Historique de la ville de Saint-Pascal

Historique de la ville de Saint-Pascal dans le Bas-Saint-Laurent

Occupant une superficie d’à peine 3 km comparativement aux 54 kilomètres carrés couverts par la municipalité de Saint-Pascal, la ville du même nom s’implante dans la partie ouest du territoire initial, à proximité de la municipalité de Kamouraska, à quelque 150 km au nord-est de Québec.

On y retrouve le siège de la MRC de Kamouraska qui regroupe dix-huit municipalités. L’origine dénominative de cette entité municipale est identique à celle de la municipalité homonyme. Précisions toutefois qu’avant d’obtenir le statut de ville en 1966, on reconnaissait Saint-Pascal comme municipalité de village depuis 1939. En fait, du moment de sa création intervenue par suite de la cession d’une partie du territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Pascal-de-Kamouraska.

Par ailleurs, le gentilé identique Pascalien qui identifie les citoyens des deux communautés marque les liens qui unissent la « mère » et la « fille ». Les principales industries locales, implantées au sein d’une région agricole, relèvent des secteurs du textile. Aussi de l’alimentation, de la fabrication des pneus, du cuir et la métallurgie.

Au nom de Saint-Pascal se rattache la fameuse légende de la montagne à Coton. Il s’agit d’une entité orographique située à peu de distance au nord-ouest de la ville. Un dénommé Johnny Lainé arrive à Saint-Pascal en 1845, en provenance du Nouveau-Brunswick. Il se construit un ermitage au sommet de la montagne près de Saint-Pascal. Il dédie la chapelle qu’il comporte à la Vierge Marie à laquelle il voue une vénération sans bornes. Toujours vêtu de blanc et appliquant la couleur blanche partout autour de lui, il reçoit donc le surnom de Coton. Il vivra à cet endroit fort fréquenté jusqu’en 1870 environ. Il meurt à Montréal en 1980.

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