Bas-Saint-Laurent

Bas-Saint-Laurent

Cette partie de notre site sera consacré à décrire le Bas-Saint-Laurent, une région avec des panoramas majestueux.

Les Amérindiens fréquentaient les rives du Bas-Saint-Laurent depuis des millénaires et les pêcheurs basques y faisaient escale bien avant l’arrivée de Jacques Cartier.

En Nouvelle-France, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, dans la zone sud de la région, des seigneuries sont créées et les terres commencent à être cultivées. Par contre, la pêche continue d’être l’occupation principale des familles habitant le long du littoral.

Mais c’est après le début de l’exploitation forestière et le prolongement du chemin de fer  que cette région devient vraiment importante.

Aujourd’hui, le Bas–Saint–Laurent, bande étroite le long du fleuve, s’étire sur deux cents kilomètres et ses villes et villages se concentrent essentiellement près du Saint-Laurent.

À l’intérieur des terres, la densité de population est très faible, à l’exception des alentours du lac Témiscouata.

Si vous empruntez la route 132 (dite route des Navigateurs), les vues sur le fleuve sont magnifiques. Cette route relie Kamouraska, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles et Pointe-au-Père.

Estuaire du Saint-Laurent

Une embouchure, c’est là où un cours d’eau se jette dans un autre. Donc, son sens est plus large que celui d’estuaire. Une embouchure plus ou moins évasée d’un fleuve en constitue l’estuaire. Ce segment d’un tel cours d’eau connaît alors une prédominance des caractéristiques marines (salinité, marées, etc.) qui l’affectent. En conséquence, un estuaire est une zone de transition entre des écosystèmes différents et dont les limites mouvantes ne sont pas toujours faciles à préciser. Tout estuaire se présente comme étant unique ; il s’agit d’un espace où la vitesse d’un fleuve est ralentie et sa force atténuée. L’estuaire est chargé de matières en suspension et souvent de polluants.

Normand Cazelais, auteur et chercheur, grand connaisseur de l’histoire et de la géographie du Québec, se rappelle d’un épisode suivant : « J’ai appris le mot estuaire au primaire ; notre manuel de géographie mentionnait le Sud-de-l’Estuarie pour désigner cette région qu’on appelle maintenant le Bas-Saint-Laurent. Ce vocable était-il dû à Raoul Blanchard ? Il faudrait vérifier. » Dans les années 1930 et par la suite, ce géographe français, s’est pris d’affection pour le Québec : il y est venu une quinzaine de fois, en a parcouru plusieurs régions à pied et en auto, a fondé en 1947 l’Institut de géographie de l’Université de Montréal, qui deviendra, en 1962, le Département de géographie.

Considéré comme le « père de la géographie moderne au Québec », il a multiplié les écrits sur la Belle Province, dont « Le rebord Sud de l’estuaire du Saint-Laurent » dans la Revue de géographie alpine en 1931. En voici un extrait : « C’est à peu près au droit de l’extrémité orientale de la Gaspésie, vers Matane, ou un peu à l’Est que du golfe du Saint-Laurent on passe à l’estuaire du grand fleuve. La largeur se rétrécit considérablement.

En face de Mont-Louis (Gaspésie), il faut traverser 110 kilomètres pour atteindre les Sept-Îles et la Côte-Nord, tandis que du littoral de Matane à la pointe des Monts en face, la distance n’est plus que de 42 kilomètres ; on commence, par temps clair, à apercevoir vers le Nord la ligne bleuâtre qui marque le rebord raide du plateau laurentien. Ainsi s’atténue le caractère maritime. »

À sa manière, Raoul Blanchard mettait l’accent sur les dimensions hors du commun de l’estuaire du Saint-Laurent.

bas saint laurent
Lac Rimouski, Bas-Saint-Laurent. Droit d’auteur – copyright © Irina Harcenco.

Voir aussi nos textes sur la région du Bas-Saint-Laurent :

Municipalités régionales de comté du Bas-Saint-Laurent :

2 réflexions au sujet de “Bas-Saint-Laurent”

  1. Le comité de développement de Sainte-Rita présente la septième édition du Festival de l’érable de Sainte-Rita. Le festival devient un événement annuel en voie d’être une tradition durant la fin de semaine de la Fête du travail soit, cette année, du 3 au 5 septembre 2010.

    Parmi les nombreuses activités, notons la parade d’ouverture, une soirée chansonnier, une soirée canadienne, un brunch à saveur d’érable, un concours de dégustation de sirop d’érable, une exposition d’artisanats et arts divers, un lancement d’un livre de Madame Sylvie Michaud, un tournoi de balle-molle familial et amical, qui offre davantage la possibilité de participer à tous les citoyens et citoyennes de Sainte-Rita ainsi qu’aux membres des familles de l’extérieur et ceux des municipalités avoisinantes.

    Répondre
  2. Le senteir ornithologique Le Bec Errant du lac Saint-Jean à Sainte-Rita.
    Ce sentier ornithologique côtoie deux écosystèmes près des berges d’un magestueux lac en milieu forestier. Avec la diversification des espèces d’arbres, une plus grande espèce d’oiseaux peut être observée. Le pygargue à tête blanche, le grand pic, le grand héron, le butor d’Amérique, le plongeon huard et le petit nyctale sont des espèces d’oiseaux recherchés qui peuvent être observés par les ornithologues. Ce sentier favorise l’observation de la faune aillée près de milieux humides et forestiers. L’observation et l’éducation sont à la portée de tous puisque l’entrée est gratuite. La nidification des espèces sera favorisée avec l’installation de nichoirs le long du sentier. Ce sentier, d’une longueur de 3,6 km. , est sécuritaire. Des bretelles d’abrègement, pour les visiteurs qui ne veulent pas effectuer le trajet au complet, sont disponibles et indiqués. Un stationnement accueille les visiteurs. Une passerelle enjambe le ruisseau noir (communément appelé le ruisseau à Rosaire). Dans la phase II en 2010, des aires de détente seront disponibles, identifiés aux artistes québécois Clémence Desrochers, Alfred Desrochers, Gaston Miron, Yvon Deschamps, Richard Séguin et Richard Desjardins. Du paillis et des trottoirs de bois seront installés à des endroits stratégiques pour le confort des visiteurs. Des panneaux d’interprétation et d’indication guideront les visiteurs. Des bollards seront installés aux entrées pour interdire les véhicules motorisés. Deux belvédères avec une vue sur le lac seront érigés.

    Répondre

Laisser un commentaire