MRC Rimouski-Neigette

Municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette

La municipalité régionale de comté Rimouski-Neigette (code géographique: 100) regroupe environ 53 mille résidents et de cette façon, elle devient la plus populeuse de la région du Bas-Saint-Laurent. La MRC est formé de 10 municipalités et un territoire non organisé. Plus de 80 % des résidents de Rimouski-Neigette vivent dans l’agglomération de Rimouski, le centre administratif de la région. La superficie totale de la région est de 2763 kilomètres carrés.

Le mot Neigette vient du nom d’un canton du haut-pays, rappelant que la région comprend un vaste territoire rural.

Historiquement, Rimouski a joué un rôle important dans le développement du Bas-Saint-Laurent – la ville a été le siège d’un évêché et le chef-lieu d’un district judiciaire, alors, on y trouve des institutions d’enseignement, des bureaux régionaux de ministères ou de sociétés gouvernementales et d’autres organismes.

Côte industrie, la région s’est développée grâce aux efforts de ses gens d’affaires, en particulier du M. Jules-A. Brillant qui a contribué énormément à la création de l’économie régionale. Soulignons également le rôle de Telus Québec (autrefois, cette entreprise s’appelait Québec-Téléphone), l’une des plus importantes entreprises de télécommunications au Québec qui a fait éclore à Rimouski une industrie des technologies de l’information parmi les plus dynamiques au Québec.

De plus, la région de Rimouski-Neigette s’impose comme une des centres de la technologie maritime au Québec en raison de la concentration des institutions d’enseignement et des centres et laboratoires de recherche dédiés aux sciences et techniques maritimes. On y trouve l’Institut maritime du Québec, l’Institut des sciences de la mer, le Centre de recherche en biotechnologies marines, le Centre interdisciplinaire de développement de la cartographie des océans et Innovation maritime.

Rimouski-Neigette offre également des choix intéressants pour les visiteurs. La région s’est dotée d’un excellent théâtre, il y a des musées, tels que Le Musée de la mer, le Musée de Pointe-au-Père, le Musée de Rimouski, on peut assister à différents événements culturels tout au long de l’année. Il y a des dizaines kilomètres de pistes cyclables et de sentiers pédestres, on peut observer des animaux et des oiseaux dans ses réserves fauniques et dans le Parc national du Bic, etc.

Rivière des Accores : Cette petite rivière d’environ 12 km de longueur coule du sud-ouest au nord-est entre des plis appalachiens. Affluent de la Petite rivière Rimouski, elle a comme source le lac des Vingt-Quatre Arpents et traverse le lac Doucette. Le mot accore, qui se présente aussi sous les graphies écor, écore, écorres et escore, a été défini ainsi par l’hydrographe Jean Deshayes sur sa Carte marine de l’embouchure de la rivière de Saint-Laurent (1680) : un milieu entre le haut et le bas d’un fond penchant, c’est-à-dire sa ligne médiane. En général, toutefois, l’image que les gens se font d’un accore s’applique au bord escarpé d’une rivière ou d’un talus. Ce mot qui provient du neerlandais schor signifiant escarpe, abrupt, se présente généralement comme un substantif masculin mais N.-E. Donne, dans le Parler populaire des Canadiens français (1909), le donne comme étant féminin. Le même Dionne signale en outre qu’il est utilisé comme adjectif, avec le même sens que le substantif. Quant au Dictionnaire du français Plus (1987), il se définit comme un adjectif qui se dit d,une côte dépourvue d’estran, plongeant à pic en eau profonde. Enfin, le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992) définit le terme encore comme le bord escarpé d’un cours d’eau.

Grand lac Kedgwick

C’est dans l’arrière-pays du Bas-Saint-Laurent, dans la réserve faunique de Rimouski, que se trouve le Grand lac Kedgwick. Il reçoit les eaux du Petit lac Kedgwick, situé immédiatement au nord, et s’écoule ensuite vers le sud par la rivière Kedgwick.

Celle-ci, d’une longueur de plus de 90 km, traverse la frontière du Nouveau-Brunswick 25 km plus loin pour se jeter dans la rivière Ristigouche, près du village de Kedgiwck River. On a identifié une vingtaine de variantes depuis le premier relevé de terrain effectué en 1786, alors que la rivière était appelée Cadamgouichoui. Par la suite, d’autres formes ont été recensées, telles que Madam Kiswick ou Grande Fourche (1818), Gaduamgouichoue (1831), Kedgwick (1843), Quatawamkedgewick (1849 et 1901), Kézouick (1925) et Kenwick (1982). La graphie actuelle a été adaptée en 1917. Ce nom d’origine micmaque signifierait la rivière qui descend la pente de la colline et disparaît sous terre.

Montagne du Poulailler

La montagne du Poulailler fait partie des Appalaches et elle se situe dans le sud de la réserve faunique de Rimouski, sur la limite du Québec et du Nouveau-Brunswick, à moins de 20 km à l’est-sud-est-de Biencourt. D’une altitude dépassant 485 mètres, elle est arrosée, à ses pieds, par le ruisseau Dionne qui coule au nord dans une petite vallée assez profonde. Montagne du Poulailler est un toponyme descriptif faisan allusion à la quantité de perdrix qui viennent s’y réfugier. En usage depuis le milieu du XXe siècle, il a été adopté officiellement en 1986.

Pour rejoindre la MRC Rimouski-Neigette :

220, avenue de la Cathédrale
Rimouski
Québec
G5L 5J2

Téléphone : 418 724 5154.

       Code                      Municipalité

sentier maritime
Aménagements riverains dans le village du Bic. Photo : © V. et E. Petrovskiy

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