Historique de La Rédemption

Historique de la municipalité de La Rédemption

Historique de La Rédemption : En janvier 1956, on créait, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au sud-est de Mont-Joli, entre Saint-Cléophas et Saint-Charles-Garnier, la municipalité de la paroisse de La Rédemption. Son nom qui reprend celui du bureau de poste établi en 1935 et de la paroisse érigée canoniquement et civilement en 1948, évoque le rachat du genre humain par Jésus-Christ suivant la religion chrétienne, événement capital qui inaugure le « Nouveau Testament ».

Cette appellation est à rapprocher d’autres de même nature comme L’ascension, La Conception, L’Assomption, attribuées à des paroisses et à des municipalités québécoises. Elle témoigne alors de manière éloquente du sentiment religieux qui animait jadis les Québécois, particulièrement dans les milieux ruraux. Petit village sans histoire dans la vallée de la Matapédia, on connait surtout La Rédemption par la présence, dans le Troisième Rang, de remarquable phénomènes karstiques dans le sentier spéléologique de La Rédemption.

On y rencontre de nombreuses grottes, pertes ou autres types de formations. Il y est possible de visiter une grotte d’une profondeur de près de 47 m et de 300 m de développement. On l’a dénommée Spéos de la Fée. Elle attire de nombreux spéléologues, conquis par le trou du Lièvre, la Diaclase, le trou du Porc-Épic, la grotte Saint-Laurent… Il s’agit de la plus profonde cavité naturelle connue tant sur le plan régional que provincial.

Canton de Massé

Ce canton de la région du Bas-Saint-Laurent, baptisé vers 1910 et proclamé en 1918. On le localise à quelque 25 km au sud-est de Mont-Joli. En fait, c’est à la limite nord de l’ancienne seigneurie du Lac-Mitis. Les municipalités des paroisses de La Rédemption et de Saint-Charles-Garnier se situent à l’intérieur de ses limites. La rivière Mitis arrose ce territoire. Elle reçoit les eaux de la rivière Rouge ainsi que des lacs Deschênes et des Îles.

Le toponyme rend hommage au père jésuite Énemond Massé (1575-1646). Il fut l’un des premiers missionnaires de la Nouvelle-France. Ordonné en 1602, puis nommé à Tournon et au collège de Lyon, comme économe, on désigne le père Massé en 1610 pour accompagner le père Biard en Acadie, à la mission de Port-Royal. Il y arrive en 1611. Il retourne en France avec le père Biard en 1613, à la suite du saccage de Port-Royal par Samuel Argall, un des chefs de la colonie de la Virginie, pour ne revenir à Québec qu’en 1625. On lui confie la construction de Notre-Dame-des-Anges. Il s’en occupe avec sa communauté dès 1626. Expulsé de Québec par les frères Kirke, il revient en Nouvelle-France en 1633. Il terminera ses jours à la mission de Sillery.

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