Petit-Matane

Secteur de Petit-Matane

Située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, l’ancienne municipalité de Petit-Matane fait actuellement partie de la ville de Matane. Ce village paisible a été fusionné à la ville de Matane lors du processus de réorganisation municipale québécois, le 26 septembre 2001.

L’origine du nom de Petit-Matane est simple : ce nom a été choisi en opposition au nom de Grand-Matane, qui est devenu aujourd’hui Matane, tout simplement. Ce nom remonte à la première moitié du XVIIIe siècle. On rencontre le nom de Petit Matanne (avec deux lettres « n ») sur les cartes géographiques dès 1739, mais c’est en 1877 que ce nom est officiellement reconnu, alors que le bureau de poste sous le nom de Petite-Matane (avec une « n », mais cette fois au féminin) ouvre ses portes dans le village.

Le toponyme est redevenu masculin en 1982 et le gentilé prend à l’occasion la forme de Petit-Matanaise et Petit-Matanais.

Petit-Matane possède des attraits naturels intéressants. Par exemple, le plus gros cèdre (thuya) du Québec pousse au sud du village. D’ailleurs, on y retrouve deux musées: le musée dédié aux outils et objets agricoles et un autre musée aménagé dans la maison Marquis-Préville, une maison historique qui date de 1860.

L’église de Petit-Matane date de 1961, mais elle contient un orgue Casavant fabriqué en 1921 pour l’église de Sainte-Thérèse-de-Blainville. Il y avait un magasin général Armand Gauthier qui constituait l’un des attraits principaux de Petit-Matane. Ce musée-dépanneur-café-resto avec service de traiteur a fermé pour de bon ses portes au public. Le magasin a été réaménagé en chalet à la suite d’un problème en vertu de la réglementation concernant la sécurité incendie.

Note historique : En face de Petit-Matane, le navire norvégien « Longfellow » échoua, le 9 mai 1902.

Municipalité régionale de comté de Matane

Municipalité régionale de comté de 3 375 km2, située dans le Bas-Saint-Laurent et limitrophe de la Gaspésie, à l’est. Aux abord du fleuve, le paysage de la MRC de Matane est représentatif de celui du sud de l’estuaire, avec ses estrans et ses terrasses.

Plus on gagne l’intérieur des terres, plus le relief s’élève. Ce sont bientôt les monts Notre-Dame, puis le massif gaspésien lui-même, où est établie la réserve faunique de Matane, qui couvre 1 284 km2, et la ZEC de Cap-Chat. Le lac Matane, de petite dimension , qui se déverse dans la rivière du même nom, se trouve dans l’arrière-pays.

La municipalité régionale de comté de Matane a été été établie en janvier 1982 ; elle a succédé à la municipalité du comté de Matane qui lui a aussi donné son nom. Elle se compose de seize municipalités, dont la ville de Matane qui rassemble à elle seule plus de 50% de la population, et d’un territoire non organisé au nom pittoresque de Rivière-Bonjour. Quatre autres municipalités incorporent le nom Matane à leur dénomination. Francophone, mi-urbain et mi-rural, le pays matanois est tourné vers les industries alimentaires et celles du bois de construction et d’articles de bois. L’agriculture et le travail en forêt emploient une part significative de la population active. Grâce au traversier-rail moderne de Matane, et aux liaisons Matane-Godbout et Matane Baie-Comeau, la région demeure en contact avec la Côte-Nord t entretient des relations économiques avec elle.

Historique de l’ancienne municipalité de Petit-Matane

Depuis l’établissement de colons sur la côte matanaise, l’on a dénommé, par opposition au Grand-Matane (la ville de Matane depuis), Petit-Matane, toute l’agglomération établie près du fleuve entre les Écorchis et la limite est de la seigneurie de Matane.

La municipalité a été implantée entre Sainte-Félicité, à l’est, et Saint-Jérôme-de-Matane, à l’ouest. Cet endroit, dont le territoire a été détaché en partie de Saint-Jérôme-de-Matane et en partie de la municipalité de la paroisse de Sainte-Félicité en 1956, porte un nom qui remonte au moins au XVIIIe siècle. En effet, dès 1739, on mentionnait le nom de lieu Petit Matanne, qui a été transformé en Petite-Matane en 1877 lors de la création du bureau de poste local. On peut raisonnablement croire que cette forme féminine s’est imposée par la suite, peut-être en raison du sentiment linguistique des sujets parlants qui considéraient le « -e » final de Matane comme l’indice du féminin. Cependant, le maintien d’un usage répandu en faveur de la forme Petit-Matane a contribué à la re-masculisation officielle de la dénomination municipale en 1982, phénomène consacré par l’adoption du gentilé Petit-Matanais par les autorités locales en 1986.

Paysage du St-Laurent
Paysage du Bas-Saint-Laurent. Photographie de GrandQuebec.com.

Voir aussi :

Laisser un commentaire