Bas-Saint-Laurent

Île Verte

Île Verte

Île Verte

Étroite langue de terre, longue de 11 kilomètres, l’île Verte surprend. À quelques kilomètres des rives du Bas-Saint-Laurent, cette île nous invite, en kayak, en vélo ou à pied, à rencontrer sa nature sauvage toute en contraste et une vie insulaire unique, celle des vacanciers, des amateurs de kayak et d’un petit nombre d’insulaires qui y vivent à l’année.

L’Île Verte est située dans la région du Bas-Saint-Laurent, à une trentaine de kilomètres à l’est de Rivière-du-Loup. Elle flotte à 2 km de la rive sud du fleuve, devant la municipalité de L’Isle-Verte. De l’autre côté, sur la rive nord du fleuve, l’embouchure grandiose du Saguenay et le village de Tadoussac font face à l’île Verte à une distance de 22 kilomètres.

Ici, les marées rythment le quotidien. À marée basse, le fleuve se retire largement et laisse place à de grandes étendues vertes entre le continent et la côte sud de l’île

C’est en les observant que Jacques Cartier a baptisé ce petit coin de terre Île Verte.

Une excursion en kayak, depuis le Bout d’en Haut – la pointe ouest de l’île – en direction du Gros Cap et de son phare, c’est une promenade magique en longeant les côtes de l’estuaire, d’où s’élèvent des effluves de pinèdes que l’on perçoit même à plusieurs dizaines de mètres du rivage.

Quelques maisons colorées émergent de temps à autre entre deux arbres. Et c’est en compagnie de petits rorquals et de quelques phoques que vous pouvez découvrir ce coin sauvage de l’île.

Cette île n’en est plus une au plus fort de la marée basse, quand il devient possible d’atteindre la rive du continent à pied. Mais cette terre reprend rapidement son caractère insulaire. En effet, quand le Saint-Laurent commence à remonter, il le fait sans tarder. C’est justement ce qu’il ne faut pas oublier quand on vient y naviguer en kayak, alors il faut prendre connaissance des heures de marées avant de partir est plus que nécessaire. Sinon, on peut se retrouver à attendre sur la terre ferme que les eaux montent.

À marée basse, pour éviter de toucher le fond, il vaut mieux explorer la côte nord. Mais encore là, la prudence est de mise, car il faut tenir compte des vents, qui, s’ils soufflent en sens contraire de la marée, peuvent empêcher même un bon pagayeur d’avancer correctement.

Le phare rouge et blanc de l’île Verte impose ses 17 mètres de hauteur sur le bout d’un rocher. Y grimper pour admirer le soleil se coucher sur les dunes calmes et sereines de Tadoussac et quelques baleines faire le dos rond pendant que le fleuve rougit est une expérience des plus merveilleuses. Pourtant, cet endroit est un des plus redoutables pour les marins. Hauts fonds sablonneux, ainsi que un certain nombre de récifs à fleur d’eau et courants constituent des dangers encore redoutés.

Aujourd’hui automatisé, le phare de l’île Verte est le plus ancien du Québec. Érigé en 1809, il a accueilli des familles de gardiens jusque dans les années 1970. Les anciennes demeures sont maintenant ouvertes à la visite et l’on peut même y dormir.

La municipalité qui couvre l’ensemble du territoire de l’île Verte se nomme Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et c’est ce nom que les vacanciers remarqueront sur les panneaux de signalisation routière.

La distance entre l’île Verte et Montréal est de 466 kilomètres, celle entre la ville de Québec et l’île est de 236 kilomètres.

Pour se rendre à l’île Verte de Montréal ou de Québec, il faut utiliser l’autoroute 20 jusqu’à Rivière-du-Loup, où la 20 se termine en rejoignant la route 132 qu’il faut emprunter jusqu’au village de L’Isle-Verte. Des panneaux de signalisation indiqueront alors la direction à prendre pour vous rendre au quai. Il est aussi possible d’utiliser les services du transporteur interurbain Orléans Express jusqu’à L’Isle-Verte.

Sur la rive nord de l’île Verte, deux petits récifs, recouverts d’une mousse appelée limon vert, émergent de l’eau et ne sont recouverts que lors des grandes marées. Les phoques aiment y prendre du soleil. Ce sont Les Couillons. Il ne faut pas y voir une insulte quelconque, mais la déformation de caillon, qui dérive lui-même de caye ou de caille.

Baleine

Baleine. Photographie de GrandQuebec.com.

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1 commentaire

  1. desmares jocelyn dit :

    bonjour,
    j’aimerais avoir s’il vous plaît l’adresse e.mail de Pierre-Henri Fontaine
    d’avance merci

    Jocelyn Desmares
    Normandie
    France

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