Centre le Barachois

Centre d’Art le Barachois

Centre d’Art le Barachois est situé au bord de la mer, dans la ville de Matane. Il s’agit d’un lieu privilégié pour des promenades au bord du Saint-Laurent, pour des randonnées en kayak de mer et des excursions en voilier à partir de la marina de Matane.

Pendant l’été, en soirée, des spectacles professionnels de théâtre d’été y sont présentés.

Des expositions d’artisans et différents ateliers sont offerts sur place.

On y trouve également une boutique regroupant les produits de dizaines d’artistes et artisans de la région de Matane et de l’ensemble du Bas-Saint-Laurent.

Au Complexe culturel Joseph-Rouleau situé dans le centre, les visiteurs peuvent admirer la collection La Couleur de la Gaspésie, constituée d’un grand nombre de tableaux dont des œuvres du célèbre artiste peintre Claude Picher qui en a fait don à la Ville de Matane, en 1991.

Barachois

Barachoa et Barachoy étaient les deux principales graphies de ce toponyme qui se présentera par la suite sous les formes de Barrache, Barrachoix, Barrachoye, Barrachoua. Ce mot de barachois qui paraît dans le Nouveau Dictionnaire universel de la langue française de Poitevin (1856), dans le Bescherelle (1863), dans le Grand Dictionnaire universel Larousse (1866) et dans la Nouvelle géographie universelle (1889) d’Élisée Reclus est toutefois absent du Dictionnaire de Trévoux (1743), ce qui laisse supposer que le terme employé par le lieutenant Courcelle en 1676 et qu’on retrouve d’abord aux environs de Terre-Neuve, était déjà probablement un emprunt à une autre langue.

Un barachois est une sorte de lagune ou étang voisin de la mer dont il n’est séparé que par une barre ou une chaussée de sable et de gravier parfois percée d’ouvertures. Certains auteurs, pour le décrire, insistent davantage sur la présence de la barre, d’autres sur l’étendue d’eau. Pourtant la définition implique nécessairement la présence de deux éléments.

C’est Augustin Jal, l’auteur du Glossaire nautique (1848) qui fait venir barrachoa du portugais barra et choa, ancienne forme de l’adjectif chao ou chan, signifiant uni et sans profondeur, ce qui donnerait terrain plat barré. Cette interprétation est reprise par Geneviève Massignon (1962) qui remarque que l’alternance des graphies oa, oua, avec oix, ois (alors prononcé « we ») présente dans les textes du début du XVIIIe siècle est une anomalie ; cela viendrait, croit-elle, de ce qu’il s’agit d’un mot étranger adapté à la phonétique française. Une autre signification qui n’a qu’une apparence de vérité nous vient de l’abbé Léon Provancher (1871), naturaliste, qui voyait dans barachois les mots barre à choir, c’est-à-dire barre servant à accoster les embarcations. Ces mots prononcés un peu mollement pouvaient donner barachois. Il oubliait cependant que le barachois n’est pas seulement la barre, mais la barre et l’étang. Cette explication qu’on trouve ensuite chez Carmen Roy (1981), est encore utilisée de nos jours, mais elle est moins satisfaisante que la première.

Notons finalement qu’au Québec le terme « barachois » est très répandu. Aux îles de la Madeleine, par exemple, de nombreux lieux-dits portent le nom de barachois. Dans l’archipel de Mingan, au large de Havre-Saint-Pierre, une anse profonde et bien protégée à l’est de la Grande île, nommée le barachois à Montpetit, s’appelle aussi l’anse à Loups Marins et la baie à Goélette. On peut y faire du camping.

Coordonnées du Centre d’art le Barachois :

200, rue du Barachois
Matane

Téléphone : 418 562 6611.

Barachois
Barachois. Image libre de droits.

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