
L’île du Bic
L’île du Bic est une vaste île inhabitée (excepté par des phoques !) d’une superficie de 14 kilomètres carrés située dans le fleuve Saint-Laurent à environ 30 kilomètres à l’ouest de Rimouski près du havre naturel du Bic. Elle est située à trois milles au nord-est du Cap à l’Orignal et elle mesure trois milles de long sur un mille de large.
L’île du Bic est une île plate, entièrement formée de schiste vert et rouge, sauf deux petites bandes placées perpendiculairement l’une par rapport à l’autre à l’extrémité nord-est de l’île.
L’île est couverte de bois. En 1922, la plus grande partie de la forêt a été ravagée par un feu de forêt. Deux ruisseaux se déversent à l’extrémité sud-ouest de l’île du Bic qui se découpe en de nombreuses anses. On y voit également des lacs de petites dimensions.
L’île du Bic a joué un rôle important à l’époque des pionniers. Sous le régime français, les vaisseaux, en entrant dans le fleuve, venaient reconnaître l’île du Bic, puis cinglaient vers Tadoussac. Sa situation, à l’entrée du fleuve, en faisait une station navale avantageuse. Au XVIIe siècle, l’île du Bic a servi de base de communications pour les vaisseaux naviguant entre les avant-postes français de Gaspé, Tadoussac et Québec. Lors des guerres entre la France et l’Angleterre, l’île fut utilisée comme halte pour les flottes. Les vaisseaux marchands venaient également s’y ancrer.
Au milieu du XIXe siècle, des pilotes du Saint-Laurent ont bâti là de petites maisons et depuis, le havre de l’île est connu comme Anse-des-Pilotes.
Les missionnaires, qui parcouraient cette partie du fleuve dans leurs canots d’écorce, avaient fait de cette île un lieu de ralliement. D’après le Journal des Jésuites, les missionnaires fréquentent l’île du Bic depuis les années 1630.
L’île du Bic a été le théâtre de maints naufrages et en raison de la fréquentation assidue de cette partie du fleuve entre les années 1600 et 1900, les îles du Bic constituent un véritable cimetière de navires, aussi important que l’île de Sable au large de la Nouvelle-Écosse.
On dénombre dans les eaux plus de 20 épaves datées entre 1666 et 1954 dont les tonnages varient de 41 à 2 623 tonneaux. On peut y visiter l’épave du Germanicus, un bateau construit en Allemagne et devenu canadien après la première guerre mondiale. C’est le plus grand bateau échoué ici et il sombra le 7 novembre 1919. Ce navire arrivait de Rotterdam chargé de fret à destination de Québec et Montréal. Il heurta un récif qui éventra le navire, depuis le vaisseau repose à une profondeur moyenne de 20 mètres.
Le Parc National du Bic, créé en 1984, a contribué au développement du secteur touristique de la région. Ce parc, d’une superficie de 33,2 kilomètres carrés, est situé en bordure du fleuve, près des villages du Bic et de Saint-Fabien, au sud-ouest de Rimouski.
Finalement, rappelons qu’un roman très populaire, The Keeper of Bic Lighthouse, écrit par Madame Maud Ogilvy, paru au milieu du XIXe siècle, raconte l’histoire d’un meurtrier qui s’est réfugié sur l’Île du Bic. Il était forgeron de son métier et a tué un concitoyen qui était venu dans sa boutique, ensuite il sema la terreur parmi les pauvres filles qui s’égaraient dans l’île du Bic…
Île Bicquette
Située immédiatement au nord-ouest de l’île du Bic, près de Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent, l’Île Bicquette est un rocher schisteux occupé en son centre par une petite tourbière et entouré d’un cordon d’épinettes rabougries. Le chenal Bicquette sépare ces deux étendues de terre qui furent autrefois le théâtre de nombreux naufrages.
Le terme Bicquette, diminutif de « bic », variante du terme « pic » qui fut utilisé par Champlain, en 1612, pour identifier une montagne haute et pointue qui porte aujourd’hui le nom de Pic Champlain. Une carte de Cook, dressée en langue anglaise, en 1759, utilise le toponyme Bicquet pour identifier l’île. Sur une carte de Bouchette de 1831, apparaît la forme Biquette Island. Taché, pour sa part, reprend « le Bicquet », sur une carte de 1870. Certaines sources écrites et orales, désignent fréquemment cette île sous le nom Le Bicquet. Variantes : Île d’Aplomb, Île Bicquotte, Île à la Fontaine, Île le Germanicus, Île Raquelay, Île du Pic.

L`île du Bic à l’horizon. Photo : © V. Petrovski.
Lire aussi :
- La municipalité du Bic
- Région administrative du Bas-St-Laurent
- Les Îles du Québec
- Attraits et histoire du Bas-St-Laurent
- Îlot du Bicquet
Je trouve juste de valeur que dans nos cours d’histoire à l’école que personne n’est jamais parlé du SS Empress Irland qui a échoué en 1914 près de Ste-Luce, Rimouski…..et que personne n’est jamais parlé de l’île du Bic avec toutes ses histoires fascinantes. Ça m’aurait beaucoup plus intéressé d’apprendre ses choses là, des sujets de chez nous au Québec que d’entendre parlé de d’autres sujets visant d’autres pays. Je suis une Québecoise de souche âgée de 40 ans qui s’apperçoit aujourd’hui qu’elle n’en sait pas tant que ça par rapport à sa propre histoire!!!! C’est très désolant …..
Est-ce que l’Île du Bic a une clinique médicale , un hôpital ? Si oui , les noms et endroits . Merci et bonne journée .
Bonjour est-ce qu’on peut visiter l’île du Bic ?
Si oui ou est le point de départ et la durée est de combien ?
Quels sont les tarifs?
Merci de me répondre dans les meilleurs délais.
Bonjour Mme Rochette,
malheureusement l’île du Bic appartient a un privé qui ne fait aucune visite.