Située dans l’Abitibi-Témiscamingue, la Ville de Val-d’Or a créé une œuvre amusante et pittoresque qui s’appelle Non loin de la cité de l’or.
La terre d’espérance des résidents de cette ville du nord québécois a été réalisée par des élèves du primaire de la Commission scolaire de l’Or et des Bois, de Val-d’Or. Les élèves ont été accompagnés dans ce magnifique travail par l’artiste et enseignante Pierrette Lambert, qui en signe le concept.
L’Abitibi-Témiscamingue est la région où l’on trouve la plus vaste zone de végétation au Canada; c’est un territoire qui respire. Pour illustrer la relation avec cette nature omniprésente dans la ville de Val-d’Or, la réutilisation des matières recyclées représente un aspect important pour la réalisation de ces sculptures.
On a façonné la matière et utilisé des bio-indicateurs de pollution comme le lichen boréal, extrêmement sensible à la pollution de l’air, que l’on retrouve en abondance dans l’Abitibi-Témiscamingue. Ce choix n’est pas anodin : les mousses peuvent supporter de longues sécheresses et renaître à la faveur d’une petite pluie.
L’œuvre présentée évoque les bienfaits de la récupération et utilise les mousses et les lichens, illustrant chaque aspect de la biodiversité de l’Abitibi, région nordique. Elle présente la faune et la flore de la région dans une œuvre écologique, reflet d’une terre d’espérance.
Les lichens sont composés de deux organismes bien distincts : un champignon, qui constitue l’essentiel de ce qui est perceptible, et une algue microscopique, ou cyanobactérie, qui vie à sa surface. Les deux vivent en symbiose, c’est-à-dire qu’ils ont besoin l’un de l’autre pour survivre.
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