Web sentiermaritime.ca. Le coût d’une adhésion individuelle ou de type familial peut être consulté sur le site Web de la RBSE.

À noter que quoiqu’il existe plus de 40 sentiers maritimes en Amérique du Nord, le premier à avoir été mis sur pied est le Maine Island Trail (MITA), qui est devenu le modèle de référence pour le Saint-Laurent. Aujourd’hui, le MITA compte environ 4 000 membres, en plus de centaines de bénévoles qui œuvrent à l’entretien du sentier d’une longueur de 520 kilomètres.
Depuis l’inauguration du MITA, pusieurs sentiers maritimes se sont développés dans des environnements sauvages souvent fragiles, dans des zones où l’on côtoie des estivants ou encore dans des secteurs carrément urbains comme le Sentier maritime de la rivière Hudson qui s’ouvre sur Manhattan. Dans l’Est du Canada, il y a présentement quelques projets actifs et en développement, soit les sentiers maritimes des Mille-Îles en Ontario, de la Nouvelle Écosse et du Saguenay.

Au Québec, le Saint Laurent est le lieu de pratique de divers sports et activités de plein air nautiques. Il sera donc possible de rencontrer sur le Sentier maritime des usagers en tout genre. Par ailleurs, depuis quelques années, de nombreuses entreprises d’écotourisme font découvrir les beautés du Saint Laurent à des groupes de vacanciers durant la saison estivale pour observer les mammifères marins et explorer les joyaux du littoral. Certaines entreprises régionales offrent également des formations en kayak de mer, en voile et autres, le long des côtes.

Vous pouvez suivre une formation en kayak de mer avec un formateur de la Fédération québécoise du canot et du kayak ou encore contacter l’un des pourvoyeurs de la région, dans notre page de liens, pour un cours ou une simple initiation.

En prenant la Route bleue, il est nécessaire de vérifier la table des marées puisque plusieurs sites ne sont pas accessibles à marée basse (www.marees.gc.ca). En général, les gens peuvent mettre leurs embarcations à l’eau trois heures avant et trois heures après la marée haute. Les amateurs de petites embarcations doivent se procurer une carte marine du secteur et prendre connaissance des prévisions de météo marine avant de partir. Les gens qui n’ont pas de radio VHF peuvent consulter la météo marine sur le site Web d’Environnement Canada.

Attention, il ne faut pas confondre la Route bleue et la Route verte : la Route verte s’adresse aux cyclistes, tandis que la Route bleue est une voie navigable sur le fleuve Saint-Laurent, conçue pour les petites embarcations à faible tirant d’eau (kayak de mer, canot, chaloupe, pneumatique, petit voilier).

Pour plus de détails sur la Route bleue du sud de l’estuaire (RBSE) et pour en devenir membre, consultez le site Web : rbse.ca

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Route bleue du Sud de l’Estuaire. Source de la photo : rbse.ca

Voir aussi : Sentier maritime du Saint-Laurent

Voici la liste d’autres routes bleues québécoises :

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